Pays Bas : où est ma cassette ? Allemagne : Arhhh, ce gruyère n'a que des trous...
19 Septembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Nouvelles en provenance des pays "bien gérés" du nord, Allemagne et Pays Bas. Les uns ont perdus 1100 tonnes d'or, ils se demandent encore où ils les ont foutus, les autres ont trouvés... Un trou de 175 milliards dans leurs banques...
Dans un souci de transparence, la burqa vient d'être interdite (histoire, sans doute, qu'on ne puisse plus cacher de lingots dessous).
Une :marque d'intelligence jaillit des électeurs allemands : ils infligent humiliations
sur humiliations aux néo-libéraux.
Et dire que ces charlots veulent faire la leçon aux grecs.
On peut remarquer que le trou avoué dans le bilan des banques n'est pas très éloigné de l'ampleur du trou grec, et que le trou réel, est certainement très supérieur.
Ce qui me fait dire que dans le titre de l'article sur J Sapir, il y a une omission. C'est la totalité des acteurs économiques qui est insolvable et que le "reset" généralisé est incontournable.
" Je pense que la classe politique française s'est enfermée dans un déni de réalité massif. Non seulement ce dernier l'empêche de comprendre la situation, mais il l'empêche aussi de préparer des solutions de rechange. Ce déni de réalité est en train de se fissurer, mais quand la crise de l'euro va éclater, ce qu'elle fera de manière inévitable d'ici quelques mois au plus, elle se doublera d'une crise politique majeure dans notre pays, car les électeurs et la population pourront à bon droit demander des comptes à nos gouvernants ainsi qu'à une partie de l'opposition, pour ne pas avoir su anticiper la situation. On sait que gouverner, c'est prévoir ; la classe politique française, en se refusant à prévoir l'hypothèse d'une crise de la zone euro, a ainsi perdu le droit de gouverner."
Il reste que l'Allemagne, en s'enfermant dans un rôle d'hyperexportateur, a lui aussi refuser de prévoir une crise des exportations, et que les excédents accumulés, l'ont été en pure perte.
Pour les Pays Bas, sa "bonne santé" économique est subordonnée au libre échange, par l'intermédiaire de ses ports qui desservent (dans tous les sens), l'Europe entière.
Conclusion : l'ouverture au monde, qui devait nous faire "tous gagnant", nous fera "tous perdant", et la bonne monnaie, le réel, aura été chassé par la mauvaise, l'escroquerie et les chimères.
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