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Pétrole : on coule aussi... Et surtout...

10 Janvier 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Dans le pétrole, ça coule aussi, mais même, ça coule pire qu'ailleurs, en dépit de résultats financiers délirants.

 

La production chute, dans le cas d'ExxonMobil, de 11.7 % de 2007 à 2011, alors que les prix flmabent, ce qui aurait du déclencher, théoriquement, une ruée sur la production...

En réalité, cette ruée à eu lieu. "
le nombre des forages entrepris par ExxonMobil de par le monde a augmenté très fortement, passant de 971 nouveaux puits en 2007 à 1 249 en 2010, puis 1 606 en 2011, soit une hausse de 65 % sur quatre ans ".
Pour un coût, lui aussi, en pleine dérive, passant de 78.6 milliards de USD, à 166.7 pour la même période.

 

Pour Shell (que j'aime ??? -vous avez vu ce jeu de mot ?), le topo est le même, et la question reste de base reste donc : le challenge reste de maintenir la production. Bientôt, il sera qu'elle ne baisse pas trop...

 

Le gaz de schiste, et le reste, comme le charbon en Inde, reste, quand à eux, des rêves dévastateurs pour les populations locales.

"Balkanisation" des USA, entre ceux qui refuse, ceux qui acceptent, contraints et forcés, avec, dans un camp, la pennsylvannie, dans l'autre New york, et les fermiers polonais...

 

Toujours le même topo, le capitaliste ne paie pas les effets induits, il se contente d'extraire le gaz pour que la clim puisse fonctionner dans la grande ville, quand à l'industrialisation des pays du tiers monde, elle s'exerce avec une dépression salariale, et un gaspillage énergétique évident, que ce soit à la production, ou dans le transport.

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B
http://vimeo.com/54882927<br /> Crise actuelle, crise des années 30 . Quels parallèles ?<br /> Annie Lacroix Riz
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B
exact ! nous vivons en démocrature<br /> aucun contre pouvoir face à un régime de terreur imposé par les grands monopoles<br /> de retour un siècle en arrière, en 1913; épilogue de la première crise systémique du capitalisme<br /> http://vimeo.com54882927<br /> Conférence d' Annie Lacroix-Riz
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G
Les polonais decouvrent le capitalisme :<br /> <br /> j'ai adoré !<br /> <br /> Selon moi, il s'agit d'une nouvelle forme de guerre menée contre les citoyens. Une guerre civile où les compagnies ont davantage de pouvoir que les gouvernements. Elles ont les lois pour elles.<br /> L'objectif est de faire un maximum de profits. Les citoyens ne sont plus que de simples consommateurs. Voilà la nouvelle réalité dans laquelle nous vivons.
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G
Encore mieux : Margerie sur le gaz de schiste =<br /> <br /> Gaz de schiste aux Etats-Unis: un bilan "pas terrible" pour Total, selon le PDG<br /> <br /> <br /> Le PDG de Total Chistophe de Margerie, le 10 février 2012 à Paris<br /> <br /> Total a donné un coup de frein à ses investissements dans le gaz de schiste aux Etats-Unis, à cause d'une rentabilité insuffisante, mais va les poursuivre dans d'autres pays, déclare son PDG<br /> Chistophe de Margerie dans le Monde paru jeudi.<br /> <br /> Le bilan des investissements du groupe pétrolier dans le gaz de schiste aux Etats-Unis "n'est pas terrible, car nous avons investi sur la base de prix du gaz beaucoup plus élevés que ceux<br /> d'aujourd'hui", a admis M. de Margerie, dans un entretien au quotidien.<br /> <br /> Le groupe a enregistré une "perte sérieuse" au Texas, car "nous avions fait nos études de rentabilité sur un prix (du gaz naturel) qui était à plus de 6 dollars le million de BTU (0,026 mètre cube,<br /> ndr), aujourd'hui, on est à 3,2 dollars, et ça ne passe pas", a-t-il rappelé.<br /> <br /> Total avait acquis en 2010 une part dans le gisement texan de Barnett Shale auprès du groupe Chesapeake, pour 2,3 milliards de dollars. Mais l'extraction du gaz de schiste à grande échelle aux<br /> Etats-Unis y a fait dégringoler les cours du gaz naturel, remettant en cause la rentabilité de nombreux projets.<br /> <br /> En revanche, dans l'Ohio, où le groupe a également investi, il obtient "une bien meilleure rentabilité", car les champs de schiste y sont riches en condensats, c'est-à-dire des hydrocarbures<br /> liquides similaires à du pétrole et qui sont commercialisés à des prix élevés.<br /> <br /> Du fait de ces résultats mi-figue mi-raisin, "il est clair qu'on met la pédale douce" en matière de gaz de schiste, car "je ne vois pas l'intérêt d'aller investir - je précise bien dans les gaz<br /> secs (ndlr : pauvres en condensats) - là où la rentabilité n'est pas au rendez-vous", poursuit M. de Margerie.<br /> <br /> Mais le groupe continuera à investir dans l'exploration du gaz de schiste dans "d'autres pays où les marchés sont porteurs", assure-t-il, évoquant des pays comme "la Chine, la Pologne et le<br /> Danemark", où Total devrait "commencer un forage d'exploration cette année".
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