Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Reconstitution des lignées...

2 Avril 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

Quand ça barde au niveau économique, la lignée se reconstitue, aussi sec.

Et cela a de grandes conséquences.
En effet, il est de grande conséquence économique d'être seul, ou à plusieurs, et pire, cela entre dans les têtes.

On envisage une question, qui, il y a trente ans, ne se serait même pas posée. Les anciens vont chez les jeunes, les jeunes retournant chez les anciens, et paf, trois générations se retrouvent sous le même toit...

 

On partait, pour toujours, maintenant, se pose la question des "dépenses contraintes", essentiellement le logement, et réduire le nombre de logements, c'est réduire la dépense contrainte, rendre la vie moins dure en mutualisant beaucoup de choses, sans faire bondir le prix, sinon de manière marginale, comme pour l'eau et l'électricité.

Mais cela va plus loin. En effet, plus une maison est occupée, moins elle a besoin d'être chauffée, et le bâti est une base fondamentale de l'importance de la consommation énergétique, raison pour laquelle, en URSS et ex, la consommation n'a jamais bondie comme en occident.
On économise à la fois de l'énergie pour chauffer, et de l'énergie pour se transporter, et la mutualisation des besoins permet de réduire les besoins.

Contrairement à Oil-man, je pense qu'il est très facile de réduire les besoins, et notamment de sortir du nucléaire, à condition, bien-sûr, de remettre totalement en cause des biens fondés des consommations énergétiques...

Il est difficile de réduire une consommation de 2 % par an. Beaucoup plus facile de 30 %, car cela correspond à un électro-choc, et à une remise en question des modes de vies.

 

Au Danemark, l'expulsion du jeune est la règle, à grands coups de subventions, vécues comme "obligatoires".

Il n'est pas non plus sans lien avec la politique énergétique gouvernementale... L'un et l'autre étant intimement liés.

Le Danemark Peut continuer à expulser ses jeunes, parce qu'il est vertueux sur le plan énergétique, et se veut de plus en plus vertueux. Ceux qui dépensent trop, devront s'adapter, dans un autre cadre.

pib-trimestriel-par-habitant-base-100-france.jpg

 

Le recul du pib par habitant, va contraindre les particuliers à "faire des économies", au grand dam de la croissance, renvoyée aux enfers.

En effet, pour 60 % de la population, au taquet, "faire des économies", c'est tailler dans les dépenses contraintes.

 

Et grâce au "115 milliards d'économies" annoncées par not'bon président, ce mouvement va être précipité, précipitant encore la hausse des impôts et donc des dépenses contraintes, réduisant les prestations et accélérant le mouvement.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
A Marseille Baisse de la population, je vois pas comment a moins que la caf soit en faillite!<br /> avec 50% de la population d'origine africaine, commorienne ou magrhebine , un taux de fecondité que l'on connait, sans compter les illégaux qui bientôt ne le seront plus grâçe aux régularisations<br /> massives<br /> après les élections et ce, quel que soit le vainqueur<br /> <br /> sauf qui vous savez mais bon ça seras pas pour cette fois
Répondre
D
Sans compter les effets désastreux sur la valorisation des logements, qui vont exercer un effet de feed-back violemment récessif.<br /> <br /> Lorsque les dépenses de chauffage, d'entretien, les réparations, les impôts,... aujourd'hui perçues comme des investissements dans un bien dont la valeur progresse au fil des ans, commenceront à<br /> être pleinement perçues pour ce qu'elles sont, de lourdes dépenses contraintes, le logement ne vaudra plus rien, il sera à qui en voudra et qui aura les moyens d'assumer ces dépenses sans avoir<br /> l'impression de se saigner.<br /> <br /> Et comme du logement, on en a beaucoup construit depuis trente ans, cela va être un carnage. Suite à votre article sur le logement au Puy, j'ai consulté les données pour d'autres villes sur<br /> communes.com<br /> <br /> Lille, Marseille, Lyon, Bordeaux : 5 à 10% de population en moins sur 40 ans, + 35% de logements.<br /> <br /> Toulouse, Albi : 15% d'accroissement de la population pour 90% de logements en plus.<br /> <br /> Montpellier : 30% d'habitants en plus... Mais un accroissement de 160% du nombre de logements<br /> <br /> La petite ville du Nord de la France où habitent mes parents : 20% de diminution de la population, mais 40% de logements en plus.<br /> <br /> Il en aura fallu des tombereaux de subventions à l'investissement immobilier et d'aides au logement pour soutenir un tel mouvement de construction et convaincre les gens que dépenser des sommes<br /> faramineuses pour son logement, c'est investir pour l'avenir.
Répondre