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Pauvreté énergétique... Et autres...

10 Décembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Le monde d'après vient par le changement technique et par la paupérisation.

Selon la fondation Abbé Pierre, 8 millions de personnes ne se chauffent pas en France, pays soi-disant riche.

Le monde d'après energétique ne sera pas celui d'hier. On produira autrement, que ce soit par STEP, éolienne ou hydrolienne.

L'hydrolienne est, dans les conditions actuelles, la plus facile à mettre en place : fabrication industrialisée, production constante, pas de visibilité...

 

Mais la bonne conso, celle qui concerne monsieur tout le monde, et surtout le plus pauvre, c'est la conso zéro, qu'elle soit volontaire (par changement technique) ou forcée.

Le bouclier énergétique n'est pas une solution, elle est la continuation. C'est une subvention, et pourquoi ne pas poser la bonne question : et une politique de revenu ?
Bon, je sais, j'ai été grossier.
La politique de revenu, concerne la politique de revenus des riches.

 

Un article paru dans la chronique agora pose le problème.
Le patrimoine moyen (biens et créance diminuées des dettes) GB est de 258 000 $, le patrimoine médian, lui, n'est que de 121 000 $.

Le patrimoine moyen US est de 248 000 $, le médian de 53 000 $.
La comparaison des deux, donne la marque des inégalités : plus la différence est grande, plus les inégalités sont criantes.
Le patrimoine médian est celui qui partage les deux moitiés de la population. Le patrimoine moyen n'est... qu'une moyenne sans signification et qu'une minorité de riches fait monter à l'envie.

Encore, le patrimoine GB est surestimé. Il intégre des biens immobiliers encore crédités d'une valeur nettement surévalués.
Donc, même propriétaires, un ménage peut être un ménage de prolo. Dans les 8 millions de personnes qui ne se chauffent pas ou mal en France, un million de ménages sont propriétaires de leur cahute.

 

Comme je le prêche ici, voyez vous comme vous êtes : des prolos. Etre propriétaire change peu de chose, voir est négatif, et le travail ne protége pas ou plus de la pauvreté, et qui peut dire combien de temps il en aura encore ???

 

L'aveuglement des dirigeants à sabrer les retraités (futurs) et à lourder les fonctionnaires est un suicide politique, quelque soit le bien fondé de ces sabrages, toujours discutable.
En effet, même si la France supprimait la totalité de ses fonctionnaires, le déficit ne serait même pas à zéro.

 

Comme sur le Titanic, on peut crier "Iceberg droit devant". Mais le capitaine ne pense qu'à danser avec les riches...

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B
Et pendant ce tamps:<br /> <br /> "Seillière et onze autres dirigeants de Wendel dans le collimateur du fisc :<br /> <br /> <br /> Le baron Ernest-Antoine Seillière lors d'une assemblée générale de Wendel, le 4 juin 2010 à Paris<br /> © AFP/Archives Eric Piermont<br /> Douze dirigeants ou ex-dirigeants du groupe Wendel, dont le baron Ernest-Antoine Seillière, président du directoire du groupe, sont visés par un redressement après la vente d'Editis en 2008,<br /> deuxième groupe d'édition français, a affirmé samedi Le point sur son site internet.<br /> <br /> Selon l'hebdomadaire, environ 10% de la plus-value réalisée par Wendel a été distribuée aux dirigeants au titre de l'intéressement, ce qui représente 30 millions d'euros et pour les experts de<br /> Bercy il ne s'agit pas de plus-values mais de salaires.<br /> <br /> Un tiers de cette plus-value est revenu à Ernest-Antoine Seillière, président du conseil de surveillance et ancien patron des patrons, et à Jean-Bernard Lafonta, qui était alors président du<br /> directoire, affirme le journal.<br /> <br /> Dans ce dossier, Bercy évoquerait la "mauvaise foi", qui entraîne des pénalités de 40%, selon Le Point qui précise que Wendel a refusé de commenter ces informations.<br /> <br /> Dans un communiqué publié dans la soirée, Ernest-Antoine Seillière s'est dit "profondément choqué que des informations protégées par le secret fiscal (le) concernant soient, une fois de plus,<br /> rendues publiques" et il a affirmé qu'il comptait porter plainte pour violation du secret fiscal.<br /> <br /> La société d'investissement Wendel avait finalisé mi-2008 la cession à l'espagnol Planeta d'Editis, valorisé à l'époque à 1,026 milliard d'euros."
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