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Pourquoi l'Angleterre a perdu...

6 Janvier 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Un article paru dans scriptoblog, sur le livre de P Artus et A Garatti : "Pourquoi l'Angleterre a perdu."
L'Angleterre est en train de terminer son processus de déclin, entamé au 19° siécle, déclin que certains ont voulus voir arrêté et inversé par la période Thatcher et continuateurs.

Hypertrophie de la finance et mise à la casse de l'outil industriel ont réussis à faire du pays, un gros rien du tout. Ce thème, je l'ai personnellement amplement traité.
Sans compter que le trésor trouvé, le trésor gratuit de la mer du Nord, n'a fait qu'accentuer les tendances de l'ére Thatchérienne.

Là où les auteurs veulent voir une impossibilité des politiques à redresser la situation, il faut voir une impossibilité des politiques à VOULOIR redresser la situation. 
Tout d'abord Churchill, qui par sa politique impériale lancée dans les années 1950, ne veut pas voir le déclin.
La priorité industrielle est accordée à un complexe militaro industriel local, la défense de la livre sterling, une "livre forte", ne convient qu'à la City.
Mais il est faux de dire que c'est le coût de la guerre. Celui-ci a été largement pris en charge par les USA, au travers de la loi "prêt-bail".

L'agressivité britannique dans le monde est de même, proverbiale, les interventions ne se comptent plus et font passer deubeuliou pour un suppôt du pacifisme intégral.
De Suez au Biafra, les interventions britanniques se multiplient. La guerre du Biafra sera pour l'Angleterre un calvaire économique. La Sterling tremble devant la résistance de ce si petit pays (les anglais soutiennent, très coûteusement, le régime du Nigéria).

Le débouché du Commonwealth, largement tiers-mondisé est un débouché commode, et les investissements ne se font pas. L'Angleterre a depuis, plus d'un siécle, un problème d'investissement.

La période Thatchérienne n'était en rien obligatoire. C'est le résultat d'un CHOIX. Ce choix n'était en rien obligatoire.
Mais faire un choix de réindustrialisation, c'est beaucoup plus compliqué que de se préoccuper de "compétitivité".

On a dit que jusqu'en 1980, la Grande Bretagne connaissait la lutte des classes. C'est toujours vrai aujourd'hui. 
Les dirigeants politiques ont tout misé sur la City, mais la City seule, ce n'est rien. Rien sans le Gaz et le pétrole de la mer du Nord, et rien sans la bulle immobilière et les prêts accordés à la population, pour simplement compenser les revenus qu'ils n'ont plus.
On a brisé toutes les oppositions, la santé est prise en charge par le gouvernement, les entreprises ne veulent plus payer de retraites.

En réalité, la réindustrialisation, va s'imposer. Il n'y aura plus ni gaz, ni pétrole, ni City, et pour les investisseurs étrangers, ils vont s'apercevoir que la City est aussi spoliatrice que le pire des régimes communistes : vous me confiez l'argent, je place, je gagne, vous perdez...

Mais, comme le dit Michel Drac, l'important, c'est que le livre viennent de l'avis désormais, des classes dirigeantes. Petit Nicolas, en venant applaudir bruyamment et tardivement un modéle en implosion, passera une fois de plus pour un ... (je vous laisse deviner)...
