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Que faire ? II

9 Avril 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

J'ai lu quelques réactions sur mon article, et elles me permettent de mettre quelques points sur les I et quelques traits sur les barres.

Certains sont agressifs, une agressivité d'essence religieuse, puisque je remets leur dogme en question.

 

Tout d'abord, l'anticommunisme primaire, ça commence à faire vieux con. L'URSS est morte il y a presque 20 ans, il serait temps de regarder la vérité en face, et voir, sans idéologie, ce qui a conduit à son effondrement.

Pour ça, je renverrais au texte de Dimitry Orlov, le retard d'effondrement. Pic pétrolier et hypertrophie militaire sont des raisons suffisantes, auquels j'en rajouterais une autre, le caractère continentale de l'économie.

Un texte du début du XX° siécle parlant des maux de la Russie avait était republié à peine modifié dans les années 1970. Les maux étaient prééxistants, et structurels.

 

Ce n'est pas pour rien, si les économies dominantes connues depuis 7 siécles ont toutes pour centre, un port : Venise, Anvers, Amsterdam, Londres, puis NY.

Cela aussi donne des traits de développements.

Ces économies plaident pour le marché, puisqu'elles le contrôlent.

Les états continentaux sont plutôt colbertistes et pratiquent le substitut d'importations.

Chaque pas en économie continentale est un effort incroyable. Les voies de communications des thalassocraties ne nécessitent qu'une seule chose : la maitrise maritime.

Une flotte dominante, quelques bons ports, des points d'appuis. On peut contrôler beaucoup de choses.

Esclavagiser complétement la Pologne, par exemple, à partir du 18° siécle pour les marchands hollandais, à travers le port de Gdansk.

 

En outre, en ce qui concerne l'économie internationale, on saura très vite désormais si elle a un quelconque mérite à part s'appuyer sur le pétrole. Même l'EIA reconnait le pix pétrolier désormais.

On va voir si le marché, le commerce international et la mondialisation peuvent vivre sans pétrole bon marché ét abondant.

 

Certains barbares sacralisent la propriété, qui c'est bien connu est le fruit de l'effort et du mérite.

Les rémunérations délirantes se sont retrouvés dans l'immobilier, les emprunts d'états et il y a queqlues années, dans les marchés actions.

Quelle imagination débordante ! Tout dans la rente. Mais le petit problème qu'on a remarqué pour les actions (Cac à 6900 il y a dix ans, et à 4000 aujourd'hui), peuvent se retrouver dans les obligations et l'immobilier.

Déjà, être propriétaire immobilier, c'est bien, mais la demande est d'être propriétaire d'un bien qui progresse sans cesse.

Là, on est mal.

Pour ce qui est du locatif, c'est bien aussi, à condition d'avoir du locataire -solvable de surcroit-, à se mettre sous la dent. En 10 et 20 ans, j'ai vu des marchés immobiliers, certes petits, complétement déstabilisés. D'un taux d'occupation de 100 %, on passe à une attente de locataire exigeants, pendant un an... ou plus. Ton appart n'est pas refait ? dégage ! Classe énergétique ? Trop basse, dégage ! Loyer ? Trop cher, dégage !

 

Bien sûr, ce niveau de maturation n'est pas atteint dans les gros marchés. Mais on ne s'en tire plus à la S. Pizza, en ripolinant pour trois sous. Quand la métastase est passée au stade supérieur, il faut passer au lourd.

Là, on a gagné le droit de dépenser beaucoup d'argent pour passer en BBC ou en passif, et on a gagné le droit de payer les impôts locaux (faut bien payer pour la fin de la  taxe professionnelle).

Avec de l'argent qui sort, et celui qui devait rentrer, qui ne rentre plus, dans un contexte de prix trop chers, le point d'arrivée va vite être trouvé.

 

C'est donc le pied d'être propriétaire. Et quand vous occupez vous même, vous vous apercevrez vite que la théorie a ses limites : les dépenses d'entretiens, ça commence tout de suite, et c'est de plus en plus lourd.

