Retour de l'Union Soviétique... Octobre 2012
1 Octobre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Un ministre UMP nous disait que le totalitarisme, c'était de devoir partir à l'étranger avec seulement 2000 francs en devises dans la poche, comme en 1982-1983.
Pour certains, la liberté, c'est la liberté de voyager, surtout pour les devises, et tant pis pour le reste.
Le gouvernement argentin est face à une levée de bouclier, la liberté de prendre des
vacances -à l'étranger- étant menacée.
Bien entendu, ce ne sont pas les vacances à l'étranger qui sont le collimateur, mais le change des devises.
Le retour de la répression financière -inéluctable- est la marque des 30 glorieuses et de l'URSS. Les gouvernements, pendant les 30 glorieuses, s'étant alignés sur le modèle soviétique.
Pendant ce temps, les feuilles mortes et les villes ou états déposants le bilan se ramassent à la pelle : villes chinoises et US.
Pour les villes US, on peut comprendre, il n'y avait plus d'activité. Pour Dongguan, c'est plus compliqué.
Que Camden (50 % de chômage, supermarché du krack), licencie ses derniers policiers, ça passe, que l'atelier
du monde trépasse, ça me dépasse. Nous aurait t'on menti ?
Pas encore licenciés, les policiers grecs se bastonnent... avec la police anti-émeutes, et bloque ses casernes.
On nous dit qu'on va augmenter les mythiques "Zimpots" ? Faux, en France, depuis 20 ans, la part de l'état n'a cessé de baisser, avec un double mouvement : augmentation massive sur les prolos (la "classe moyenne" rebaptisée), et évaporation sur le 1 % le plus riche.
On nous ressort le "coup-de-le-suéde-qui-a-tout-relancé-en-diminuant-le-poids-de-l'état", alors qu'on ne nous indique pas que c'est peut être, et essentiellement, que c'est parce que la Suéde a massivement dévalué, qu'elle a pu absorber cette politique de débile.
Le "choc de compétitivité", demandé par Peugeot et Renault, est tout aussi cocasse : Renault a DEJA, massivement délocalisé, alors, on se demande pourquoi on le
demande, et Peugeot a refusé de servir son premier client, l'Iran.
Pendant ce temps là, les usines
européennes de Toyota tournent à plein, sauf en république Tchéque, qui fait pâle figure avec "seulement" 80 % de charge.
Je suggérerais aux actionnaires de certaines firmes, de virer les branquignols qui font office de PDG, et de conseils d'administration, avant que leur incompétence crasse, casse toute la machine...
En Asie, l'activité s'effondre, faute de clients occidentaux, mais aussi locaux, aux Pays bas, c'est le marché immobilier, qui a trouvé le chemin de l'enfer, et les électeurs ont élus, une chambre pro-austérité maladive.
Mais, les électeurs, qui n'ont rien compris au film, veulent toujours une monnaie forte et des finances publiques équilibrées...
Bien sûr, les Zéconomies demandées, sont toujours sur le dos des autres (qui ne le méritent pas), alors, que pour soit, c'est toujours amplement justifié.
Quand à la Suisse, qui vit au crochet de l'Europe depuis des décennies, elle soutient désormais l'ensemble (Atlas, Hercule ou Maciste ?), mais pour combien de temps ?
En gros, ce que n'ont pas compris les argentins, c'est que la libre circulation des capitaux, c'est l'enfer, le tourisme est loin d'être indispensable, et pour ce
qui est des vacances, leur pays est assez grand, il me semble...
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