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A
<br /> @BA<br /> <br /> Ca sent le sapin...<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Troublante liquidation des stock-options chez les grands patrons français.<br /> <br /> Un article de la dernière livraison de l’hebdomadaire "Le Canard enchaîné" relève une situation pour le moins troublante. En pleine euphorie boursière, alors que l’année se termine sur une hausse<br /> de 22 % du CAC 40 et qu’une nouvelle progression de 10 à 15 % est prévue par une majorité des analystes en 2010, la plupart des grands patrons se sont empressé de lever leurs stock-options afin de<br /> les revendre.<br /> <br /> Plusieurs fonds d’investissement, qui ont observé ces mouvements, ont fait de même.<br /> <br /> Ces manœuvres pourraient bien indiquer que nous sommes à l’aube d’un nouveau crash boursier.<br /> <br /> Il s’agit en effet d’un indicateur qui vaut bien les avis d’experts et les plus savantes analyses économiques. Les patrons des société cotées en bourse sont obligés de déclarer à l’Autorité des<br /> marchés financiers (AMF) et aux instances dirigeantes de leurs sociétés les achats ou ventes d’actions auxquelles ils ont procédé.<br /> <br /> - Ainsi, Jean René Fourtou, administrateur de Sanofi-Adventis, et par ailleurs président de Vivendi a, le 11 décembre dernier, acheté 234 782 actions auxquelles lui donnent le droit ses<br /> stock-options, et il les a revendues dans la même journée avec un faible bénéfice.<br /> <br /> - Le président du groupe Danone (et patron le mieux payé de France selon le palmarès du magazine « Challenge ») lève 329 310 stock-options le 14 décembre, qu’il revend lui aussi le même jour.<br /> <br /> - Les dirigeants de la banque BNP semblaient pressés eux-aussi. Michel Pébéreau, président de la banque, lève 79 000 stock-options le 15 décembre. Il s’empresse d’en revendre 62 000 cinq jours plus<br /> tard. Son bras droit, Baudoin Prot, revend 80 % de ses 47 300 stock-options quatre jours après les avoir touchées.<br /> <br /> - Chez Thales, un membre du comité exécutif a revendu, dans la journée, les 10 500 titres qu’il venait d’acquérir.<br /> <br /> - Chez Christian Dior (groupe Arnault-LVMH), le directeur général et un administrateur ont, eux aussi, cédé plus de 80 % des actions achetées quelques jours plus tôt.<br /> <br /> - Idem chez Bouygues, où deux administrateurs ont liquidé illico 90 % de leurs options.<br /> <br /> - Ou encore chez Total, dont un membre du « comité exécutif » s’est défait, en cinq jours, de la totalité des 40 000 actions qu’il venait de se voir attribuer.<br /> <br /> Tout cela dans un ensemble inquiétant, durant la deuxième quinzaine de décembre.<br /> <br /> Est-ce que cette précipitation est annonciatrice de l’imminence d’un nouveau crash boursier ? Il n’est vraiment pas impossible que les analystes optimistes qui, comme l’indique le Canard « sont<br /> aussi bien payés quand ils se trompent », soient dans l’erreur.<br /> <br /> http://www.mecanopolis.org/?p=12309<br /> <br /> <br />
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L
<br /> J'ais certains bon pote communiste, mais se qui me derange c'est que beaucoup ne font que critiquer mais ne propose rien de nouveau a part récuperer l'argent des autres de ceux qui ont eu plus de<br /> chance ou se sont donné plus de peine, je parle pas des voleurs. C'est ca qui me dérange et non pas leur esprit envie de solidarité. je les connaient bien pour vivre dans une de leur ville, le<br /> constat est que si il créent une société a l'image de la ville qu'il ont a gérer, franchement cela ne me convient pas du tout, trop de bétise et trop d'inculture et de propagande.<br /> <br /> M'enfin entre communisme et libéralisme, je ne voie pas de difference, sinon qu'il sont chacun a une extrémité.<br /> <br /> M'enfin je ne suis pas anti jusqu'a les voir disparaitre, mais franchement il tourne en rond avec leur illusions, et moi je préfere faire que de me bercer d'illusion. Et puis au moins ce n'st pas<br /> toujours de la fautes des autres, si je me plante c'est aussi de la mienne.<br /> <br /> M'enfin BA, je trouve que tu fait du super bon boulot avec tes petit article et j'ais bien aimé la mode du "c'est moins prire qu'attendu"<br /> <br /> <br />
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P