 

Pour ce qui est des très saintes assurances vies, c'est simple, elles sont truffés de bons d'états.

Elles endossent donc tous les risques souverains.

Les impôts que les plus aisés ne veulent jamais payé, eu égard à leur rang, se retrouvent dans l'endettement et dans les clashs et faillites à répétitions dont le 18° siécle était spécialiste.

Comme le disait Braudel, la crise, c'est l'aboutissement de l'enrichissement de quelques uns. Une redistribution sauvage et douloureuse.

La défaillance des états est une chose courante, et les thurifaires du système actuel, tout à leur admiration des USA (une merde dans le stars and stripes les émerveillent), oublient et veulent oublier une chose. Les 2/3 de la monnaie mondiale, sont celle d'une puissance dont la cour suprême a reconnu le droit général à la faillite (y compris l'état fédéral), dans l'arrêté dit "du comté d'Orange" (très riche comté, mais toujours à la tête des innovations financières).

 

De toute façon, les riches de notre époque sont avant tout des naïfs. Mettre la fortune dans une chose qui n'a même pas tous les attributs de la monnaie, c'est farfelu. La fonction de réserve de valeur n'est pas assurée.

 

Question tranches d'impôts, il faut remettre aussi les pendules à l'heure. Une tranche d'impôt confiscatoire, n'a pas vocation à être rentable, elle a vocation à dissuader.

Les régimes qui durent sont ceux qui jugulent les processus d'enrichissements de la classe dirigeante.

 

Bien sûr, ils vont répondre "motivation" et "mérite".

"Dans n’importe quelle ville moderne, si ceux qui gagnent plus de 1 million de dollars par an cessaient tout à coup de travailler, il faudrait des semaines avant que cela se remarque, mais si tous ceux qui gagnent moins de 50000 dollars s’arrêtaient soudainement, ce serait le chaos et l’effondrement total de la vie urbaine en quelques jours ".

 

Les places sont prenables par des gens qui seraient heureux de gagner une petite fraction de ce que touche les excellences.

Mais j'ai vu aussi un délire nobiliaire. L'ingénieur qui disait qu'il le valait bien par ce qu'il se défonçait.

En réalité, pour être ingénieur, avant le bac, il est nécessaire de rien foutre (mais de réussir le bac brillamment), après quoi, on subit la coûteuse formation (payée par l'état) pendant laquelle on travaille effectivement 2 ans. Après quoi, on rentre en école d'ingénieur (surnommée la maison de retraite, après ces deux ans).

 

NB : il y en a qui ont bien mieux travaillé qu'eux, sans arriver aussi haut. Avoir une prédisposition en maths, c'est cours comme mérite.

Nul besoin d'accuser l'état de ses propres insuffisances de caractère, ni de son manque de culture, ni de son manque de vécu.

 

Pour ce qui est des créateurs de richesses, ils ont plus souvent des CAP que des bacs + 5. Mais souvent, eux ils savent qu'ils vivent dans un monde où le portefeuille de leurs clients fait leurs commandes. . 

 

On dit qu'il y a trois générations à la fortune. Celle qui la crée, celle qui la maintient, celle qui la croque.

La première a du talent, la seconde le sens des réalités, la troisième des exigences.

 

 

Mais, patience, il n'y a qu'à attendre, les nouvelles s'accumulent. Le prix de l'acier vient de prendre 90 %, la production de pétrole plafonne et celle de gaz aux USA, était fausse...

On va donc voir combien de temps tient l'économie "moderne"... Le plafond dont parlait Braudel en 1979, il semble bien qu'il vienne de réapparaitre...

