Printemps des peuples et fuck the bank...
8 Mars 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Pour payer, il faudrait encore avoir une dette, ce qui n'est pas le cas.
On demande au peuple islandais de payer la dette des autres, dont il n'est en rien responsable, parce que des naïfs et gogos voulaient se gaver de taux d'intérêts supérieurs de 50 % à ce qu'ils pouvaient trouver ailleurs.
Mais on voit que les durs anglos et hollandais se sont considérablement ramollis.
S'il venait aux islandais la volonté de répudier, non pas l'escroquerie qu'on tente de leur mettre sur le dos, mais la totalité de leur dette, que se passerait il ?
La solution : les agences de notation noteraient AAAAAAAAAAA+++++++++++ les nouveaux emprunts.
En effet, le pays est en excédent extérieur et il vient déjà de faire faillite.
Quand aux responsables qui ont profité des dénationalisations, on peut les classer en deux catégories (qui peuvent se confondre se confondent totalement), ceux qui paient moins de 50 % du prix réel, et ceux qui ne paient jamais.
Le plus célèbre et le plus haï est Khodorkovski (très aimé à Bruxelles), qui emprunta 100 millions de USD pour acheter ce qui en valait 12 000, et qui n'en paya pas le premier Kopeck.
Comme maintenant, le pillage des classes populaires, de plus, s'étend sur les classes supérieures, et qu'elles ont mauvais caractère (elles se croient irremplaçables, faut il être niais !), le devenir devient explosif.
On voit la foule en Grêce qui perd toute prudence, et qui attaque les "forces de l'ordre".
Frédéric Lordon, lui, envisage une solution maximale : fermer la bourse, devenue complètement inutile mais aussi nuisible et rappelle la période des 30 glorieuses : 6 % de croissance et bourse croupion.
Il faut dire que tout étant nationalisé ou presque, en occident, son utilité était restreinte.
"Il est grand temps de se désintoxiquer de l’idéologie des « compétents », dont l’incompétence est pourtant spectaculairement démontrée jour après jour, mais dont il faudrait néanmoins satisfaire toutes les exigences sous la menace de les voir partir. "
Là, je suis contre l'avis de F. Lordon. Pourquoi les envoyez se faire foutre ailleurs, alors qu'on peut les inviter à jouer. On peut leur demander si ça leur dirait, une partie de "Dexter" ? (Jeu avec croisière à gagner).
Toujours est il qu'un système économique avec une seule catégorie de gagnants, les milliardaires, ça fait pas beaucoup d'appui populaire.
Autre nouvelle inaperçue, en Suisse : le projet de baisse des retraites a été rejeté à 70 %. Les financiers, qui présentaient le projet comme incontournable, n'ont plus aucun crédit.
Quand à ne plus payer ses dettes, tout le monde peut comprendre que ce n'est une punition que pour le prêteur, d'ailleurs, le monde des affaires fonctionne aisément avec les règles de faillites, que ce soit en France, ou ailleurs aux USA, avec le chapitre 11. A force de trop demander, ils vont rendre cette solution évidente, obligatoire.
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