Psychiatrie profonde et sévère ; les sondages...

Sur "le Figaro", comme sur "Le Monde", on sonde.

Et les résultats sont éloquents.
Sur le Figaro, 50 % font confiance au couple franco allemand, pour résoudre la crise de la dette...

Sur le Monde :

- à 43 %, il faut sauver l'euro, là, c'est grave,

- à 24 %, il n'est pas menacer, là, c'est incurable,

- son existence est menacée, ce ne serait pas une mauvaise chose... Enfin quelques uns qui ont quelque chose dans la cervelle...

En même temps, quand quelque chose a été trop loin, la mécanique de remise à niveau peut être impitoyable.
La Thaïlande le vit actuellement. " Bangkok sacrifie ses faubourgs pour se sauver des eaux ."

Dans un cas, la nature, dans l'autre la politique et l'économie ruine les tours de Babel.

Le mandat du ciel est clair. La confiance est retirée à la dynastie.

Comments

[BA]

Les pays de la zone euro planchent en parallèle sur un chantier beaucoup plus vaste : une participation nettement plus importante que prévu des banques dans le cadre du second plan d'aide à la
Grèce, décidé dans son principe en juillet et portant sur des prêts publics de 109 milliards d'euros.

Selon un rapport de la troïka des créanciers de la Grèce (UE, FMI et BCE) remis aux ministres, dont l'AFP a obtenu copie, il faudra que les banques acceptent une dépréciation (décote) de 60 % de
leur créances si l'on veut que le montant de 109 milliards d'euros reste inchangé.

Avec une décote à 50 %, le FMI et les Européens et le FMI devront augmenter leurs financements à 114 milliards d'euros, selon les calculs du rapport.

Et selon une source diplomatique, les ministres des Finances ont de facto entériné les conclusions. "Au moins 50 % sont nécessaires" pour la décote, a-t-elle souligné. C'est sur cette base que se
tiennent désormais les négociations avec les représentants du secteur bancaire, censées aboutir au plus tard lors d'un sommet décisif de la zone euro le 26 octobre.

Reste à savoir si les banques accepteront volontairement de subir ces nouvelles pertes de grande ampleur. En juillet, leur "effort" avait été fixé à seulement 21 %.

http://www.romandie.com/news/n/Les_banques_doivent_se_preparer_a_de_lourdes_pertes_sur_la_Grece221020110110.asp

[BA]

L'Union européenne au bord de la crise de nerfs.

La crise de la dette met à rude épreuve la cohésion de l'Union européenne, avec non seulement des divisions croissantes entre pays latins et nordiques sur la marche à suivre, mais aussi un vif
mécontentement des pays de l'UE non membres de l'Union monétaire, tenus pour quantité négligeable.

Nerfs à fleur de peau et phrases assassines en bouche, les dirigeants de l'Union européenne sont au bord de la rupture et le double sommet convoqué à Bruxelles pour tenter de sauver l'euro
s'annonce mouvementé, selon plusieurs diplomates.

Deux clans s'affrontent : les "Latins" qui affichent les dettes les plus élevées et les "Nordiques", riches et peu enclins à payer.

Le premier réunit les Italiens et les Espagnols, rangés derrière la France.

Le second unit les Pays-Bas et la Finlande, ralliés à la cause de l'Allemagne.

Les autres Etats sont peu ou prou exclus. A commencer par ceux qui ne sont pas encore membres de la zone euro. La Pologne, qui préside les réunions ministérielle de l'UE, vit très mal cette
situation. Agacés, ses partenaires lui ont signifié que ne pas être membre de la zone euro disqualifiait Varsovie pour les réunions sur la monnaie.

Olli Rehn, commissaire finlandais en charge des Affaires économiques, s'est inquiété de ces divergences entre "le Nord, où il y a une certaine fatigue à vouloir aider, et le Sud, où il y a une
certaine fatigue à poursuivre les réformes nécessaires".

Les deux temps du double sommet de Bruxelles, dimanche et mercredi, doivent permettre de régler les modalités de l'aide financière à la Grèce, au bord de la banqueroute, de finaliser les modalités
d'action du "Fonds monétaire européen", et de renforcer les banques de l'UE, dont les actifs sont plombés par les titres de dettes souveraine émis par la Grèce, l'Italie et l'Espagne.

"Tout le monde est d'accord sur les actions à mener, le problème est comment le faire et là, plus personne n'est d'accord", a résumé un négociateur sous couvert de l'anonymat.

La situation d'impasse a fait craquer vendredi le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker: "L'impact à l'extérieur est désastreux" pour l'UE.

"Nous ne donnons pas vraiment l'exemple éclatant d'un leadership qui fonctionne bien", a-t-il déploré.

L'analyse est partagée par nombre de négociateurs. Depuis le début de la crise, "la tragédie, c'est que nous arrivons toujours trop tard avec des solutions qui se révèlent inefficaces une fois
adoptées", a confié l'un d'eux.