<br /> La mort subite de Philippe Séguin par crise cardiaque me semble troublante...<br /> <br /> Non pas qu'une mort naturelle soit impossible... Mais il semble cependant que cet état de fait arrange beaucoup de gens...<br /> <br /> En plus il était sur le point de publier des choses dérangeantes...<br /> <br /> Par ailleurs les morts par arrêt cardiaque se multiplient dernièrement chez les financiers (où ceux en rapport avec les finances...) :<br /> <br /> Wym Duisemberg (retrouvé mort dans sa piscine... ancien patron de la BCE)<br /> Milliardaire Américain<br /> Directeur financier US d'une grosse compagnie...<br /> <br /> Voudrait-on empêcher de parler des gens qui connaissent bien l'état réel des finances... et qui ont une "surface médiatique" certaine... ???<br /> <br /> Serait-ce pour préparer un Endettement Extrême des Etats sans contestation...<br /> <br /> Tout cela me rappelle Pierre Bérégovoy... Ca pourrait faire partie des affaires "troublantes"...<br /> <br /> Qu'en pensez - vous ???<br /> <br /> <br />
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P
<br /> c'est pas impossible en effet. C'est fou la fragilité des financiers en ce moment.<br /> <br /> <br />
B
<br /> Je n'ai jamais voté communiste de ma vie.<br /> <br /> En revanche, je constate que les partisans du libéralisme économique sont contre le communisme ... mais qu'ils sont pour faire payer l'Etat quand ça va mal pour eux.<br /> <br /> Exemple :<br /> <br /> 1- Les partisans du libéralisme économique déposent 3,8 milliards d'euros dans les banques privées islandaises parce qu'ils sont cons (il fallait vraiment être con pour croire à la pub des banques<br /> islandaises ! 15 % d'intérêt ! Mort de rire !)<br /> <br /> 2- Comme d'habitude, les banques privées sont incapables de tenir leurs engagements. Les banques islandaises font faillite.<br /> <br /> 3- Et que font les partisans du libéralisme économique qui venaient de perdre leurs économies ? Ils vont pleurnicher auprès de leurs gouvernements ! Au Royaume-Uni, ils demandent à l'Etat de leur<br /> rembourser leurs pertes !<br /> <br /> De même, aux Pays-Bas, ils demandent à l'Etat de leur rembourser leurs pertes !<br /> <br /> 4- Comme d'habitude, le gouvernement britannique obéit aux partisans du libéralisme économique : il leur rembourse leurs pertes !<br /> <br /> En clair : les contribuables britanniques ont remboursé les pertes subies par ces connards d'épargnants !<br /> <br /> Conclusion : la devise du libéralisme économique, c'est ça :<br /> <br /> " Quand ça va bien, je garde l'argent pour moi et je crache sur l'Etat. Quand ça va mal, je vais pleurnicher auprès de mon gouvernement pour que l'Etat me rembourse mes pertes. "<br /> <br /> Une belle bande de tartuffes.<br /> <br /> <br />
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N
<br /> bonjour a tous ,<br /> <br /> @logique<br /> je te sent un peu anti communiste et je ne suis pas d'accord avec toi . je respecte beaucoup les militants , ce sont en général des gens honnête et droit avec une haute opinion de la nation et de<br /> la solidarité .<br /> <br /> merci Patrick pour ces excellents articles<br /> et bonne année a tous :)<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Tu serait pas un peux communiste BA, chacun fait se qu'il veux, mais le "solidarité" c'est du coco.<br /> <br /> Desolé si je me suis trompé.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Aujourd'hui, l'Etat britannique et l'Etat néerlandais demandent à l'Etat islandais de leur rembourser ces 3,8 milliards d'euros !<br /> <br /> Résultat : le parlement islandais et le gouvernement islandais ont cédé à leur diktat ! Ils ont répondu : "oui".<br /> <br /> Le président Olafur Ragnar Grimsson a sauvé l'honneur. Le président Olafur Ragnar Grimsson a répondu : "non". Il va organiser un référendum en Islande. La question du référendum sera peut-être<br /> :<br /> <br /> "Voulez-vous que l'Etat islandais (c'est-à-dire les contribuables) rembourse ces 3,8 milliards d'euros ?"<br /> <br /> Aussitôt, l'Etat britannique a menacé l'Islande !<br /> <br /> Nous devons être solidaires avec le peuple islandais !<br /> <br /> Solidarité avec le peuple islandais !<br /> <br /> Solidarité avec le président de la République d'Islande Olafur Ragnar Grimsson !<br /> <br /> Honte sur l'Etat britannique !