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Rester dans l'euro II...

14 Mai 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

C'est bien connu, l'euro, il est insubmersible. Un titan des mers. On aurait du l'appeler d'un nom jamais vu "Titanic", par exemple.

Ce qui va entraîner :

- qu'on va se foutre sur la gueule,

- parce que des abrutis congénitaux, ne veulent pas avouer, qu'au départ, c'est une idée tordue, conçue par des tordus, et acceptée par des tordus.
Car il faut le reconnaitre, vouloir continuer à 80 % pour la monnaie unique, c'est pas un bon signe de santé mentale.

 

Surtout quand on fait partie des 60 % de la population qui n'ont rien du tout, ni patrimoine, ni épargne... (Mais, dès fois qu'on en aurait un ! Dans une autre vie !).

 

Patience, bientôt, grâce à la politique avisée depuis le départ, on fera l'euro pour 1 Pays. On pourra même l'appeler "Mark", dans ce pays restant.

Quand à "convaincre" les grecs à rester avec les gens raisonnables, du PASOK ou de la Nouvelle démocratie, c'est pas gagné d'avance, c'est même le contraire qui est vraisemblable.

Mais, ce qui est savoureux, c'est de voir comment sur la montgolfière "euro", le lest appelé "grèce", va être largué. Surtout si on n'a rien prévu pour le faire, et savoir si c'est pas toute la nacelle qui va suivre...