La multiplication des réunions sans lendemain est également critiquée. "J'aurais préféré que nous n'ayons pas eu besoin de deux rendez-vous, dimanche et mercredi, et que nous ayons pu nous mettre
d'accord sur une solution globale dimanche", a confessé Jean-Claude Juncker.

Le camp des "Latins" ne décolère pas contre la chancelière allemande Angela Merkel, accusée de "dicter le tempo et d'imposer de mauvaises recettes", selon les mots d'un diplomate.

"Que veulent-ils ? Encore plus de sang", a grincé un de leurs représentants dans une allusion au manifestant mort jeudi après de violentes manifestations à Athènes.

Les pays du Nord dénoncent, eux, "l'autisme" des "Latins" qui refusent les mesures d'austérité imposées par leur mauvaise gestion.

L'Italie est dans leur ligne de mire. "Nous attendons de l'Italie l'annonce de mesures supplémentaires", a lâché, sans plus de précisions, le ministre néerlandais des Finances Jan Kees De
Jager.

Silvio Berlusconi est conscient des attentes et veut se présenter à Bruxelles avec "quelque chose à mettre sur la table" pour rassurer ses homologues, a annoncé l'agence de presse italienne
Ansa.

"Nous sommes condamnés au succès", répète inlassablement le président de l'Union européenne, le Belge Herman van Rompuy.

"C'est certain, nous arriverons à des solutions dimanche. Mais il faudra qu'elles soient significatives et crédibles pour éviter que les marchés nous massacrent lundi", a commenté un haut
responsable européen, très pessimiste sur l'issue de ce "sommet en deux phases".

http://www.boursorama.com/actualites/l-union-europeenne-au-bord-de-la-crise-de-nerfs-0aed0c5d850666538a692bf9df4867cb

[Roger Nimo]

Quand un COCO notoire écrit une phrase comme celle lá :

"Le mandat du ciel est clair..." alors là ça devient vraiment trop bon ou trop grave selon la sensibilité du lecteur mais on sent que va y avoir du sport

[laurent b]

Grèce : les membres européens de la troïka rendent un projet de rapport au ton alarmant

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201705526191-grece-les-membres-europeens-de-la-troika-rendent-un-projet-de-rapport-au-ton-alarmant-237029.php

[simplet]

Ce qui relève de la psy également:
/www3.telepac.agriculture.gouv.fr

Les bénéficiaires de la PAC en France:
exemple Roederer 2.132.000; Nestlé 453.800; ONF 1.233.000, etc, etc...
Grands groupes et industries agro, syndicats, etc..
Depuis novembre 2010, le nom des récipiendaires privés genre Windsor et c° ne sont plus publiés.

Et le paysan dans cette loterie? Il lui reste la corde, le fusil à crédit ou l'amour dans les prés...

On comprend mieux l'attachement profond de nos zélites pour l'Europe. C'est en tout cas pour l'amour des peuples unis.

[fabrice]

Les Français ne sont ni cons, ni mous, juste lent à démarrer. Mais le jour où la coupe sera pleine, certains risquent d'ètre facheusement surpris.

[logique]

il n'y a pas que le mémoire qui sert de repéte a l'évolution des espéces, le capacité de conpréhension est tout aussi importante est c'est surement là aussi que la majorité de l'espéce a encore des
progrés a faire :) :)

Un cerveau cela ne sert a rien si il n'y a ni mémoire ni fonction d'analyse.

[simplet]

Les Français ne sont pas hypnotisés, ils subissent tous les jours un lavage de cerveau.
Deux mois de propagande socialistes pour les ou des primaires.
Deux mois de propagande socialiste.
S'il fallait voter demain, ce serait Hollande le gagnant.
Ensuite, l'essentiel à venir dans les débats médiatiques, ce sont les élections et la politique politicienne.
Point ou très peu d'avis censés sur la politique européenne, sur l'euro, sur l'économie, sur l'attitude américaine... Quelques avertissement sur le sort certains des banques, mais surtout sans
effaroucher les futurs payeurs.
Ceux-ci ne demandent peut-être pas mieux?
Il est tellement plus confortable de regarder sans réfléchir BHL se mettre en valeur, Minc, Cohen, Copé, Moscovici et Attali donner des conseils.
Voir et se gausser des turpitudes de DSK.
Le politiquement correcte, les bobos geignard et généreux avec le blé d'autrui ont encore de beaux jours devant eux.
Les mouvements dits humanitaires, antiracistes, ceux-là même qui érigent un nouveau mode de censure en disqualifiant tout Patriote ou Français fier de ses origines, exigent des excuses,
entretiennent une rente en nous culpabilisant depuis soixante ans, entretiennent ce climat, cette torpeur pour leur seul profit.
Du cinéma, de la propagande contre les Nations, du suicide!
Le retour de la République?
C'est pas pour demain, ni pour 2012!
Il faudra que le ventre ait faim, pour retrouver le bon sens républicain avec le couteau bien affûté.

