Quelques nouvelles immobilières locales.
Il y a quelques temps, les ventes locales avaient capotées.
Un vaste terrain municipal, qui devait être commercialisé par taxcity n'avait pu être vendu, les prix avec la réalisation étaient trop élevés.
On arrivait dans les premiers prix à 275 000 roros. Bien sûr, il y eut quelques tentatives de réductions, genre 15 000 , avec, si insistance, la cuisine zig-et-a en prime. (mais c'est bien parce que c'était vous).
Rien n'y fit, et devant le foirage complet de l'opération, taxcity préféra payer la dédite à la commune (70 000 roros), qui elle en attendait 2 000 000, car elle avait déjà fait construire une école.
Changement de cap, aujourd'hui, et à la place de Taxcity, on a pris le low-cost local, la maison Moncoco, celle que vous êtes sûr de pas laisser à vos enfants.
En effet, comme il n'y a pas de petites économies, le constructeur fait décaper le sol jusqu'au dur de dur, et fait construire sans fondations. Le reste est à l'avenant. Au bout de 15 ans, le bâtiment est à bout.
D'aspect extérieur, ça fait un peu blockhaus d'Adolf Hitler (la solidité et l'épaisseur en moins) et les inondations en plus à chaque passage de nuage.
Bon, le constructeur bâtit une maison, et vous laisse faire pour l'extérieur.
L'avantage est que si les prix du foncier se maintiennent, vous ne serez pas embêté par la maison au bout de 15 ans, ni à vous poser des questions bêtes, vous vous ferez à l'évidence, vous ferez détruire, sans même devoir embêter et appeler S. Plazza, pour passer un coup de ripolin, et lui même aurait du mal à garder son sérieux devant un tel pâté.
Le low-cost local, a l'avantage d'être adapté à l'air du temps : il vous fait la cahute à 175 000 roros, ce qui représente quand même une chute de plus du tiers, car il y a bien longtemps, lui avait déjà compris que le pavillon, ça faisait bander ceux qui avaient pas les moyens.
C'était, en somme, le viagra du bande-mou de l'immobilier.
Deuxième effet kiss-cool, l'occasion du coin-coin, à 200 000 roros, est dans les choux. Le vendeur devra ravaler son acte notarié, et ses espoirs de richesse.
Il faut dire que la marge en prend un sacré coup, la maison achetée 200 000 ou 400 000 francs ne laisse finalement plus qu'une plus value de 200 à 300 %. Déplorable.
Bien entendu, le prix du terrain ne se maintiendra pas. Il mettra le temps qu'il faudra, mais baissera fortement. Dans un marché saturé, un ténement peut même avoir une valeur négative : location difficile, pas de vente possible, l'entretien devient inexistant et la valeur est consommée par la seule issue envisageable : la démolition.
On l'aura bien compris, la construction a été protégée, car elle a un lobby, et le neuf est moins cher que l'occasion, signe d'un marché qui marche sur la tête.
Les 2/3 des acquéreurs de maisons individuelles ont des revenus de 1800 à 2500 euros par mois, soit pas grand chose, et on imagine le martyrologue que sera le paiement du crédit.
Mais encore, faut il savoir que ces 175 000 roros dont je parlais, sont aussi une limite SUPERIEURE.
J'ai vu passé quelques pub locales, pour des endroits perdus, des maisons passives (bois) à 100 000 euros, en attendant peut être encore plus bas.
Les ennuis de caterpillar montre que le matériel de chantier connait une chute sans fin. Le marché espagnol qui caracolait à 800 000 unités produites par an, n'en produit plus que 200 000, avec un poids de la construction ENCORE hypertrophié dans l'économie (10 % de la population).
L'Espagne était le premier consommateur de matériel de BTP, et les entreprises vendent le matériel en occasion, quand il n'est pas liquidé en vente judiciaire.
Quelquefois, d'ailleurs, les livraisons sont directement revendues en occasion.
Le krach donc, ne s'est pas démenti, il avance par tâches et contourne les zones de résistances. Les propriétaires ne veulent pas vendre ? C'est l'immobilier neuf low-cost qui l'emporte.
En y réfléchissant, on voit aussi un énorme iceberg en face du Titanic immobilier. Il y a eu en 2009 moins de 600 000 transactions immobilières. Si on enléve terrains et Scellier, combien en reste t'il ? 300 000 ?
Rapporté à 30 millions de logements, 300 000 à 600 000 transactions donnent une rotation en 50 ans à un siècle...
Pour les transactions, le paysage est mitigé, il y a ceux qui capitulent, ceux qui cédent et ceux qui résistent encore un peu.