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B
Banques françaises : la facture du chaos grec.<br /> <br /> Dans le cas d'une sortie de la Grèce de la zone euro et d'un retour à la drachme, les banques françaises essuieraient des pertes sur leur exposition à la dette souveraine et sur leurs filiales<br /> implantées en Grèce, à la mesure de la dévaluation de la nouvelle monnaie.<br /> <br /> "Je ne connais aucun groupe qui serait mis en difficulté par un scénario extrême sur la Grèce", a déclaré Christian Noyer à l'occasion de la présentation du rapport de l'Autorité de contrôle<br /> prudentiel lundi 14 mai. Ce qui ne veut pas dire que la facture serait facile à digérer. Dans le cas d'une sortie de l'euro et d'un retour à la drachme, les analystes parient sur une dévaluation de<br /> la nouvelle monnaie de 50% minimum. Certains estiment cependant qu'elle pourrait atteindre jusqu'à 75% : "Tout dépendra de l'ampleur du chaos qui provoquerait cette sortie de l'euro", affirme un<br /> analyste.<br /> <br /> Si le pire n'est jamais certain, les analystes se risquent tout de même à évaluer l'ampleur des dégats. Les pertes porteraient d'abord sur l'exposition résiduelle des banques françaises à la dette<br /> souveraine grecque. Mais selon Alex Koagne, analyste chez Natixis, elles "seraient marginales. Après impôts, cela ne représente pas grand-chose". Au 31 mars 2012, Crédit Agricole est exposé à<br /> hauteur de 418 millions d'euros (dont 400 millions d'euros portés par ses sociétés d'assurance et 18 par le groupe), Société Générale et BNP Paribas à hauteur de 200 millions d'euros, et BPCE à 98<br /> millions d'euros. Selon certains analystes, BNP Paribas aurait même encore diminué son exposition ces derniers jours.<br /> <br /> Les pertes les plus conséquentes seraient essuyées par les banques de plein exercice détenues par Société Générale et Crédit Agricole, Geniki et Emporiki. La Grèce a ainsi amputé les résultats<br /> trimestriels de la banque verte de 940 millions d'euros, dont 567 millions d'euros liés à sa filiale Emporiki. "Nous spéculons sur le fait que la Grèce restera dans la zone euro", avait déclaré<br /> Jean-Paul Chifflet, directeur général de Crédit Agricole SA, lors de la conférence des résultats. Il avouait néanmoins travailler "depuis plusieurs mois sur ce scénario" de la sortie de l'euro,<br /> précisant : "nous pensons supporter cette difficulté si elle survient". Concernant les conséquences financières pour le groupe, le directeur général a estimé que "les ressources financières<br /> internes devraient suffire" et qu'il n'y aurait a priori pas d'augmentation de capital. "Mais je ne veux pas m'y engager définitivement" a-t-il nuancé.<br /> <br /> Le financement apporté par Crédit Agricole SA à Emporiki a eu beau diminuer de moitié sur un an, il s'élève à 4.6 milliards d'euros au premier trimestre 2012 (contre 5.5 milliards d'euros fin<br /> 2011). "Dans un scénario dur de retour à la drachme et de désengagement abrupt du pays en laissant carrément tomber sa filiale, Crédit Agricole pourrait subir une perte conséquente sur ces 4.6<br /> milliards d'euros, liée à la dévaluation de la nouvelle drachme. Mais je n'y crois pas pour l'instant", estime Christophe Nijdam, analyste chez Alphavalue. Si dévaluation de 50% il y avait, Crédit<br /> Agricole accuserait alors 2.3 milliards d'euros de pertes. Les analystes de JP Morgan tablent quant à eux sur une perte beaucoup plus conséquente de 8 milliards d'euros pour la banque verte, ce,<br /> dans un contexte de dépréciation de 70% de la nouvelle drachme et de retraits de 20% des capitaux.<br /> <br /> "L'autre scénario est celui d'une poursuite des activités en Grèce, malgré une sortie de la zone euro. Dans ce cas-là, Crédit Agricole et Société Générale devront évaluer combien de temps ils<br /> peuvent tenir dans une situation de récession, puisqu'ils continueraient à enregistrer des pertes sur leurs portefeuilles de prêts en cours", explique Christophe Nijdam. En effet, le niveau des<br /> créances douteuses continuerait à augmenter. "Plus la récession est profonde, plus les pertes s'accentuent, le taux de sinistralité sur les portefeuilles de prêts augmentant", ajoute Christophe<br /> Nijdam.<br /> <br /> Crédit Agricole poursuit une stratégie de réduction de son exposition en Grèce, mais Emporiki totalisait encore un encours de crédits de 23 milliards d'euros fin 2011. La filiale grecque comptait<br /> 337 points de vente et 1.3 millions de clients en fin d'année dernière.<br /> <br /> Quant à Société Générale, sa filiale Geniki n'a requis que 168 millions d'euros de financement à fin décembre 2011 et comptait à cette date 2.6 milliards d'euros d'encours de crédits. "Crédit<br /> Agricole et Société Générale se trouvent dans un rapport de 1 à 4, donc, pour Société Générale, vous divisez par 4", déclare Christophe Nijdam. Toujours dans l'hypothèse d'une dépréciation de 50%,<br /> les pertes de Société Générale peuvent alors être estimées à plus de 500 millions d'euros. "En Grèce, dans un contexte économique très difficile, la charge du risque continue de croître, à 477<br /> millions d'euros, le taux de provisionnement des encours atteignant 75% en fin d'année", lit-on dans le document de référence 2012 de la banque au logo rouge et noir.<br /> <br /> Par ailleurs, BNP Paribas détient quant à elle un portefeuille de crédits d'un montant de 3 milliards d'euros, et devrait alors s'attendre à une perte de 1.5 milliard d'euros dans le cas d'une<br /> dévaluation de la drachme de 50%.<br /> <br /> http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120514trib000698433/banques-francaises-la-facture-du-chaos-grec.html
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L
Bankia, la 4 eme banque Espagnole a perdu aujourd'hui 9.42% et la moitié de sa capitalisation en 10 mois.<br /> La banque va être nationalisée et recapitalisée, et les indignés ont demandé à la population de retirer son argent de la banque. Bankia est une sorte de poupée russe ou on a mis les caisses de<br /> madride et valence, remplis de créances irrécouvrables. la plupart de ses anciens et actuels dirigeants viennent du parti populaire d'Aznar et rajoi. On les soupçonne d'y avoir dissimuler le<br /> financement du partis populaire, ainsi que de différentes magouilles. 10% de la population espagnole possède un compte dans cette banque. La banque est en fait déjà en faillite, comme tout le<br /> système bancaire Espagnol. Les catalans attendent la chute pour se retirer et ne plus faire partie de l'Espagne<br /> <br /> http://www.lavanguardia.com/economia/20120514/54293383997/acciones-bankia-pierden-mitad-valor-10-meses-bolsa.html
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A
...le lest appelé "grèce", va être largué. Surtout si on n'a rien prévu pour le faire, et savoir si c'est pas toute la nacelle qui va suivre...<br /> <br /> Ben , tout ça dépend de l'endroit où le capitaine coupe les ficelles.<br /> <br /> Si il coupe les ficelles en dessous de la nacelle ou celles du dessus .<br /> <br /> Bien que toutes ces ficelles sont évidemment parfaitement équivalentes puisque toutes rattachée au lest , d'une manière ou d'une autre .<br /> <br /> Ainsi rassuré, on peut faire confiance au bon sens et au brillant esprit de déduction de nos Zélites longuement formés à la casuistique saddockiennes , bon sens et lumineuse logique qui nous à mené<br /> là où nous en sommes.<br /> <br /> C'est à dire en Europe unie , admirable rempart contre la guerre avec l'Euro en poche qui nous garanti le plein emploi et l'opulence , loin du FMI , pas comme ces pouilleux d'Africains.<br /> <br /> Il faut avoir confiance ,nous sommes définitivement à l'abri de toute mauvaise surprise.
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L
Le ministre de l'économie espagnol a déclaré que le gouvernement a fait tout ce qu'il a pu pour stabiliser l'économie espagnole.<br /> Mais là c'est plus marrant, alors venez nous aider, au secouuuuur<br /> <br /> http://www.lavanguardia.com/economia/20120514/54293456101/gobierno-pide-eurozona-coopere-espana-recuperar-estabilidad-financiera.html
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T
Excellent article qui résume bien la situation !<br /> Salutations.
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M
Bonjour.<br /> <br /> Le premier lien "qu'on va se f... sur la g..." ne fonctionne pas.<br /> <br /> A part cela je viens de découvrir votre blog et il me plait bien. En fait je le trouve même excellent. Je vous trouve juste injuste avec les anciens séminaires. Mais sinon vous avez tout bon.<br /> <br /> Amicalement, Martin
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