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Regroupements des lignées...

2 Mai 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

85 % des jeunes américains retournent chez papa et maman, après leurs études, avec une dette de 25 000 USD.

Preuve, s'il en est que les "retours dans les centres villes", ne sont pas pour demain. Car si le coût du carburant est cher, encore plus cher est le coût des dépenses contraintes, qu'il faut bien appeler par leur nom : dépenses de logements. A côté, le plein d'essence, même en plein essor, c'est de la peccadille. Les jeunes resteront donc chez leurs parents.

 

Nicolas Sarkozy dit refuser la notion de lutte des classes, c'est pour mieux la pratiquer, tout au long de son ancien mandat, et s'il est élu, tout au long de son nouveau mandat.

 

Quand à la libre entreprise, c'est de la bouffonnerie. La libre entreprise n'est possible qu'avec beaucoup d'argent.

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A
Bon, vous n'en avez pas assez de taper sur la soi disant inutilité du "littéraire" ? C'est une intoxication mentale à la doxolibéraline ?<br /> <br /> Penser est une joie.Non ?<br /> D'ailleurs n'est-ce pas une joie de lire les textes fort littéraires de P Raymond ?<br /> Cordialement<br /> Amada
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L
@ ras-du-bulbe<br /> <br /> Par rapport à la masse totale des étudiants ceux qui choisissent les filières littéraires ont baissé drastiquement depuis vingt ans, de l’ordre de 40 %.<br /> <br /> Ne restent d’ailleurs dans ces filières que des filles ou des fils à papa, qui n’auront de toute façon aucun problème pour trouver du boulot à la sortie (dans l’entreprise libre de papa par<br /> exemple), ou des étudiants étrangers biens nés qui viennent craquer leur pognon en France, donc ou est le problème ?<br /> <br /> Cela fait belle lurette que la plaie béante de l’enseignement supérieur en France ne sont plus les filières dites « inutiles », mais les très utiles et indispensables filières commerciales.<br /> Aujourd’hui n’importe quel village un peu gros veut son école de commerce, livrée clé en main avec le non moins indispensable rond-point devant.<br /> <br /> Il est permis de s’interroger sur l’utilité de former une telle armée rouge de vendeurs dans un pays où l’on ne produit plus grand-chose et où il ne reste donc plus grand-chose à vendre.<br /> Mais l’école de commerce fait bien évidemment partie désormais des rites de passage de nos jeunes élites pour remplacer le service militaire.<br /> Au lieu de nettoyer les chiottes de la caserne et perdre sa vie à chercher les clés du champ de manœuvre, les joyeux impétrants peuvent maintenant dégueuler sans vergogne dans les gogues de leur<br /> gentil studio, au cours de ces joyeuses fêtes qui ponctuent leur singerie permanente de la grande vie commerciale.<br /> <br /> Après quoi ils iront, pour les moins bien lotis socialement, faire du porte à porte pour refourguer des savonnettes ou des abonnements téléphonique à des petits vieux sourds.<br /> Le pôle emploi sera leur horizon indépassable, certains trouveront même bien le moyen de passer de l’autre côté du guichet.<br /> <br /> Les meilleurs du lot profiteront à fond du piston adéquat pour investir le tissu économique du pays, où ils feront bénéficier la collectivité de tout ce qu’ils auront retenu de leur école, à savoir<br /> tout gérer, entreprise, banque, école, collectivité territoriale ou état, comme une épicerie.<br /> <br /> Les coupes budgétaires dans la fonction publique et les restrictions drastiques du recrutement par concours préservent encore relativement le milieu de cette engeance, sauf dans les instances<br /> supérieures, où le management commercial fait comme partout notoirement des ravages (j’ai un frangin qui s’en amuse et s’en plaint).<br /> <br /> Les pires petits nids à lauréats d’école de commerce de bonne famille restent quand même tous les comités théodules qui végètent à l’ombre des collectivités locales et territoriales. Là on est dans<br /> le hors concours et le hors budget national, pour le plus grand bonheur de la fiscalité locale.<br /> <br /> Sur l’inutilité des filières littéraires, il m’est arrivé dans mon boulot, à Grenoble, d’avoir des américains qui cherchaient la plage, la mer, et si possible le coin le moins loin à pied. Il peut<br /> aussi arriver à un pays qui fabrique des tels bourrins de devenir totalement inutile.
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C
Tirer sur l'ambulance, c'est un peu pathétique, non ?<br /> <br /> Mais au fond, c'est quoi le rapport entre la choucroute, Sarkozy et les pauvres étudiants américains ?<br /> <br /> Chez nous, les étudiants ont la chance de pouvoir faire "gratuitement" bac + 10 en sociologie et en histoire de l'art.<br /> <br /> C'est quand même un sacré progrès, non ? !<br /> <br /> En plus, la dette privée du crétin boutonneux américain est miraculeusement transformée en dette publique pour le mou du bulbe français ! C'est cadeau !<br /> <br /> La dette il l'a toujours, et il l'a paiera, mais il n'en a pas conscience ! Avouez que c'est fort comme système, non ? Magique même.<br /> <br /> Au passage, le crétin qui sent des pieds peut même gagner en assurance car il peut se dire (avec les autres veaux) que "le système français est quand même haschement mieux que celui des méchants<br /> américains".<br /> <br /> Balo, non ?<br /> <br /> Frétillant de bonheur, même s'il est un peu embêté car y'a pas vraiment de boulot (c'est pas grave il ira à pole emploi), il prendra malgré tout son rôle de citoyen très au sérieux.<br /> <br /> Ainsi il votera Hollande. Ou Mélanchon. Ou verts. Enfin quelque chose.<br /> <br /> Ensuite, à bac + 12 et toujours stagiaire, il fera une légère dépression.<br /> <br /> Là il postulera pour rentrer dans la fonction publique.<br /> <br /> Bon, personne ne lui a dit que les portes allaient bientôt se refermer... Il ne faut pas désespérer le petit peuple de la Sorbonne, Jussieu ou Nanterre.<br /> <br /> C'est pas grave. Il finira par se jeter dans la Seine. Ou finira clodo.<br /> <br /> Oui, répétons le, l'étudiant français est bien mieux loti que l'étudiant américain.<br /> <br /> L'avenir lui appartient.
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