Papandréou, le transformer...
3 Novembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Papandréou va devenir un transformer, vous savez, ces jouets d'enfants qu'on change en autre chose.
Simple paillasson de la pensée européiste et libérale, chargé de prêcher la bonne parole, les économies et de mater les révoltes populaires, il était un simple trou du cul de la pensée dominante : il regardait passer la merde.
Puis, patatra, il crée le trouble. D'abord en annonçant un référendum. Pour les "démocraties" occidentales, en réalité de plus plus en plus "populaires" dans le
sens péjoratif du terme, il n'y a qu'un moyen de répondre, l'injure, la menace, la pression, du "dissident", du "refuzniki", de "la vipère lubrique".
En effet, presse et dirigeants européens ont réagi comme un parfait choeur d'appartchiks qui n'en ont pas.
Sans doute même, au point de ressusciter politiquement un homme qui était mort depuis qu'il n'était que le larbin des "autorités" du soviet suprême bruxellois.
Sans doute aussi, ne faut il jamais sous estimer un homme politique. Acculé, il peut combattre furieusement et d'autant plus furieusement qu'il s'agira pour lui de retrouver une légitimité et une
virginité perdue.
Pendant ce temps là, la presse mainstream jappe.
On jappe sur orange.
On jappe dans "le monde".
On jappe dans "Le Figaro". Et on se croirait revenu en 2005, quand les français, ce peuple de "connards" (J. Barrot à propos des 56 % du non de la ville d'Yssingeaux) , n'avait pas bien choisi...
Pour le" WSJ", Papandréou est devenu "l'homme le plus impopulaire d'Europe", et à le WSJ, les journaleux les plus bêtes d'Amérique et du monde.
Des salopards de la plus belle eau.
En effet, je doute que Papandréou soit impopulaire en Europe pour avoir annoncé le référendum. Sans doute est il impopulaire en Grèce pour l'avoir refusé si longtemps, et avoir si
longtemps obéi à Bruxelles, pas pour le référendum annoncé.
En réalité, un graphe devrait foutre la pétoche à toutes les excellences possibles et imaginables.
C'est celui-ci. La balance commerciale Grecque se rééquilibre sous l'effet de l'austérité.
En faisant faillite, la Grèce n'aura pas besoin de faire appel à des prêteurs extérieurs, d'autant que la classe dirigeante a placé 600 milliards en Suisse.
Naturellement, une partie reviendra, au moins pour faire vivre les fraudeurs en tous genres...
En cas de sortie de l'euro, on dit que la monnaie plongerait de moitié ?
Sans doute la nouvelle monnaie baissera t'elle mais dans les faits, il n'y a pas de besoins de dévaluation massive.
Ce qui plombe la Grèce désormais, ce sont les intérêts.
Les grecs perdront les subventions européennes, mais c'est sans doute là que se situait le principal problème, celui du chèque qui arrive tous les ans, sans aucune contrepartie que le dépenser,
avec un rôle corruptif évident.
Petite nouvelle d'Islande : l'île a l'air de surchauffer économiquement...
En Europe, à part les méninges des dirigeants, acharnés à sauver ce qui ne peut l'être, ça ne chauffe guère...
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