<br /> <br /> Lisez cet article :<br /> <br /> http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=e85e1c3a59783873926920a5f740fb9e<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Argentine : bras de fer entre la présidente argentine et le gouverneur de la banque centrale, Martin Redrado.<br /> <br /> En annonçant l'utilisation de 6,5 milliards de dollars de réserves pour régler la moitié de la dette arrivant à échéance en 2010, le gouvernement souhaitait rassurer les marchés sur sa capacité à<br /> faire face à ces paiements.<br /> L'effet obtenu pourrait être l'inverse de celui recherché.<br /> <br /> "Ce qui s'est passé illustre les risques auxquels continuent de faire face les investisseurs en Argentine et le fait que le retour annoncé aux marchés internationaux risque de ne pas se faire sans<br /> soubresauts", a estimé à Londres Neil Shearing, analyste chez Capital Economics.<br /> <br /> Le prédecesseur de M. Redrado, Alfonso Prat Gay (2002-2004) a, lui, jugé que la Banque centrale "n'avait pas à recevoir des instructions du pouvoir exécutif".<br /> <br /> Plusieurs centaines de ses employés ont manifesté mercredi devant son siège et distribué des tracts sur lesquels on pouvait lire : "Redrado ne s'en ira pas".<br /> <br /> Le gouvernement pourrait être contraint de trouver d'autres sources de financement. Emprunter sur le marché international est pour l'Argentine très cher car une partie de sa dette est en défaut<br /> depuis décembre 2001.<br /> <br /> Buenos Aires a été exclu des marchés des capitaux après avoir décidé, en pleine déconfiture économique, d'interrompre le paiement de la dette.<br /> <br /> Vouloir puiser dans les réserves d'une institution autonome n'est pas dénué de risques. Des créanciers privés, qui ont refusé l'accord de renégociation de la dette de juin 2005 ("holdouts"),<br /> pourraient être tentés de saisir les réserves de la Banque centrale si elles étaient destinées à payer la dette.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=5a8eccbdb0058eab66e7b8359faea4b2<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> @valuebreak<br /> <br /> Il me semble que même en reconstruisant une industrie de relative auto-suffisance on aura pas besoin de toute la main d'œuvre. La productivité industrielle est très élevé denos jours, et les<br /> emplois du tertiaire étaient déjà majoritaire avant les folies du libre-échange généralisé dans les années 70. Si on se fient comme modèle aux pays asiatiques avancés comme la Corée du sud, je<br /> pense qu'il faudra environ un tiers des salariés dans l'industrie pour produire ce que consomme les français. Il ne s'agit pas de détruire tout les emplois du tertiaire mais de rééquilibrer le<br /> marché entre la production et les services.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> @ Patrick : vous parlez souvent de nécessaire réindustrialisation locale en ce qui concerne les économies occidentales ....<br /> <br /> je suis d'accord sur le principe.<br /> <br /> mais ...<br /> <br /> quand en France nous avons à peine 10% des travailleurs qui sont dans la production, y compris agricole, combien de temps nécessaire pour inciter les 90% restants à abandonner les bureaux douillets<br /> de leur activité tertiaire pour se retrousser les manches, salir les mains et supporter les bruits des machines ?<br /> combien d"années pour les former ?<br /> quel délai pour investir le peu de capitaux qui nous reste (ou nous restera après défaut sur notre dette souveraine ?) dans une industrie efficace ?<br /> une, deux, trois décennies ?<br /> une, deux générations ?<br /> <br /> <br />
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P
<br /> non, ça se compte en mois quand on est au chomage. C'est d'ailleurs assez courant en formation professionnel de voir des gens qui abandonnent leur ancien métier.<br /> <br /> <br />
S
<br /> Et encore un fiston qui emboite fièrement le pas de papa : http://www.tdg.ch/fils-laurent-fabius-garde-vue-2010-01-06<br /> <br /> <br />
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P
