Prix Nobel et "choc de compétitivité".
15 Octobre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Qu'est ce qui est commun entre le Prix Nobel attribué à L'union Européenne, et le "choc de compétitivité" ? Dans les deux cas, le ridicule ne tue pas.
Prix Nobel de la Paix à l'UE ? Alors que les peuples sont au bord de la révolte sociale ?
L'UE n'est en rien responsable de la paix. D'ailleurs, elle n'a résolu aucun conflit en cours, ni Irlande du Nord, ni Pays Basque, ni Corse. On n'a pas à la créditer de la résolution d'autres conflits, les deux guerres mondiales s'en sont chargées.
D'ailleurs, les membres de l'UE sont directements responsables de ce qui est arrivé en Yougoslavie, ils ne se sont pas privés, d'ailleurs, de souffler sur les braises...
Quand au Kosovo, l'UE était un agresseur, comme ses membres sont des agresseurs dans bien des conflits, dont le dernier en date est la Syrie.
Les dirigeants de l'UE se félicitent de la mesure, comme naguère on félicitait Brejnev pour sa éniéme décoration, et les autres dirigeants de la planète se paient leur tête...
Rien de tel pour passer pour des connards et des jobards.
Pour ce qui est du "choc de compétitivité", il est clair que ce choc, de 40 milliards, est un transfert, sans aucune contre partie, de 40 milliards, d'entreprises,
sur les ménages, aboutissant, au plus, à une baisse de prix de ... 2 %.
Ce niveau de baisse de prix, d'ailleurs, est absolument risible, et les entreprises dans le secteur productif, négocient chaque jour, avec des variables de marges beaucoup plus importantes.
Ce serait donc une goutte d'eau, qui profiterait, d'ailleurs, pour la plupart, à des entreprises non productives, tertiaires, donc, sans effet sur les exportations, mais avec un effet bien réel
sur la consommation.
Il semblerait donc qu'Ayrault, pas bien dans les cercles du sérail, échappe encore aux codes. En ne se pliant pas à toutes ses exigences.
En réalité, ces 40 milliards se retrouveraient à un seul endroit, dans le bénéfice des entreprises. Point.
Cela ne correspond qu'à un "encore" de la classe patronale, qui oublie immédiatement les cadeaux d'hiers, pour parler des cadeaux de demain.
D'ailleurs, les entreprises industrielles n'ont elles pas massivement bénéficié de la suppression de la taxe professionnelle ? Et qu'est ce que cela a changé ? Rien !
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