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J
<br /> Bonjour Nam,<br /> <br /> Merci de ton retour d'expérience. Effectivement pour moi ce fut l'inverse. D'une prépa individualiste, je suis passé à une ambiance de camaraderie et entraide. On bossait ensemble, on s'entraidait,<br /> on sortait beaucoup aussi. Et je suis toujours en contact proche avec eux. Mais ca dépend des promotions, c'est loin d'être souvent le cas.<br /> <br /> <br /> Concernant la carrière professionnelle, j'ai commencé au smic, puis pendant 1an et demi à 1700 euros nets/mois à Paris (c'est à dire peu vu le diplôme), là où mes amis étaient à + de 2000 nets en<br /> province. Mais j'ai accepté la situation pour monter en compétence sur plusieurs sujets.<br /> <br /> 5 ans après, à 27 ans, je suis à 3200 euros nets + 1800 euros d'heures supp (je travaille beaucoup comme précisé). Bref entre 5000 et 6000 euros par mois. --> 12000 euros d'impots sur le<br /> revenu.<br /> <br /> Je viens de passer à mon compte, même travail et je place également des ingénieurs en clientèle grace à un bon réseau clients. Je suis également formateur.<br /> A présent je suis à 6500 euros nets d'impots sans les heures supp, 8000/9000 euros avec. --> Impots encore plus élevés ...<br /> <br /> <br /> Depuis quelques mois, je calme le "jeu", j'ai trimé pour arriver là où j'en suis et je commence à profiter de la vie tout en continuant à bosser beaucoup.<br /> <br /> Tout comme toi, j'ai des horaires à la carte et j'arrive tous les jours à 10h30 ... mais au lieu de repartir à 18h-19h, je pars à 22h. C'est un choix et non un devoir. J'ai juste suivi une autre<br /> voie, surtout que je bosse pour moi et non pour une grosse société qui s'engraisse sur mon dos.<br /> <br /> <br /> Alors certes je gagne beaucoup, mais je paie beaucoup d'impôts en contre partie. Normal. Ce que j'ai du mal à accepter, c'est qu'on voudrait encore plus taxer avec cette mentalité bien gauchiste<br /> "salaud de riches". Tout le monde est libre de suivre ce type de parcours, il n'est en aucun cas le produit de classe sociale ou de piston, juste d'un investissement personnel lourd.<br /> Mais il est tellement plus facile de faire juste son boulot, ne pas s'iBonjour Nam,<br /> <br /> Merci de ton retour d'expérience. Effectivement pour moi c'est l'inverse. D'une prépa individualiste, je suis passé à une ambiance de camaraderie et entraide. On bossait ensemble, on s'entraidait,<br /> on sortait beaucoup aussi. Et je suis toujours en contact proche avec eux.<br /> <br /> Concernant la carrière professionnelle, j'ai commencé au smic, puis 1an et demi à 1700 euros nets/mois à Paris (c'est à dire peu vu le diplome), là où mes amis étaient à + de 2000 nets en province.<br /> Mais j'ai accepté la situation pour monter en compétence sur plusieurs sujets.<br /> <br /> 5 ans après, à 27 ans, je suis à 3200 euros nets + 1800 euros d'heures supp (je travaille beaucoup comme précisé). Bref entre 5000 et 6000 euros par mois. --> 12000 euros d'impots sur le<br /> revenu.<br /> <br /> Je viens de passer à mon compte (création EURL), je place des ingénieurs en clientèle car je me suis fais un bon réseau de clients, et je suis également formateur.<br /> A présent je suis à 6500 euros nets en moyenne sans les heures supp, 8000/9000 euros avec. --> Impôts encore plus élevés ...<br /> <br /> A présent je calme le "jeu", j'ai trimé pour arriver là où j'en suis et je commence à profiter de la vie tout en continuant à bosser beaucoup.<br /> <br /> Tout comme toi, j'ai des horaires à la carte et j'arrive tous les jours à 10h30 ... mais au lieu de repartir à 18h-19h, je pars à 22h. C'est un choix et non un devoir. J'ai juste suivi une autre<br /> voie.<br /> <br /> Alors certes je gagne beaucoup, mais je paie beaucoup d'impots en contre partie. Blasant mais j'accepte. Ce que j'ai du mal à accepter, c'est qu'on voudrait encore plus taxer avec cette mentalité<br /> bien gauchiste "salaud de riches". Tout le monde est libre de suivre ce type de parcours, il n'est en aucun cas le produit de classe sociale ou de piston, juste d'un investissement personnel<br /> lourd.