Quelques nouvelles du jour 17/12/2009
17 Décembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
En France aussi, le nombre des fonctionnaires fait débat. Avec quelques remises de pendules à l'heure :
- si les collectivités locales ont beaucoup embauchés, c'est que la décentralisation créait des services,
- dans le même temps, l'état n'a rien supprimé, au contraire. Il eût été logique que ces transferts de compétences entraine des mutations, ou des non remplacements. Même pas.
L'agriculture s'étiole en France, sauf le ministère de l'agriculture. Une parfaite dérive étatiste.
- supprimer un poste sur deux de fonctionnaire partant à la retraite est idiot, c'est une prime aux mauvaises gestions. Et une invitation aux services : trichez tant que vous pouvez sur tous les fronts, même si après, il y a un coup de barre, on partira de la situation antérieure, et non d'une remise à plat.
En réalité, ces deux nouvelles sont une confirmation. Dès le départ (1973), la vague libérale a complétement foiré.
La société ne peut tenir debout qu'en embauchant, de plus en plus, des fonctionnaires, ou indirectement, en couvrant certains secteurs de subventions.
Cette situation est encore pire dans les pays anglo-saxons, qui multiplient les tiroirs pour cacher la tendance, à travers la structure fédérale aux USA (et les officines en tous genres), les PPP (partenariats publics privés), qui ne sont qu'une astuce comptable pour minorer la dette et les commandes aux complexes militaro-industriels aux USA, mais aussi en France et Grande Bretagne, tout ceci, pour avoir une armée chère, mais pas en état de marche.
Le MEDEF est jugé "trop cher" par l'ANIA : la cotisation est "trop élevée" pour le service rendu.
En résumé : le MEDEF est une bureaucratie incompétente.
En Grêce, on se débat dans le pathétique. Pour résoudre le problème, on va PRIVATISER. Personne ne s'y attendait, hein ?
Pour un montant, accrochez vous, de 2.5 Milliards d'euros (plus que 350 à trouver).
Le chiffre d'affaire de Renault baisserait, quand à lui de 17-18% par rapport à 2007 et 11 % par rapport à 2008.
Le noeud du problème est là, et la résolution de la crise implique la restauration des finances des ménages. Ce qui précisément est le problème, celles-ci étant sacrifiées depuis 1973.

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