Quand on est C... on est C...
16 Avril 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Certains avaient fait une bêtise, ils ont compris, et renoncent.
Ils palperont l'indemnisation -très coquette- de l'état et pourront s'estimer heureux. Après Xynthia, il est sûr que la plupart des pavillons touchés ou menacés ont une valeur intrinséque égale à zéro.
Là, on peut s'interroger sur la santé mentale des personnes qui s'acharnent. Ils préfèrent défendre un bien devenu sans valeur et qui mieux, menace leur vie, plutôt que d'être bon joueur et de ramasser une mise inespérée, finalement.
Car il faut être clair. Si certains n'ont pas été touchés cette fois, ce sera pour la prochaine ou celle d'après. C'est peut être des amateurs de sensations fortes. Ou des suicidaires.
Mais du côté gouvernement, on fait de son mieux pour se décribiliser complétement. D'abord, il est un peu fort de café de vouloir indemniser sur une base qui n'a plus rien à voir avec la réalité.
Après tout, en quoi un propriétaire a plus de priorité sur les finances publiques, qu'un rmiste, par exemple ? (le montant, 250 000 euros, c'est plus de 45 années
d'ASS).
On voit donc le travers : il n'y a pas d'argent pour ceci ou cela, mais il n'est pas question de ne pas garantir la propriété, ni le rendement, espéré ou supputé.
Quand aux élus des communes du littoral, on peut s'étonner qu'ils "organisent la résistance". Ils devraient, à l'heure actuelle, être en train d'organiser leur défense.
51 morts, ce n'est pas rien.
Mais comme la justice a toujours la main légère pour le meurtre de classe (c'est ça, finalement, l'homicide involontaire) du au "bizness" (ça fait un peu "parrain"), ça n'ira sans doute pas plus loin.
Les peines -et les indemnisations- pour meurtre causé par automobile, ne se sont durcies et n'ont été augmentées, que quand l'automobile est devenu un produit de masse et non l'apanage de l'élite.
Les juges sont toujours plus durs avec les pauvres qu'avec leurs copains du rotary.
En outre, on peut faire remarquer aux élus locaux, que si ils veulent des travaux de protection contre la mer, qui ne leur bénéficient qu'à eux, ils devraient donc, en toute cohérence, les financer.
Sans doute certains partiront ils, sans doute certains resteront ils. Mais l'évolution des zones restantes, l'évolution humaine (et la chute de l'immobilier), leur feront certainement regretter de ne pas avoir accepté.
Mais peut être, la prochaine fois, n'y aura t'il pas d'état capable de les exproprier, ni d'assurances capables de les couvrir.
C'est ce qui se passe dans le tiers monde. En 1856, lors des crues, des villages entiers furent rasés, et les habitants n'eurent droit qu'aux aumônes.
La Chapelle sur loire passa de 3500 à 250 habitants...
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