<br /> <br /> Maintenant si on continue à en vouloir plumer la tranche haute de la classe moyenne, il ne faut pas s'étonner que ces personnes fuient le pays, font du offshore avec leurs comptes ou ne soient pas<br /> motivés à entreprendre.<br /> <br /> Petite anecdote de mon collègue qui gagne bien sa vie: "On a fait le calcul avec ma femme, si elle se met à travailler, il faudrait qu'elle gagne plus de 2500 euros nets/mois, sinon ce n'est pas<br /> rentable, on paiera plus d'impots et suppression de certaines aides".<br /> Trop d'impôts tuent la productivité non ? (juste une réflexion, pas une affirmation)<br /> <br /> On critique souvent les "très riches" sur ce blog, et parfois à juste titre. On sait très bien que la classe moyenne est la vache à lait. Mais je trouve qu'on parle trop peu de ceux qui profitent<br /> du système et qui touchent bien plus qu'ils n'apportent à la société. (c'est le système que je critique avant tout)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Maintenant si on continue à en vouloir plumer la tranche haute de la classe moyenne, il ne faut pas s'étonner que ces personnes fuient le pays, font du offshore avec leurs comptes ou ne soient pas<br /> motivés à entreprendre.<br /> <br /> Petite anecdote de mon collègue qui gagne bien sa vie aussi: "On a fait le calcul avec ma femme, si elle se met à travailler, il faudrait qu'elle gagne plus de 2500 euros nets/mois, sinon ce n'est<br /> pas rentable, on paiera plus d'impôts + suppression de certaines aides". Trop d'impôts tuent la productivité non ? (juste une réflexion, pas une affirmation)<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Il faut supprimer de "Mais il est tellement plus facile" jusqu'à l'endroit où j'ai fait plusieurs retour à la ligne (avant "Maintenant si on continue").<br /> <br /> Merci<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Oups, texte en double dans le post, s'il est possible à Patrick de supprimer la partie en trop ... Merci<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Precision: en fait en 2002 je n'étais pas au vraiment au chomdu mais je bossais dans un autre domaine. J'étais prof au Lycée et j'ai adoré ce travail. Mais j'ai changé car ce n'était pas assez bien<br /> payé.<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Julien<br /> <br /> Je suis ingénieur également (Telecom INT) et je dos dire que c'est tout l'inverse que toi.<br /> <br /> J'ai plutot souffert en école d'ingé après la prépa car j'ai trouvé l'ambiance decevante (maison de retraite pour pour gamins sortis de prepa).<br /> <br /> Ensuite j'ai commencé tout e suite avec un salaire plutot honorable pour un débutant (3000 net) malgré une année de chomage liée à la fin de l'éclatement de la bulle internet (2002).<br /> <br /> Contrairement à toi, par contre, mes horaires sont hyper-légers et surtout completement libres. Je peux arriver à 11h et partir a 16h du moment ou le boulot est fait.<br /> <br /> Sinon je n'ai absolument aucune ambition en tant qu'ingénieur dans ma boite et je n'adere pas du tout aux "valeurs" de la boite du CAC40 si ce n'est faire correctement mon boulot, m'économiser et<br /> me cultiver sur des sujets plus intérressants.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> bonsoir<br /> décidément la débilité profonde est en très forte hausse dans les secteurs journalistiques et immobiliers...<br /> <br /> http:/www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/020463226387-immobilier-les-prix-flirtent-à-nouveau-avec-leur-plus-haut.htm<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Bonjour,<br /> <br /> J'aimerais revenir sur des propos qui ont été émis sur les ingénieurs, propos que je trouve très engagés, au point de se demander si cette opinion est réellement objective.<br /> <br /> Je suis moi même ingénieur, Centrale (Lille). Alors oui, je confirme, le passage le plus dur est la prépa et les 3 années d'école sont bien plus "aisées" (normal, faut voir ce qu'on peut prendre<br /> dans la tête en prépa). Maintenant comparer cela avec la FAC, il ne faut pas exagérer (je parle en connaissance de cause): à part certaines facultés (médecine, droit), les autres, c'est les<br /> "vacances" à coté. Ils ne connaissent pas le rythme imposant de la prépa, les 40-45h de cours/semaine, etc ...