Aucun secteur ne résistera à l'appauvrissement économique global.
Un vaste terrain municipal, qui devait être commercialisé par taxcity n'avait pu être vendu, les prix avec la réalisation étaient trop élevés.
On arrivait dans les premiers prix à 275 000 roros. Bien sûr, il y eut quelques tentatives de réductions, genre 15 000 , avec, si insistance, la cuisine zig-et-a en prime. (mais c'est bien parce que c'était vous).
Rien n'y fit, et devant le foirage complet de l'opération, taxcity préféra payer la dédite à la commune (70 000 roros), qui elle en attendait 2 000 000, car elle avait déjà fait construire une école.
Changement de cap, aujourd'hui, et à la place de Taxcity, on a pris le low-cost local, la maison Moncoco, celle que vous êtes sûr de pas laisser à vos enfants.
En effet, comme il n'y a pas de petites économies, le constructeur fait décaper le sol jusqu'au dur de dur, et fait construire sans fondations. Le reste est à l'avenant. Au bout de 15 ans, le bâtiment est à bout.
D'aspect extérieur, ça fait un peu blockhaus d'Adolf Hitler (la solidité et l'épaisseur en moins) et les inondations en plus à chaque passage de nuage.
Bon, le constructeur bâtit une maison, et vous laisse faire pour l'extérieur.
L'avantage est que si les prix du foncier se maintiennent, vous ne serez pas embêté par la maison au bout de 15 ans, ni à vous poser des questions bêtes, vous vous ferez à l'évidence, vous ferez détruire, sans même devoir embêter et appeler S. Plazza, pour passer un coup de ripolin, et lui même aurait du mal à garder son sérieux devant un tel pâté.
Le low-cost local, a l'avantage d'être adapté à l'air du temps : il vous fait la cahute à 175 000 roros, ce qui représente quand même une chute de plus du tiers, car il y a bien longtemps, lui avait déjà compris que le pavillon, ça faisait bander ceux qui avaient pas les moyens.
C'était, en somme, le viagra du bande-mou de l'immobilier.
Deuxième effet kiss-cool, l'occasion du coin-coin, à 200 000 roros, est dans les choux. Le vendeur devra ravaler son acte notarié, et ses espoirs de richesse.
Il faut dire que la marge en prend un sacré coup, la maison achetée 200 000 ou 400 000 francs ne laisse finalement plus qu'une plus value de 200 à 300 %. Déplorable.
Bien entendu, le prix du terrain ne se maintiendra pas. Il mettra le temps qu'il faudra, mais baissera fortement. Dans un marché saturé, un ténement peut même avoir une valeur négative : location difficile, pas de vente possible, l'entretien devient inexistant et la valeur est consommée par la seule issue envisageable : la démolition.
On l'aura bien compris, la construction a été protégée, car elle a un lobby, et le neuf est moins cher que l'occasion, signe d'un marché qui marche sur la tête.
Les 2/3 des acquéreurs de maisons individuelles ont des revenus de 1800 à 2500 euros par mois, soit pas grand chose, et on imagine le martyrologue que sera le paiement du crédit.
Mais encore, faut il savoir que ces 175 000 roros dont je parlais, sont aussi une limite SUPERIEURE.
J'ai vu passé quelques pub locales, pour des endroits perdus, des maisons passives (bois) à 100 000 euros, en attendant peut être encore plus bas.
Les ennuis de caterpillar montre que le matériel de chantier connait une chute sans fin. Le marché espagnol qui caracolait à 800 000 unités produites par an, n'en produit plus que 200 000, avec un poids de la construction ENCORE hypertrophié dans l'économie (10 % de la population).
L'Espagne était le premier consommateur de matériel de BTP, et les entreprises vendent le matériel en occasion, quand il n'est pas liquidé en vente judiciaire.
Quelquefois, d'ailleurs, les livraisons sont directement revendues en occasion.
Le krach donc, ne s'est pas démenti, il avance par tâches et contourne les zones de résistances. Les propriétaires ne veulent pas vendre ? C'est l'immobilier neuf low-cost qui l'emporte.
En y réfléchissant, on voit aussi un énorme iceberg en face du Titanic immobilier. Il y a eu en 2009 moins de 600 000 transactions immobilières. Si on enléve terrains et Scellier, combien en reste t'il ? 300 000 ?
Rapporté à 30 millions de logements, 300 000 à 600 000 transactions donnent une rotation en 50 ans à un siècle...
Pour les transactions, le paysage est mitigé, il y a ceux qui capitulent, ceux qui cédent et ceux qui résistent encore un peu.
Aucun secteur ne résistera à l'appauvrissement économique global.
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