Rêvons de richesse...

Les peuples et les gens de la rue ne sont pas toujours sages. "les français veulent devenir propriétaire pour s'enrichir"...

Donc, globalement, ils n'ont encore rien compris au film ?

un jour, ouinneur : " les acheteurs d'aujourd'hui ressentent davantage de fierté de devenir propriétaires ", demain, pourtant, simplement trou du cul...

Car, ce qui fait la valeur de l'immobilier, comme je l'ai déjà dit, c'est l'emploi. Là, c'est mal barré, ou alors à Detroit, tout le monde est riche sans le savoir.

Hausse des prix et plus values, sont quasiment considérés comme "avantages acquis". La propagande a donc remarquablement bien marché.
Tout le monde veut être rentier, acheter pour revendre plus cher...

Voilà, pourquoi aussi, la taxe sur les plus values immobilières passionne tant. Sans savoir, d'ailleurs, s'il est probable qu'il y ait plus value.

Personne ne pose la question de savoir s'il y a possibilité de collapsus de système, et on connait mon sentiment, le collapsus est en cours.
Comme les soviétiques personne ne pense que le système puisse disparaitre, plus d'ailleurs sous l'effet de ses propres contradictions, que sur une poussée révolutionnaire.
Il y aura poussée révolutionnaire, mais à cause de l'effondrement du système, et des effets psychologiques que cela engendre.
Personnellement, et beaucoup de mes lecteurs pensent certains l'effondrement, ils ne seront donc pas surpris, pas furieux, et sans doute réjouis.

Le furieux, c'est celui qui sera déphasé et qui perdra ses biens, en même temps que ses illusions.

j'ai été dernièrement à une petite fête, ou il y avait mélange de bobos et de techniciens de bon niveau.
Différentes conversations au cours des années m'avaient permis de les classer en deux groupes.
Les bobos adhérent fondamentalement au système, et n'imagine même pas qu'il puisse être simplement altéré.
Les autres, après que je leur ai parlé de D. Orlov, on mit deux minutes à penser qu'effectivement, on était beaucoup moins bien armé que les soviétiques, vis-à-vis de l'effondrement du système, qui était pour eux, une possibilité à ne pas écarter.

Enfin, effectivement, on peut noter une particularité parisienne et immobilière.

Paris est une bulle immobilière, c'est certain, c'est aussi une bulle tertiaire et financière.

C'est, de plus en plus un centre de consommation, mais pas de production, qui se porte bien en matière immobilière, parce qu'il abrite les manipulateurs de symboles des banques et des états majors.

Donc, la crise bancaire va assécher les acquéreurs, les prêteurs. Donc, la crise parisienne sera sans doute celle qui sera maximale.

Que vaut, à l'heure actuelle, l'immobilier grec ? Un bidon d'essence...

Les ouinneurs n'ont plus les moyens de payer l'emprunt, et s'il n'y a plus d'emprunts, plus les moyens de payer charges et impôts...

La plus value ? Envolée ...

Donc, on voit les capacités de résilience du système : il inspire encore, malgré tout confiance, à beaucoup de gens, et plus il inspire confiance, moins il incline à changer.

Pour les autres, c'est "crève charogne".

Comments

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Mouais..
Il y a quelques distinguos à faire:
Le logement et l'investissement
Le privé et l'industriel
Le bâti et le non bâti
L'agricole et la jachère
La prairie et le forestier.

Par ailleurs, chute de valeur, diminuer. Par rapport à quoi?
Dans quelques années voire mois, je préférerais avoir du terrain à Detroit que des dollars.
On a jamais vu des carottes pousser dans l'oeil au sommet de la pyramide...

[gaco06]

J'ai découvert une information intéressante la semaine dernière.
En 1998 la population niçoise était de 342000 habitants, en 2002 de 342100 habitants et en 2008 344000 ( source wikipedia pour la dernière) et 347000 source du recensement. depuis 1998 les prix ont
triplé et au pire la population a augmenté de 1.5%. a savoir que dans Niceles construction robienscelier et renové scellier ont fleuri ce qui d'après moi a bien du compenser en grande partie la
hausse du nombre d'habitantss.
ma conclusion est que les prix n'auraient pas du monter plus que ce que la baisse des taux et l'augùmentation des salaires ne l'auraient permis.

[blaise]

PARIS est une bulle immobilière.
Quoique...
A l'heure actuelle, 2500000 m2 de bureaux ne trouvent pas preneur. Et nombre de grands groupes s'échappent en couronne, divisant ainsi par 3 leur charge immobilière: au diable le "prestige" des
beaux quartiers, le côté pratique prend le dessus.
Quant au logement: seuls les très beaux produits, dans quelques quartiers "incontournables", se vendent à des prix conséquents, la plupart en résidence secondaire à de richissimes étrangers ou à de
riches provinciaux en mal de représentation. Les produits "moyens", en grande majorité, surévalués en tentant de s'étalonner par rapport aux précédents, trouvent plus difficilement preneur.
Résultat: la population réelle et permanente parisienne a baissé en quelques années de quelque 25% et PARIS devient un musée pour touristes. Mais le tourisme, élevé au rang d'activité principale,
n'est-il pas une activité économique de pays sous-développé?
Quant à la valeur locative ou vénale réelle des biens, elle est maintenue artificiellement tant par les bailleurs que par les instances politiques parisiennes: si un mouvement de correction, même
minime, venait à ce produire, l'effondrement serait général et brutal. Et cela, personne n'en veut!

[Helios]

L'inflation en Grèce sur les 5 dernières années c'est environ 17%. Donc on a bien une baisse d'un tiers sur 5 ans.

Cela dit, les Japonais ont bien encaissé une baisse des 2/3 étalée sur une vingtaine d'années.

[Breakfast]

http://www.globalpropertyguide.com/Europe/Greece

[Breakfast]

Pour continuer le parrallele, le marché immobilier en Grèce :
http://www.globalpropertyguide.com/Europe/Greece

On retiendra que l'immobilier a Athenes ne chute QUE de 6/7% en un an. Sur les 5 dernieres années, la chute n'est même pas de 20%.
Plus interessant, les encours de prets immo : ils passent de 16Mds a 8 en 5 ans : baisse de 50%.
Soit un marché de l'immo qui ressemble au contexte francais : moins de volumes et des transactiosn realisées par les possedants (les vieux riches pour resumer)n ayant pas besoin de recourir a
l'emprunt.
Comparer Grèce et France, même en étant decliniste, il faut bien admettre que c'est comparer la poule et le boeuf. On assistera donc au mieux a un - 5%/ annuel pendant quelques années après un
decrochage entre 5 et 10% initial.