<br /> <br /> Alors oui il y a des branleurs, je le reconnais, et j'avoue même en avoir été un par moment ... mais, voyant encore 15 ans après mes amis de lycée, je peux affirmer que ce n'est guère mieux à la<br /> fac, DUT et surtout BTS, loin de là.<br /> <br /> Le problème n'est pas dans le diplôme, mais de la façon dont l'on s'en sert. Il dépend avant tout de la personne, si elle est débrouillarde, innovante et prête à prendre des risques. Un CAP qui<br /> montera sa société réussira mieux qu'un ingénieur salarié qui n'aura aucune ambition de carrière.<br /> <br /> Pour ma part, j'ai commencé au smic avec un diplôme d'ingé (véridique). Choix délibéré pour me spécialiser dans certains domaines de pointe. A présent, je gagne très bien ma vie, et à mon âge je<br /> gagne au moins autant d'un médecin. Sauf que je fais des journée de 12h, j'ai pris 3 semaines de vacances en 4 ans et là je viens de créer ma société.<br /> <br /> Et pour cet investissement personnel on devrait encore plus me taxer ? Punirait on dans ce pays ceux qui ont de l'ambition ? Le social et la solidarité, je veux bien, mais il y a des limites. Marre<br /> de servir de boeuf et de tirer les autres. Arrêtez de fustiger ceux qui réussissent dans la vie soit disant car ils sont ingénieurs ou qu'ils gagnent de l'argent, nous ne sommes pas tous banquiers<br /> ou traders ...<br /> <br /> <br /> Et pour ne pas que l'on croit que mon discours est hautain, je suis issu du milieu ouvrier et agriculteur. A l'âge de 6 ans j'étais déjà dans les champs à aider mon père et mon grand père. Toutes<br /> mes vacances scolaires post BAC, je les ai passées à l'usine à la chaine (il en faut du courage pour faire 40 ans de carrière à ces postes !). Et accessoirement j'aide un ami à retaper des maisons<br /> les weekends.<br /> <br /> <br /> Dernier point, Patrick, vous parliez des CAP. Y avez vous fait un tour récemment ? Mon meilleur ami est professeur de mécanique en BEP / CAP. Je peux vous assurer que la "faune" de l'éducation<br /> nationale a bien changé en 20 ans (et je parle encore en connaissance de cause, ma mère était professeur). A présent, il a droit à des comas éthyliques à 8h du matin, des jeunes qui l'insultent et<br /> dorment en cours, qui lui disent "qu'ils s'en foutent, ils toucheront les allocs comme leurs parents, c'est plus rentable". Et toutes ces classes comportent 70% de ce genre d'individus.<br /> Il y en a tout de même qui valent le coup et qui veulent réussir ... mais noyés dans une telle ambiance, pas évident pour eux.<br /> <br /> Alors si vous misez l'avenir de la France dans les CAP/BEP actuels ... on est pas dans la mouise ...<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> les CAP à l'heure actuelle n'existent plus, ou quasiment, le CFP niveau V (certificat de formation professionnel), l' a remplacé depuis belle lurette. Ils forment des adultes, avec des mentalités<br /> entiérement différentes.<br /> <br /> <br /> En 1995 ils ont supprimés le CAP carreleur sur Rhône-Alpes, il en restait 2 en formation, tous les autres sortaient de l'AFPA, et de plus, pour accéder au travail, une fois passé le CAP, ils<br /> devaient passer le CFP.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> @patrick, je critique pas les ingés sovietique, mais l'organisation de la recherche actuelle. c'est pour moi le même modèle que l'armée américaine. des tonnes de mauvaise graisse, tres peu de<br /> muscles.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Si les ingés étaient très bons, c'est le système qui ne l'était pas.<br /> <br /> <br /> Aujourd'hui, le problème est bien identifié : trop de graisse, muscle inexistant.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Il faut dire qu'on bossait pour de vrai à l'époque: mathématiques, sciences physique, etc... toujours au taquet, pas le temps de réfléchir au monde qui nous entourait.<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Et oui, à la vingtaine nous étions des centristes bon teint conformistes, winners et jouisseurs, aujourd'hui à la trentaine nous sommes des hommes, réalistes et dotés d'un cerveau.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Petite anecdote :<br /> <br /> "Vous êtes les chouchous de l'industrie"<br /> <br /> Voilà ce que nous avait assené .<br /> <br /> Nous avions un peu plus de la vingtaine,et ils rajoutaient une couche à notre arrogance!<br /> <br /> <br />