<br /> "Etats-Unis : une reprise des embauches possible sous "quelques mois""<br /> <br /> Les salaires d'économistes sont bons ? Car pour faire ce genre de prédiction, faut pas avoir fait les grandes écoles :-)<br /> <br /> <br /> "le secteur privé a détruit 84.000 emplois en décembre, soit 42% de moins qu'en novembre".<br /> <br /> C'est moins pire ?<br /> <br /> "C'est moins bon que ce que prévoyaient les économistes, qui tablaient sur 75.000 suppressions de postes."<br /> <br /> Zut encore trompé :-(<br /> <br /> <br /> "Signe encourageant pour l'économie américaine, le secteur tertiaire, pour lequel travaillent plus des trois quarts de la main-d'oeuvre employée aux Etats-Unis, a créé plus de postes qu'il n'en a<br /> détruit (12.000 créations d'emploi nettes), pour la première fois depuis mars 2008. Cette contribution positive a été effacée par le secteur industriel, où les destructions d'emplois ont augmenté<br /> de 9% pour représenter 96.000 licenciements secs."<br /> <br /> Bref la désindustrialisation continue (voir augmente de 9%) et on a du mal a créer des services...<br /> <br /> Faut vraiement y croire ou etre payé pour écrire ce genre d'articles.<br /> <br /> <br /> http://www.lesechos.fr/info/inter/300401774-etats-unis-une-reprise-des-embauches-possible-sous-quelques-mois-.htm<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Voilà pourquoi la France va perdre, pour se retrouver au même niveau que l'Angleterre, mais pour d'autres raisons. En Angleterre c'est avec les démagos conservateurs, et en France c'est avec les<br /> démagos du "social". Autel sur lequel on sacrifit ttes nos pépites.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Petit Nicolas, je crois que là dessus comme sur le reste on sait tous pour quoi il passe.<br /> Mais j'aurais une question sur la désindustrialisation de la GB. Une évidence si on compare à l'Allemagne par ex. Mais par rapport à la France, la part de l'industrie dans le PIB est à peu près la<br /> même. Je veux bien que les hydrocarbures aident la GB à ce niveau là, mais ne sommes nous pas finalement dans une situation aussi critique qu'eux à ce niveau ?<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Pour une fois, le trucage statistique peut nous rassurer. En France la baisse de l'industrie dans la VA est surtout du à l'externalisation de pas mal de fonctions,  et non à un secteur<br /> financier hypertrophié.<br /> L'exemple type est la maintenance : intégrée il y a 40 ans, externe aujourd'hui. Et elle pése sacrément lourd.<br /> <br /> <br />
N
<br /> Voilà que les branleurs de l'UNEF s'emparent du sujet, et se mettent du coté d'alain Minc et de françois Pinault. C'était prévisible !!<br /> <br /> On veut casser tout ce qui marche encore à peu près bien en France au nom du "social".<br /> <br /> L'UNEF pour l'enseignement supérieur, c'est comme le DAL pour le logement et SOS Racisme pour la fra-ter-ni-té chère à ségolène royal: les premiers veulent baisser le niveau des élites (des élèves<br /> plus fort n'ont pas le droit d'être plus forts que d'autres élèves, de se distinguer, au nom de l'égalitarisme), les deuxièmes s'attaquent au droit de propriété (faire des HLM partout et éliminer<br /> les petits propriétaires, toujours au nom de l'égalitarisme) et les derniers veulent éviter tout débats sur les grands choix du peuple français (ils demandent l'arret immédiat du débat sur<br /> l'identité nationale).<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Grandes écoles: l'Unef veut un "débat"<br /> AFP<br /> L'Unef, première organisation étudiante, a appelé aujourd'hui le gouvernement à ouvrir "un débat national sur la place et le rôle des grandes écoles dans notre système d'enseignement supérieur",<br /> après la polémique sur l'accueil de 30% d'étudiants boursiers en leur sein.<br /> <br /> Dans un communiqué, l'organisation réclame ce débat "sans lequel la démocratisation de l'enseignement supérieur restera lettre morte et la polémique actuelle sans lendemain".<br /> <br /> "La partition historique de l'enseignement supérieur français entre grandes écoles sélectives qui fonctionnent en vase clos et les universités est en elle-même facteur de reproduction sociale",<br /> déplore l'Unef, jugeant "le temps venu de réformer en profondeur le mode de formation des élites en France".<br /> <br /> "Cette situation conduit les élites à se reproduire entre elles à l'écart de l'université et de la recherche. L'Unef demande la fin du monopole de fait des grandes écoles pour la formation<br /> d'excellence dans certains secteurs (gestion, administration, ingénieurs) et l'intégration de ces formations au sein des universités. La revalorisation de l'université est à ce prix",<br /> ajoute-t-elle.