[Allo]

Bon, sans être aussi agressif que Christophe, il faut bien avouer que la majorité des français s'en foutent de la situation économique.

"On ne peut plus revenir en arrière" etc, de fait la situation actuelle, la réalité économique et politique s'en fout aussi de ce que les gens pensent ... ça se passe c'est tout.

Oui en Grèce les manifs sont des manifs de bisounours même si "ça en jette à la télé", le fait est que la situation et l'avenir qui en découlera dépasse l'entendement.

Le commun des mortels ne lis plus, les bibliothèques sont vides (et j'ai que 30 balais), ne fait plus ou peu de sport, même les salles de sport sont pas très fréquentées (dans l'un comme dans
l'autre je suis assez souvent tout seul ^^)
Des gens avachis devant la téloche, mangeant n'importe quoi, faisant "des boulots qu'ils détestent pour acheter des merde dont ils n'ont pas besoin".

Le futur est triste ... mais selon mon sondage 90% s'en fout.

[christophe]

Le mandat du ciel ? Avec pour preuve un sondage... qui montre justement que le populo est totalement hypnotisé ?

C'est quand même étonnant.

Parlez autour de vous. A votre boulangère, au chauffeur de taxi. Ma spécialité ce sont les chauffeurs de taxi.

Mon sondage perso est sans appel : entre ceux qui s'en tapent totalement, et ceux qui vous sortent, comme le diable sort de la boîte, la redoutable doxa ("impossible de revenir en arrière", "le
protectionnisme vous n'y pensez pas", "l'euro nous protège" etc.)... eh bien il n'y aucune espèce de remise en cause sérieuse du système.

Et certainement pas la volonté de retirer le mandat.

Voilà la réalité du populo.

Le ensuite le populo il vote Sarko ou Hollande, le réenchanteur.

Quand allez vous comprendre patrick, bon sang !

Ah oui, on me signale dans mon oreillette, 1 mort en Grèce... Entre des militants PC.. et les black blocks. Tu parles d'un soulèvement populaire violent contre le système.

Fromage ou dessert ? Sarko ou le Rééchanteur ?
;-)

[laurent b]

Pour le patron de la Commerzbank, la Grèce doit se déclarer en faillite

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/10/21/pour-le-patron-de-la-commerzbank-la-grece-doit-se-declarer-en-faillite_1591692_3214.html

Si c'est un banquier qui le dit

[laurent b]

Les précaires, cœur de cible de la réforme des indemnités maladie

Alors qu'elles étaient jusqu'ici calculées sur la salaire brut (50 % du brut pour les indemnités maladie, 60 % pour les accidents du travail), elles seront calculées en 2012 sur le montant du
salaire net, comme pour les indemnités maternité. Le taux passera ainsi à 60 % du net pour la maladie, 80 % pour les accidents du travail inférieurs à 29 jours. Pour les salariés qui bénéficient
d'un complément de l'employeur dans le cadre de leur convention collective ou de contrats de prévoyance, ce changement devrait être indolore. Selon le gouvernement, plus des trois quarts des
salariés seraient dans ce cas.
Mais pour les autres, souvent employés des plus petites entreprises, le droit du travail ne prévoit un complément de l'employeur pour atteindre 90 % du salaire brut qu'au-delà de huit jours d'arrêt
maladie, et uniquement pour les salariés qui ont plus d'un an d'ancienneté. Au-delà de trente jours d'arrêt-maladie, l'indemnité totale n'est plus que de 66 % du brut. "Cette mesure sera concentrée
sur les salariés des TPE", critique ainsi la CGT dans un communiqué

http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/23/les-precaires-coeur-de-cible-de-la-reforme-des-indemnites-maladie_1576647_823448.html#ens_id=1567728

[BA]

Vendredi 21 octobre 2011 :

Le quotidien allemand "Financial Times Deutschland" a abandonné l'euro et a utilisé les monnaies nationales européennes dans son édition de vendredi, dans le but de montrer qu'"on ne peut pas
revenir en arrière". Tous les articles ont été traités de la sorte.

http://www.romandie.com/news/n/Mark_francs_et_couronnes_font_leur_retour_dans_un_journal_allemand211020110910.asp

"On ne peut pas revenir en arrière"

Vous avez lu cette phrase ahurissante, vous, les Républicains ?

"On ne peut pas revenir en arrière"

C'est exactement ce qu'expliquait le roi Louis-Phillipe au début de l'année 1848. Mais Louis-Philippe a été balayé, et la France est revenue à la République.

"On ne peut pas revenir en arrière"

C'est exactement ce qu'expliquait Napoléon III au début de l'année 1870. Mais Napoléon III a été balayé, et la France est revenue à la République.

"On ne peut pas revenir en arrière"

C'est exactement ce qu'expliquait Pétain au début de l'année 1944. Mais Pétain a été balayé, et la France est revenue à la République.

Quand on s'engage dans une impasse, on peut toujours revenir en arrière.