Petit Nicolas a des problèmes avec les riches céréaliers.
6 Avril 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Il faut voir à quelle allure les bases politiques de Petit Nicolas vacillent.
Il est même en coquetterie avec les céréaliers, qui étaient l'hyperclasse du monde paysan.
Enfin, l'appellation de paysan, c'était vite dit pour eux.
Non seulement on leur prend leurs sous, mais on les redonne aux gueux, aux plus petits qu'eux, alors que c'est bien connu, l'argent doit aller à l'argent.
Les grands céréaliers étaient d'ailleurs caricaturaux.
En effet, sans subventions, aucun n'était rentable.
Comme les subventions étaient accordées à l'hectare, plus vous étiez gros, (en surface, pas en poids), plus vous palpiez les biftons.
Pour résumer, être céréalier, c'était bien. Vous aviez une activité prétexte à grosses subventions.
Et dire qu'on dit des corses.
Il faut bien se poser la question : comment va t'on faire pour payer les traites de la flotte de béhemme ?
Certains syndicats agricoles ne se privaient d'ailleurs pas de dénoncer la distribution des subventions, 80 % allant à 20 %, parmi les plus gros, dont les céréaliers.
On arrivait à une situation totalement inversée : les plus petits arrivaient encore à dégager de la marge, mais les plus gros avaient atteint le stade du Kolkoze où il était plus important d'atteindre le pouvoir politique pour accéder au partage des subventions.
La soviétisation parfaite de l'état-RPR était donc atteinte. Globalement, le secteur agricole ne dégageait aucune rentabilité (les pertes des gros agriculteurs anéantissaient les gains des petits), et les subventions faisaient le revenu.
Certaines années, c'était la caricature. Globalement, 1 % des revenus, c'était l'exploitation et 99 % c'était les subventions.La proportion actuelle, c'est
75-25.
Comme ceux qui étaient encore rentables ne touchaient pratiquement rien comme aides (ou des cacahouétes), on comprend qu'ils étaient assez furax.
Finalement, c'est génial le libéralisme économique. Le parasite sans utilité économique est couvert d'or.
5 ou 6 visites dans l'années (ben ouai, faut pas oublier le chemin), ça vaut bien 250 000 euros de subventions, non ?
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