Solidarité Européenne...
15 Février 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
La majorité des allemands sont prêts à exclure les grecs (Mais aussi les portugais, les espagnols, les italiens, les irlandais, les finlandais, les slovénes, les slovaques, les belges, les français, les luxembourgeois, les irlandais et même les hollandais) de la zone euro.
67 % ne veulent aider personne : "Si nous commençons maintenant, où allons-nous nous arrêter ? Comment expliquer aux Allemands au chômage que leurs indemnités ne seront pas augmentées d'un centime mais que les Grecs peuvent partir à la retraite à 63 ans ? ".
La mécanique, totalement égoïste et rétrograde de la déconstruction européenne a parfaitement fonctionné : chacun pour sa pomme, c'est même dans ce cas, assez cocasse.
Donc, c'est l'idée même de construction européenne qui, en sombrant dans le totalitarisme et le fascisme, tue la construction européenne.

Le foirage complet de la réunification au niveau économique était déjà leur faute pleine et entière. Le monétarisme allemand, avait conduit à un échec complet, réitéré au niveau européen, il conduit à nouveau à un échec complet.
Au moment de Maastricht, Mitterand avait dit que le monétarisme serait transitoire. Il a à mon avis raison, mais en sortir est compliqué.
Il faut que les ânes incultes qui l'animent reconnaissent leur erreur, laissent la place, et que d'autres rectifient le tir.
La logique en train de se mettre en place est inverse. On va aller d'exclusions en exclusions, et de l'UE il ne restera que le Zollverein Allemagne-Luxembourg-Autriche, ou Anschluss.
Les hollandais, tous partis confondus, prennent la même voie et AEP enfonce le clou : "Les dirigeants européens se refusent encore à faire face à la terrible vérité: que l'union monétaire est inutilisable comme construite."
L'empire austro-hongrois a tenu quelques siècles, mais l'intelligence politique des souverains autrichiens n'avait rien à voir avec l'idiotie proclamée et congénitale des dirigeants européens. Pourtant, malgré ces siècles de vie commune, l'Autriche-hongrie s'est disloquée...

Bien entendu, pour conclure, on ne voudra pas aider la Grêce, mais comme les dettes grecques sont des créances des banques européennes, on va leur appliquer une austérité qui va les précipiter dans la dépression accrue, les troubles politiques et sans doute la guerre civile.
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