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J
<br /> M. Reymond,<br /> permettez moi de vous rappeler que si, pour vous, l'anticommunisme commence à faire vieux con, chacun de vos lecteurs pourra aussi en conclure que, dans votre esprit, l'antinazisme est complétement<br /> dépassé et ringard.<br /> J'espère pour vous que vos écrits ne reflète pas vos pensées, mais je crois que vous êtes plutôt et réellement non-démocrate, vos idées et options politiques semblent d'ailleurs le démontrer...<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> La "démocratie" actuelle est une pantomine entre des choix préétablis, auquel il n'y a qu'une réponse convenable possible.<br /> <br /> <br /> la lutte contre ce genre de dictature, molle, mais qui devient de plus en plus dure, m'intéresse plus que ressasser des choses vieilles de 20 ans, et encore plus, des choses vieilles de 65 ans.<br /> ça, c'est de l'histoire.<br /> <br /> <br /> Si c'est pour être antinazi, le 32 août, c'est trop tard.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Hors sujet,<br /> <br /> Dans une réaction chimique la séparation des éléments demande toujours de l'energie, tandis que leur assemblage en libére.<br /> <br /> Dans notre société, il en est de même la de cohésion, libére de l'energie.<br /> <br /> <br />
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N
<br /> oui il y a toujours quand même un peu de boulot en ecole d'ingé je dis pas, mais pas plus qu'a la fac, enfin ca depend bien sur des facs et des ecoles. Et puis certains prennent ca plus a cœur que<br /> d'autres...de ce que je connais des grandes écoles le formatage idéologique est assez effrayant...j'ai eu une fois un stagiaire de denieres année de centrale, super motivé, vraiment brillant, une<br /> perle quoi! lors de sa soutenance de stage on lui a reproché de trop avoir fait de "technique", en gros d'avoir résolu des problèmes concrets quoi, et de n'avoir pas pris assez de hauteur sur le<br /> sujet.blablabla..."vous comprenez vous etes de centrale, pas un ingenieur lambda..etc.". enfin des propos assez savoureux de la part de mecs qui ont rien fait a part du power point depuis 20<br /> ans...si l'industrie française ne comprend rien ou pas grand chose à la recherche faut pas s'étonner...et avec la généralisation de superbes outils comme l'anr et la gestion par projet ca va<br /> clairement empirer...on finit de tuer la creativité et d'inventivite qu'on pouvait trouver parfois au cnrs et a l'université...mais c'est pas grave, les barbares de la qualité auront des chiffres a<br /> mettre dans les casses du tableur, plein de rapports copie-collés, et de beaux slides pour montrer comment qu'on est les plus fort et comment qu'on va tout regler, les industriels occuperont leur<br /> équipes dans des projets anr ou europen (en etant subventionné) et/ou en touchant du credit impot recherche. Comme je l'ai vu ecrit qq part : une bureaucratie soviétique au service de l'idéologie<br /> libérale..<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Non, les ingé soviétique étaient et sont encore très bons...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Concernat l'acier je suis surpris. Mais c'est explicable uniquement si les ordres d'achats sont enexistants, minimes. Dans se cas il est possible d'acheter des quantité minime a des prix maxi. Cela<br /> s'appelle du boostage de valorisation a défaut de demande. En simple ont crée une demande artificiel a des prix artificiel. Et puis comme c'est eux qui donnont les statistiques, ils donnent que ce<br /> qu'il veulent :) et surtout ce qu'ils veulent bien nous faire croire.