Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Pas sur l'économie réelle.

6 Novembre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

 

 

 

 

Baisse des charges, coco, c'est vrai que les perroquets néo-libéraux, n'épargnent pas leur salive et leur peine, mais la baisse des charges est facile à faire, ça s'appelle une dévaluation.
Pour le reste, le "choc" de compétitivité demandé, c'est risible, un "fix" qui en appellera un autre, puis un autre, après bien d'autres.
Après 10 ans de "mesures pour la compétitivité" dont Raffarin était un adepte, on voit le résultat, zéro.

 

En effet, dispenser les footballeurs de charges sociales, au nom du "droâ à l'image", c'est risible. Ces "mesures de compétitivité", c'est tout et n'importe quoi.

Ici on dit que les salaires chargés, c'est au plus 20 % du prix de vente d'une automobile, soit 4 000 euros sur 20 000.
En réalité, toute personne qui connaît l'industrie pense plutôt que 4 000 euros c'est le prix total d'une automobile au sortir usine.

La baisse indiqué (10 %) est plus près de 5 % en acceptant les 30 milliards du rapport Gallois, donc totalement marginale, et ce qui est incompréhensible, c'est qu'avec de coûts de production finalement très faibles, les produits "made in france", vaillent la peau du cul dans le commerce...

 

Bien entendu, les effets de bureaucratie directe, aussi ravageurs dans le privé que dans le public, sont là.

Le problème de l'industrie française, ce sont les redondances en tous genres, bien sûr "indispensables", mais qu'on peut appeler "lutte des classes".
En effet, on massacre la production, sans jamais s'intéresser aux nombres importants de branleurs en tous genres.

Bien sûr, comme je l'ai indiqué, les petites entreprises recevront des cacahouétes sur ces baisses de charges, et les grosses, 90 % du pactole, qui se retrouvera dans un seul poste, celui de "distribution de bénéfice", intouchable celui-là, et qui indique bien des maux.

En effet; quand on pense "baisse des charges",

 - on se dit ça va faire baisser les prix de vente (j'aimerais qu'on m'explique le rapport de cause à effet, car il n'y en a pas),

- la baisse des prix de vente va faire regagner des parts de marchés (là aussi, explication de textes, car il n'y a aucun lien de cause à effet),

- la compétitivité va remonter. Ah bon ?

 

En effet, pour que la compétitivité remonte, il faudrait que les grandes entreprises cessent de distribuer dividendes plantureux, et cessent de comprimer salaires et investissements.

Je ne vois pas en quoi, une baisse des charges fera autre chose que ce à quoi on assiste depuis 30 ans, c'est à dire, le point indiqué plus haut, hausse de dividendes, compression des salaires et de l'investissement.

 

ça ne fera qu'empirer les choses. Là aussi, c'est l'apoptose du système, un suicide. 

 

On voit clairement qu'on met à la sauce "France", tout ce qui a foiré en Europe du Sud, avec une agressivité et un aplomb monstrueux.

 

