Réduction...
La France est clairement rentré en crise et dans le rang.
Son déficit commercial s'est réduit, en 2012, de 74 à 67 milliards de roros, signe d'une compression importante de la demande intérieure, en cas de libre-échange absolu.
L'équation est finalement très simple. Le marché immobilier se contracte de 50 milliards, le déficit se contracte aussi. 50 milliards qui ne sont plus injectés dans
le circuit, qui ne paient plus l'Audi et la croisière de Papy et Mamy, "qui ne veulent pas brader" (en clair : veulent s'en mettre plein les fouilles avec leur plus value).
Pour L. Fabius, les 70 millions dépensés au Mali sont une "lourde charge". Cher L. Fabius, il existait un moyen infaillible de ne pas dépenser cet argent, c'était
de ne pas y aller.
Après tout, si certaines grandes entreprises lorgnent sur le gâteau, elles n'ont qu'à se payer leurs armées privées, et pas emm...ieler le contribuable avec.
Mais les grandes entreprises sont pitoyables. Je me souviens de ce reportage sur l'incident dans une raffinerie au Texas. Pour économiser les travaux de rénovation
de la tour d'une raffinerie, estimée à 6 millions de USD, BP a du finalement dépenser 6 milliards de USD pour indemniser 17 victimes et leurs familles...
Sans compter que BP avait du, bien entendu, lancer la rénovation de TOUTES ses raffineries...
Bien entendu, on appellera ça "une allocation efficace des ressources", à l'intérieur du capitalisme, et les dirigeants bonussés et récompensés de leur incompétence.
Par contre, on a une claire augmentation, c'est celui du risque Fukushima en France, dont le coût global est évalué à 430 milliards d'euros, et c'est bien la
première fois qu'on parle véritablement de risque.
Encore, ne faut il pas se leurrer. 430 milliards, c'est bien le
minimum du minimum syndical. On peut sans doute y rajouter un zéro.
Bien entendu, tous les secteurs seraient impactés : tourisme, agro-alimentaire, et un minimum de 4 départements à classer en "provinces perdues", avec, en zeste, pénuries d'électricité, mais, avec des aspects sociaux-économiques positifs parfois : on peut imaginer des paradis fiscaux voisins rayés de la carte, par exemple dans le cas de Catten... (je vous laisse finir), ou des îles anglo-normandes...
Le maire des Angles, lui, interdit l'affichage de l'immobilier à vendre. Sa commune, de 500 habitants et 4000 logements, en a 1000 à vendre, et il s'en est commercialisé 150 les deux dernières années.
Au rythme actuel, c'est donc 14 ans qu'il faudra pour éponger le stock... Bien sûr, en admettant que rien ne vienne le gonfler, cas de figure assez peu probable.
On voit néanmoins, que cette configuration ne dérange absolument pas les vendeurs, qui affichent toujours des prétentions psychiatriques et monomaniaques de prix.
Visiblement, la loi de l'offre et de la demande leur échappe complètement. Bien entendu, la plupart auront de la chance s'ils vendent à 25 % des montants
affichés.
Pris en étau avec un marché en coma dépassé, et une commune largement endettée (50 000 euros par personne, ou 6 250 par logement, ils auront vite fait d'atteindre le stade de la vente pour prix
des impôts impayés...
Le journaleux du régime titre "A 30 ans, encore chez papa et maman : un fléau planétaire". Fléau ? Il vaudrait donc mieux que les enfants logent sous les ponts ???
Le fléau c'est l'absence d'insertion professionnelle, et tous nous voyons bien pire.
Sans oublier, bien sûr, les leçons du passé. Mes propres grands parents n'ont cessé de cohabiter qu'à la mort de leurs propres parents. L'un, étant remplacé par l'autre...
Soit, 1962, 55 ans pour l'un, 58 pour l'autre...
Les conditions sociaux économiques, avec des retraites minuscules, l'absence de logements disponibles, faisait que c'était une vue de l'esprit.
La décohabitation n'a commencé que lorsque la conjonction du nombre de logements disponibles, à coût abordable a été atteinte, soit, en France, au cours des années 1970.
Encore, la conjoncture contrarie t'elle la baisse de l'immobilier. Les taux sont très bas, empêchant et retardant un krach dont on ne voit pas ce qui pourrait l'arrêter.
On est passé d'un stade où le travail était abondant, et le logement peu onéreux, mais rare (années 40 à 60), à un stade où le travail s'est raréfié, le logement est devenu plus abondant, mais miracle de "la loi de l'offre et de la demande", son coût s'est accru, pour finir à un aboutissement où le travail est rare, l'immobilier extrêmement abondant, sauf exception, mais à des prix démentiels...
Ne cherchez donc pas d'explications économiques, et de "lois", il n'y en a pas. Simplement, "l'économie est l'art du choix, et tout choix est politique".
On a fait, au début des années 1970, le choix d'un immobilier cher, et du chômage.