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Bah, parfois votre fausse eschatologie peut être déprimante mais en fait ce n'est pas la fin de l'histoire que vous nous annoncez mais un autre départ à partir de décombres (comme disait ce facho<br /> de Rebatet mais quel écrivain !). Bref, je garde votre rating blogueste à AAA. Combien la Grèce ce soir ? ah oui BBB- Junk Bond en grec ancien ça se dit comment ?<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> ça s'appelle les thermopyles. ça finit toujours mal à cet endroit. C'est culturel.<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> vous etes durs les gars! mon fils est en école d'ingé maths info à toulouse, il n'a pas l'impression de glander! :))<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Non, pas forcément, mais ça dépend de ce que l'impétrant y met...<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Vendredi 9 avril 2010 :<br /> <br /> L'agence de notation Fitch a abaissé de deux crans la note de la dette à long terme de la Grèce, de BBB + à BBB -, invoquant l'accroissement des "défis budgétaires" auxquels le gouvernement grec<br /> doit faire face, a-t-elle indiqué dans un communiqué reçu vendredi à Paris.<br /> <br /> Fitch avait été la première des agences financières à rétrograder la note de la Grèce, le 8 décembre, donnant le signal d'une crise financière dans laquelle le gouvernement d'Athènes n'a pas cessé<br /> de se débattre.<br /> <br /> "La forte hausse des taux d'intérêt à laquelle doit faire face le gouvernement grec va rendre plus difficile pour le gouvernement d'atteindre son objectif budgétaire de réduction du déficit à 8,7 %<br /> du PIB cette année", estime l'agence de notation.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=094e258fb317372259943cbb955dd660<br /> <br /> <br />
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B
<br /> La Banque des règlements internationaux vient juste de faire ses calculs.<br /> <br /> Dans les 10 ans qui viennent, quelle sera la dette publique par rapport au PIB ?<br /> <br /> - Au Japon, la dette publique sera de plus de 300 % du PIB.<br /> <br /> - Au Royaume-Uni, la dette publique sera de plus de 200 % du PIB.<br /> <br /> - En Belgique, en France, en Irlande, en Grèce, en Italie et aux Etats-Unis, la dette publique sera de plus de 150 % du PIB.<br /> <br /> - La charge de la dette coûtera plus de 10 % du budget de ces Etats.<br /> <br /> - La charge de la dette coûtera 27 % du budget de l'Etat au Royaume-Uni.<br /> <br /> But the main point of this exercise is the impact that this will have on debt. The results plotted as the red line in Graph 4 show that, in the baseline scenario, debt/GDP ratios rise rapidly in<br /> the next decade, exceeding 300% of GDP in Japan; 200% in the United Kingdom; and 150% in Belgium, France, Ireland, Greece, Italy and the United States. And, as is clear from the slope of the line,<br /> without a change in policy, the path is unstable. This is confirmed by the projected interest rate paths, again in our baseline scenario. Graph 5 shows the fraction absorbed by interest payments in<br /> each of these countries. From around 5% today, these numbers rise to over 10% in all cases, and as high as 27% in the United Kingdom.<br /> <br /> C'est à la page 9 :<br /> <br /> http://www.bis.org/publ/work300.pdf?noframes=1<br /> <br /> Conclusion :<br /> <br /> la dette publique de ces 8 Etats ne pourra jamais être remboursée.<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Nico, je confirme pour les écoles d'ingénieurs, mais il ne faut pas oublier qu'il y a plein d'ingé (ceux qui ne veulent pas rentrer dans le moule) qui s'y sentent plutot mal à l'aise (c'était mon<br /> cas), mais qui se font bcp moins remarquer.<br /> <br /> En effet, un des premiers piliers de l'esprit "corpo", c'est de se faire remarquer et de faire le maximum de bruit.<br /> <br /> <br />
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