Sabre de bois...
9 Janvier 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Inversion : les USA menacent de répliquer
si l'Iran ferme le détroit d'Ormuz. On ne sait pas s'il faut en rire, ou crier au matamore.
Le matamore, c'était le soldat espagnol a l'époque de Louis XIV, hier redouté et craint, ensuite ridicule, ridiculisé, mais n'ayant rien perdu de sa superbe.
Pour bien peser ce qui est dans la balance, c'est que l'Iran est d'un poids bien supérieur à L'Irak et à l'afghanistan réuni, bien équipé militairement (ils ont
racheté de l'équipement militaire russe au kilo dans les années 1990), avec aussi de l'armement beaucoup plus récent, et que le pays est appuyé par l'OCS et les puissances militaires conjointes
russes et chinoises.
Si officiellement, les budgets militaires ne se comparent pas, le pentagone souffre paradoxalement d'une tare, c'est d'avoir pu dépenser sans compter.
Les parasites en tous genres ont donc proliféré, et l'efficacité s'est évaporée.
Pour ce qui est de son fleuron, en gros son aéronaval, forte de 12 porte-avions, les avions en question sont anciens (24 ans d'âge en moyenne), les nouveaux, comme
le F22 raptors, ridicule, avec sa peinture furtive qui ne tient pas l'eau, et dangereux, cloué au sol pour des problèmes techniques.
En plus, le golfe persique est facilement fermable par l'Iran qui possède une longue côte, une marine comme la marine US pourra difficilement y manoeuvrer, et une simple technique de saturation par des moyens très archaïques le bloquerait.
Le reste de la flotte aérienne est désormais très ancien, archaïque, suffisant en nombre contre des adversaires très faibles, mais comme l'a prouvé l'affaire
géorgienne, affronter un véritable adversaire comme la Russie et ses SS300 serait une autre paire de manche, sans compter ses SS400.
Raison pour laquelle l'affaire syrienne semble désormais s'essouffler dans une guerre verbale, quelques attentats et des infiltrations de combattants islamiques, qui montre à quel point Al Qaeda
et USA sont culs et chemises.
Le déclin des capacités
militaires occidentales en général, et US en particulier s'accélérent, et même les "réussites", comme l'affaire libyenne, ne sont que des triomphes provisoires. En effet, l'affaire libyenne
semble relancée pour durer quelques décennies.
A moins que désormais, l'armée US ne fasse de son archaïsme une arme de bataille. Pendant la bataille de Stalingrad, la Luftwaffe ne réussit jamais à trouver
comment abattre les bombardiers de nuits soviétiques U2, coucous en toiles, volant à la vitesse fabuleuse de 130 km/h (mais fabuleusement maniables), portant seulement 200 kg de bombes, mais
capables de faire 12 sorties par nuit, et qui usaient particulièrement les nerfs des combattants la nuit par des attaques incessantes.
Pour les allemands, ils avaient la réputation d'être invincibles, et ils les avaient surnommées "les sorcières de la nuit" (c'était une escadrille féminine).
Là aussi, quand le combattant en vient à penser que l'adversaire est invincible, c'est une inversion, car il a perdu le moral, et toute volonté de vaincre.
Rouvrir le détroit d'Ormuz est donc une inversion des positions. De force, les USA deviennent une faiblesse. De puissants, ils deviennent quémandeurs.
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