Plus vite encore dans le mur...
Dès fois, que, comme Indiana Jones, on s'apercevrait que le mur est fantôme, que le gouffre n'est pas un gouffre.
Calvi réunit son soviet dans "C dans l'air", et passe pour le seul sensé du lot, en posant la bonne question, à savoir travailler plus longtemps, oui, mais comment fait on sans travail ???
Il faut dire qu'entre Dessertines et Forentino, il choisit ses invités parmi les parasites systèmes en chef.
Ils vivent -grassement-, par et pour les riches, sous la dette étatique. Toute fin de la dette, est, pour eux, la fin des veauxvachescochonscouvées, sous la forme actuelle
Audiscroisièresvoyagesmaisonsderetraite.
Même les exemples choisis du "pôvre" couple de retraités à 3000 euros par mois, à du faire bondir sous les chaumières. A l'heure actuelle, le couple qui ne s'en sort pas ou sans marge, comme indiqué, doit être d'urgence inscrit à un cours de vie social et familial.
Oser dire qu'on ne peut se payer d'électro-ménager, avec si peu, c'est de la provoc.
La retraite médiane se situait, en 2012, à 1100 euros, et le niveau médian des nouveaux retraités, à 850.
Toute allongement de la durée de cotisation abaissera encore ce niveau, en épargnant le 1/4, qui touche la moitié des retraites.
Toute nouvelle réforme, sera donc bien une nouvelle lutte des classes, sauf si elle alignait les régimes spéciaux, sur le régime général.
Mais demander une telle mesure à des députés, qui en 5 ans, acquièrent 1200 euros de droits, est totalement farfelu.
la paupérisation des retraités -nouveaux- entraîne le reclassement politique de leur vote :
" S'il est vrai que le candidat Sarkozy a encore obtenu en mai une part majoritaire de cet électorat, on a peu souligné l'effondrement de son audience dans cette catégorie. L'IFOP montre qu'entre 2012 et 2007, Sarkozy est passé de 64 % à 53 % des suffrages des retraités, soit une perte de 11 points ! Un rééquilibrage qui s'était opéré dès le premier tour où les retraités avaient voté à 37 % pour le président sortant contre 32 % pour le candidat socialiste. Pour mémoire, en 2007, Nicolas Sarkozy était à 41 % contre 23 % pour Ségolène Royal. Etonnament, ces mouvements électoraux, pourtant très importants, ont relativement peu été commentés. Ils ont pourtant sensiblement pesé sur le résultat final. "
Ce sont, effectivement, les retraités qui meurent le plus, rien d'étonnant, et le flux des nouveaux, est beaucoup plus pauvre que le flux des sortants.
C'est donc bien le mouvement que j'avais analysé, le régime détruit une base sociologique importante qui le soutenait.
Le vote des retraités évoluera donc, en retardé, comme le vote du reste de la France, et le FN et MLP devraient, logiquement s'y développer.
Il n'y aurait aucun besoin de "réforme des retraites", s'il y avait de l'emploi, le niveau seul des pensions actuellement liquidées, suffirait largement à maintenir en activité.
Quand à "préparer sa retraite", comme le disent certains imbéciles patentés, il faudrait, pour la majorité, disposer d'une possibilité d'épargne. Ce qui est loin d'être le cas pour tout le monde, et renvoi à l'échec des ROP des années 1910.
Axé sur la capitalisation, il fut un flop monumental, car ceux qui avaient les moyens d'épargner, épargnaient déjà, sous forme de rente , d'emprunts de l'étranger
, notamment russes
ou investissaient dans un
immobilier
dont la valeur
s'effondra en 1914, ou des terres
, dont on s'aperçut en 1918-1920, que sans la main d'oeuvre tuée au combat, elle ne valait pas grande chose...
On voit tout de suite la sagacité en matière de placements des classes dirigeantes, composées à 90 % de gros cons, et on comprends mieux leur rancoeur de 1914-1918, devant les enrichis,
"mercantis" et "nouveaux riches", de Clémenceau, qui eux, avaient le sens des réalités et ne s'étaient pas contentés d'hériter depuis la vaste redistribution opéré au moment de la révolution
française...
Pour une fois qu'on récompensait la prise de risque, et l'initiative, ils auraient du être content, non ?
Il parait qu'ailleurs dans le monde, l'épargne, ça sert à financer sa retraite. En réalité, 70 % des retraités l'ont fait, en accédant à la propriété. Mais, ça, le
monde de la finance ne veut pas en entendre parler. Il ne le contrôle pas.
L'aveuglement des gouvernants est évident, ils vivent dans une autre planète. La pension actuelle liquidée est très proche du minimum vieillesse. Il n'y a donc pas d'économies à attendre, et par contre, des dépenses de chômage, de RSA, d'ASS, en masse...
Dernier clou sur le cercueil : qui a crée la retraite par répartition en France ? C'est le Régime dit
"De Vichy", de sa véritable appelation "Etat Français" ("Etat de fait", pour les gaullistes), en 1941, en confisquant les
fonds destinés à la capitalisation, pour l'amorçage, car dans un contexte de forte inflation et de guerre, cette capitalisation devenait fictive.
La vérité est beaucoup plus simple, les gouvernants veulent réduire la part du PIB affecté aux retraites, et augmenter celle destinée aux dividendes.
En réalité, ce sont deux faces de la même pièce, car les dividendes sont souvent destinés aux fonds de pensions. Les versements aux uns seraient "mals" et aux autres "biens" ?
Quand Orange distribue 100 % de ses bénéfices, ils vont en grande partie, à des retraités...
Mais à des retraités riches...
Bien entendu, cette grande compression, qui après avoir atteint les salariés touche aussi les retraités est mortifère.
En suivant la politique idiote, pronée par les pas bien finis de la commission européenne, le continent entre en récession, et l'adhésion au système politique s'effondre, bien, que, au vu des circonstances, elle soit encore très élevée à mon goût. C'est bien la preuve que la majorité des gens sont complétement hors de leurs pompes et ne savent même pas quel monde ils vivent.
Vu les circonstances, il est totalement aberrant que l'UE soit encore crédité de 45 % d'adhésion, et même de 33 % en Grèce...
Aux imbéciles (et sado-masochistes), heureux...