<br /> <br /> L'Unef demande aussi "à court terme l'intégration des classes préparatoires au sein des universités et juge nécessaire le rapprochement des grandes écoles de l'université".<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Pinault et Minc sont vraiment les chantres du politiquement correct, avec leur "indignation" sur le "social": en fait ils sont du même coté que les crétins démagos de SOS Racisme ou du DAL<br /> (Augustin Legrand). Dans les deux cas on veut sanctionner les plus méritants.<br /> <br /> Heuresement qu'il y a encore quelques gens qui resistent à la baisse du niveau dans tous les domaine au nom du "social", comme Valérie Pécresse ou la Conf. des Gdes Ecoles dans ce cas précis (même<br /> si ces derniers ne sont eux-mêmes sont pas exemplaires et labélisent parfois des écoles de merdes parcequ'elles donnent des sous, mais ce n'est encore pas la majorité).<br /> <br /> Mais que peut Valérie Pécresse face à cet océan de démagogie ambiante, porté par la gauche, les socialistes, et qui déborde aussi a droite avec sarkozy/kouchner ??<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Le rejet par la Conférence des grandes écoles d'introduire un quota de 30% de boursiers dans leurs effectifs provoquent de vives réactions d'indignation. Le projet du gouvernement s'en trouve<br /> renforcé.<br /> Paradoxalement, les grandes écoles ne pouvaient pas rendre un meilleur service au gouvernement en rejetant son projet d'introduire un quota de 30% de boursiers dans leurs effectifs. D'autant que le<br /> motif invoqué par la Conférence des grandes écoles (CGE), à savoir que cette mesure «amènerait inévitablement une baisse du niveau moyen», est très politiquement incorrect.<br /> Les réactions vis-à-vis de l'organisme ne se sont pas faites attendre, sont très vives et quasi unanimes. En effet, cette prise de position a été qualifiée d'« antisociale » par le patron de<br /> l'Institut d'études politiques de Paris, Richard Descoings, le premier à avoir ouvert son école, en 2001, à des étudiants venant de zones d'éducation prioritaires. Le commissaire à la Diversité et<br /> à l'Egalité des chances, Yazid Sabeg, ainsi que SOS Racisme ont jugé ce refus « scandaleux ». Alain Minc et François Pinault s'étonnent dans Le Monde de ce jeudi "que dans la société contemporaine,<br /> on puisse être aussi réactionnaire". Ils disent même avoir eu "un haut le coeur" en lisant la réaction de la CGE, et affirment refuser qu'un concours passé à 20 ans "fixe à jamais une hiérarchie<br /> entre jeunes Français". Selon eux, "l'équilibre de la société passe par le rétablissement de la promotion sociale et à cette aune-là le respect absolu des modes de recrutement traditionnels est<br /> suicidaire".<br /> Actuellement, les écoles d'ingénieurs comptent dans leurs rangs en moyenne 23 % de boursiers. Mais le chiffre chute à 11 % dans le cas de Polytechnique. Et à 12% à l'Essec ou à HEC pour les écoles<br /> de commerce. Parallèlement, plusieurs écoles s'échinent à attirer des recrues moins traditionnelles. Ainsi, l'ENA, école nationale d'administration qui forme les futurs hauts fonctionnaires et<br /> responsables politiques, a ouvert en septembre une prépa destinée à former des jeunes talents d'origine modeste au concours d'entrée.<br /> Reste que même la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, se dit opposée à la méthode des quotas. Elle considère en effet que les établissements doivent plutôt « changer leurs<br /> méthodes de recrutement pour prendre des jeunes qui ont de la valeur ».<br /> La polémique lancée autour de cette proposition pourrait amener le gouvernement, en recherche de popularité, à s'en servir comme outil de relance de l'ascenseur social.<br /> latribune.fr<br /> http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20100106trib000458805/les-grandes-ecoles-critiquees-pour-leur-refus-de-quotas-de-boursiers.html<br /> <br /> <br />
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L
<br /> N'oublions pas de se rappeller qu'il, le nain, c'est aussi servi des idées du FN. De quelle extréme il se servira se coup ci ?<br /> <br /> <br />
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