Hollande a choisi, la voie "nain de jardin", et pas celle du redressement.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
@Xtophe<br /> Vous avez raison pour<br /> "Pour des raisons différentes.<br /> <br /> -taxes<br /> -lourdeurs administratives soviéto kafkaiennes<br /> -règlementations surréalistes<br /> -risques prudhommaux, insécurité fiscale<br /> -charges sociales délirantes<br /> -vautours du domaine non concurrentiel (comme fournisseurs)"<br /> <br /> Mais vous mettez à côté de la plaque en prétendant que l'ultra libéralisme n'existe pas.<br /> Il est la cause des maux qui affectent les PME et TPE et pas d'hier. L'ultra libéralisme c'est, du moins je le considère comme tel, le monde réservé aux financiers uniquement. Ils sont présents<br /> partout. Y compris dans l'industrie qui ne possède plus de patron, ni créateur, ni innovateur. Même dans les discussions sociales, ce sont eux qui représentent l'économie et l'industrie. Or, ils<br /> ont tout fait depuis une trentaine d'année pour assécher ces dernières afin de capitaliser pour la spéculation. L'argent sert à parier sur l'argent. Point. Ils tuent l'industrie en investissant<br /> rien, en ne cherchant rien pour ne rien dépenser afin de préserver le dû à l'actionnaire qui ont mis en place ces parasites. Ils tuent l'économie en mettant en concurrence des régions à bas coût et<br /> dont ils ont soigneusement pris le contrôle, mais qu'ils laisseront tomber au moindre signe de perte de rendement. C'est normal de choisir un pays dont le salaire est de 10 ou 15 fois moindre pour<br /> monter une usine neuve peu onéreuse, plutôt que d'investir dans une rénovation d'un vieil outil avec un personnel cher. Rien ni fera. Il aurait fallu des hommes politiques burnés jusquau genoux<br /> pour mettre des gardes fou. Quoiqu'ils fassent, la situation évoluera dans leur sens. On a tout cédé, endormi par notre confort, la tv et le foot gratuit. Il faudra donc attendre que le troupeau<br /> soit décimé pour que crève le cancer qui le ronge. L'histoire est truffée de situations analogues. Je vous souhaite bien du plaisir si vous avez une espérance de vie de vingt ou trente ans.
Répondre
W
@Christophe<br /> <br /> Faut arrêter avec tes obsessions des fonctionnaires. N'oublies pas que la plupart de tes amis du CAC40 les ré-emplois une fois qu'ils ont bien rempli à leur profit leur rôle dans les coulisses de<br /> l'état. Le jour où tu auras compris que le capitalisme ne pourrait survivre sans l'état et ses haut-fonctionnaires alors tu verras que tout s'éclairera pour toi. Mais peut être que ton TOC<br /> anti-fonctionnaire est juste dirigé contre les 99% d'entre eux qui touchent 1000 euros par mois ? Un peu comme ta copine Parisot et autres parasites libéraux.
Répondre
G
il a rien pige le tophe, les grosses boites du cac 40 profitent de condition fiscales off-shore hyper-avantageuses, d'ailleurs ca s'appelle la loi cope, si je me souviens bien.<br /> <br /> et j'oublie les google et microsoft qui font la meme chose: tout le ble est rapatrie en Irlande ou les profits sont bien moins taxes, c'est la qu'est le flouze qui font nos deficits.
Répondre
C
Arrêtez un peu avec vos obsessions liées au grands groupes du CAC 40.<br /> <br /> Nous sommes tous d'accord : ils sont vérolés.<br /> <br /> Mais dans le grand ordre des choses, c'est quoi ?<br /> <br /> Rien.<br /> <br /> Nibe sur l'emploi, rien queue dalle.<br /> <br /> L'emploi privé en france ce sont les PME et les artisans.<br /> Point.<br /> Ajoutons ensuite le public (les branleurs dont vous parlez).<br /> Voilà.<br /> <br /> Une fois remis le débat en perspective, de quoi s'agit il ?<br /> <br /> De thune, oui en effet, mais pas des dividendes d'Orange, EDF, Véolia... non plutôt l'absence de thunes.<br /> <br /> Profitabilité de ces petites boîtes ? Zéro. Le petit patron s'échine, perd le sommeil, finit par licencier, ou vendre. Les banques en plus ne suivent plus.<br /> Zéro investissement. mort à crédit. Fini. Plouf.<br /> <br /> "Compétitivité" ? On est d'accord, un mot creux, un mot orwélien, un mot à la con car il recouvre une infinité de situations différentes.<br /> <br /> Aucun rapport entre une PME de 100 mecs qui exportent un produit industriel, avec une PME de services informatiques de 10 mecs, etc.<br /> <br /> En revanche toutes ces boîtes ont un FIL D'ARIANE : profitabilité dans les chaussettes.<br /> <br /> Pour des raisons différentes.<br /> <br /> -taxes<br /> -lourdeurs administratives soviéto kafkaiennes<br /> -règlementations surréalistes<br /> -risques prudhommaux, insécurité fiscale<br /> -charges sociales délirantes<br /> -vautours du domaine non concurrentiel (comme fournisseurs)<br /> <br /> etc.<br /> <br /> Donc de grâce arrêtez avec les coups de corne contre "l'ultra libéralisme".<br /> <br /> C'est la cape rouge du torrero. Un leurre.<br /> <br /> Il n'existe que dans vos têtes et dans les médias.<br /> <br /> De toute façon les mecs comme Hollande auront gagné quand toutes les PME auront mis la clé sous la porte.<br /> <br /> C'est le moment Atlas Shrugged qui vous pend au nez mes chéris.<br /> <br /> Le chômage va continuer à monter et même de plus en plus vite. Explosion.<br /> <br /> Et là, et seulement là, on commencera à bien se poiler...<br /> <br /> La position des branleurs (fonctionnaires) sera alors intenable... Ils seront les suivants à passer à la casserole...<br /> <br /> Nous finirons donc par TOUS nous retrouver à la soupe popu.<br /> <br /> Tous sauf.. certains d'entre nous, un peu plus "pigeons" que "veaux"... qui se seront barrés à temps... et qui siroteront des jus de fruits frais le cul sur une plage en pensant très fort à<br /> vous.<br /> <br /> A la France.<br /> <br /> A "hollande", à l"'ultra libéralisme", à la "compétitivité" etc.<br /> <br /> Santé.
Répondre
K
@simplet:d'ou pourraient provenir ces commandes?ben de la reprise de parts du marché intérieur par exemple.est ce qu'on va continuer a importer de la bouffe des quatre coins du monde alors qu'on<br /> serait capables de la produire?maintenant c'est surqu'avec les économistes stars du ps on ne va pas trop y arriver.je rappelle le titre du dernier ouvrage de karin berger,star montante du ps:les<br /> trente glorieuses sont devant nous.on y croit très fort!
Répondre
S
Le crédo "compétitivité" ultra-libéral qui émane des élites surtout finacières équivaut à dela masturbation pure et dure des actionnaires.<br /> Ce qu'il faut ce sont des commandes et la capacité de s'y adapter a posteriori.<br /> Or les marchés étrangers sont en panne. Le marché intérieur est en panne.<br /> D'où donc pourrait-on obtenir ces commandes?<br /> La compétitivité, c'est bidon comme le dit notre hôte bien aimé. C'est la recherche du toujours plus de profit à obtenir sur le peu d'activités qui subsistent.
Répondre