Singapour : - 19 % ...
16 Octobre 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Le PNB de Singapour vient de s'effondrer
au troisième trimestre de cette année, il a ramassé un gros - 19 %, ce qui indique une crise très grave, vue la situation géopolitique de l'île.
En effet, sur les 5 derniers siécles, elle a toujours été un entrepot, d'importations et de réexportations, objet de luttes et de rivalités sans fin entre portugais et hollandais, hollandais et britanniques, pour le contrôle de cette région.
La crise, qui avait l'air surmonté en Asie, part donc en vrille dans le W, et en occident, elle n'avait cessé que dans les propagandes gouvernementales.
L'affrontement donc, entre classe dirigeante et populations, et la dislocation des empires européens et américains, est donc inévitable.
Vu le caractère de not'bon président, elle a donc toutes les chances de devenir sanglante, illustrant les propos du président Thomas Jefferson :
" Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis ." et
"l'arbre de la liberté [était] parfois arrosé par le sang des tyrans et des patriotes ".
En chute libre dans les sondages, le plus souvent soutenu uniquement par des vieillards déphasés, et une classe d'hyper-riches, démographiquement ridicule, le président rejoint dans l'opprobe, le président US, désormais complétement coupé du peuple, et qui s'attend à ramasser une veste, pas tellement face aux républicains (eux mêmes maltraités), mais surtout face aux "tea party", dont le mot d'ordre est simple : détruire le système.
Ce que proposait Cantona (le bank run), est aussi une manière de détruire le système. Mais, quelque soit la sortie tentée, manifestation, bank run, ou tea party, pour les citoyens, il n'y a pas d'alternative, c'est détruire le système.
Quand à G. Longuet, il s'exprime dans un langage codé. Quand il parle de "marchés financiers", il faut lire "Goldman Sachs", et s'il dit que la rue n'est pas habilitée à parler, il lui faudrait une cohérence et dire aux "marchés financiers-goldman sachs", de la fermer.
Quand à la jeunesse, elle est sans doute la plus radicalisée, car la plus exclue, et visiblement, la mieux informée, et la moins encline à croire la propagande et à y adhérer.
Pendant le référendum de 2005, elle avait fait preuve d'un solide bon sens en rejetant le TCE, contrairement aux plus âgés, avec qui la propagande mordait mieux : statut social plus établi, épargne, propagande pacifiste qui mordait...
En réalité, le constat est désormais simple, c'est l'affrontement entre une dictature ouvertement assumée, à ripolinage démocratique, et les peuples.
En général, la dictature finit toujours par être renversé, le seul paramétre inconnu étant le bain de sang ou pas.
Il faut bien le reconnaitre aussi, certains affichent désormais de belles gueules d'apparatchiks hargneux, très loin du sens des réalités des dirigeants soviétiques des années 1980.
La sortie en sera donc, beaucoup plus malaisée.
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