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Stalingrad...

7 Juin 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Je reviens sur le film "Stalingrad", de JJ Annaud.

 

Dans une scène, on voit des soldats soviétiques jetés dans la bataille sans arme, devant récupérer celle des morts.

En réalité, l'antisoviétisme est manifeste.

 

Pour les russes, le 22 juin 1941, la mentalité était que "cette fois, on aura les moyens de se battre".

Le fusil pour X soldats, c'est de 1916. Pas de 1941.

 

A tel point, d'ailleurs, que sur le marché en 2012, on voit apparaître des armes neuves, jamais servies, vendues par les arsenaux russes.
Des Mosin Nagant, fabriqués en 1939.

Même pendant la grande guerre patriotique, les arsenaux n'ont pas eu à utiliser tous leurs stocks antérieurs...

La seule chose qui ait manqué, ou du moins qui aient été en quantité insuffisante, ce sont les fusils de précision, pour les tireurs d'élite.

 

L'effort de guerre n'a pas ou peu porté sur la production de fusils.

Ils en avaient produit, avant, en nombre.


A Stalingrad, ce qui a posé problème côté soviétique, c'est l'armement pour le combat rapproché, pas le fusil, et encore, ce sont des troupes qui ont été équipées au dernier moment.

L'effort de guerre soviétique a porté sur la production de PPSH, et d'armes automatiques, en ce qui concerne les armes individuelles.

 

De même, pendant la première guerre mondiale, les arsenaux français n'ont guère produits de fusils, du moins, pas plus qu'avant. Les stocks étaient largement pourvus avant guerre...

En général, les efforts de guerre portent sur ce qui n'a pas été prévu, ou sur les munitions, mais le simple fusil, lui, a été mis sur les listes d'indispensables avant le conflit.

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G
Pour celui qui ne connait pas, l'autre film "Stalingrad" de Joseph Vilsmaier de 1993 est nettement supérieur à celui de Annaud. C'est du moins mon opinion.
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P
<br /> <br /> effectivement, il est bien meilleur.<br /> <br /> <br /> <br />
D
@ Simplet<br /> <br /> Je pense que cela tient surtout au fait que la guerre éclair, en fin de compte, se résume à concentrer exagérément tous ses efforts logistiques, matériels, et humains pour obtenir des effets de<br /> rupture au prix d'une dépense exagérée en escomptant être payé de ces efforts par une victoire rapide... Et le pillage des ressources de l'adversaire, au moins ses ressources matérielles et<br /> logistiques à défaut d'incorporer ses troupes... Ce qui a conduit l'Allemagne nazie à réduire en esclavage l'Europe entière parce que le coût humain de la guerre pour son armée exigeait son tribut,<br /> monstrueux.<br /> <br /> La campagne de France qui fut pourtant pour nous une défaite historique, humiliante, avait forcé l'armée allemande à réorganiser son fer de lance blindé, et regrouper les moyens des 10 divisions<br /> qui avaient été lancées dans la campagne des Flandres en 4 divisions seulement. Cela s'est ressenti lorsqu'il a fallu une semaine de combats acharnés à l'armée allemande pour percer le front<br /> réorganisé sur la Somme par une armée française qui avait perdu tous ses moyens de combat les plus modernes, et réduite à une défense statique.<br /> <br /> Il est bien entendu impossible de refaire l'histoire, mais je me pose la question : et si au lieu de foncer au secours d'une armée belge en pleine déroute, et de se frayer un passage à travers le<br /> flot d'un peuple en plein exode, les armées françaises étaient restées sur leurs positions fortifiées le long de la frontière, que se serait-il passé ? Les divisions blindées allemandes<br /> seraient-elles tombées en panne de carburant sur nos arrières comme nos généraux le disaient avec dédain ?<br /> <br /> Passons, et revenons au contexte de Stalingrad. Fidèle au principe de la guerre-éclair, l'armée allemande a jeté dans ses meilleures troupes dans des combats de rue où elles n'avaient pas la<br /> moindre chance de pouvoir bousculer les forces ennemies avant de les isoler et de les réduire progressivement comme elles ont pu le faire avec l'armée française lorsqu'elle s'est imprudemment<br /> engagée dans la bataille des Flandres.<br /> <br /> En 1943 et même encore en 1944, alors qu'elle faisait déjà retraite, l'armée allemande a souvent montré qu'elle avait encore beaucoup de ressort, en infligeant de sévères pertes aux troupes<br /> soviétiques chaque fois qu'elles ont eu l'occasion de faire des mouvements rapides. Koursk en revanche a été le tombeau des tous nouveaux chars Tigre et Panther parce qu'aussi puissants soient-ils,<br /> ces blindés ne sont finalement jamais aussi bons qu'à piétiner un adversaire n'ayant pas compris qu'il n'y a pas d'autre solution que de faire le dos rond, d'attendre, et de rendre coup pour<br /> coup.<br /> <br /> Je m'égare un peu, mais je poursuis la métaphore. Que ce soit à la boxe ou au foot, face à un adversaire très vif, on n'a pas d'autre choix que de se battre en défense. Alors bien sûr le jeu perd<br /> beaucoup de panache, mais si l'important c'est de ne surtout pas perdre, alors on laisse sautiller et s'épuiser l'adversaire pour qui l'important c'est de gagner à tout prix.<br /> <br /> Enfin, je dirais que d'une certaine manière, la guerre-éclair n'est pas autre chose que la mise en pratique d'une démarche bling-bling, provocatrice. Elle peut bien entendu être couronnée de<br /> succès, surtout quand en face on cède à la provocation et qu'on commet des erreurs stupides... Mais la démarche a ses limites, en particulier l'absence de temps donné à la réflexion, la dispersion<br /> des moyens après les premiers succès,... Face à un obstacle comme Stalingrad, il était sans doute urgent d'attendre... Mais pour un régime en quête perpétuelle de succès rapides, c'eut été un aveu<br /> d'échec intolérable.<br /> <br /> (Bon et puis il fallait aussi être sérieusement allumé, mais ce n'est pas une nouveauté. Des personnes censées ne se seraient jamais engagées dans une pareille aventure.)
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D
@ simplet<br /> <br /> Je ne pense pas vraiment que ce soit du à un
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S
Sans aucune prétention, ni donneur de leçons, je me permets de faire un constat: Les armées allemandes ont toujours été fortes dans l'offensive éclair, jamais dans la défensive, ni dans le maintien<br /> des places stratégiques. Je pense que cela est dû principalement à leur incapacité d'organiser les logistiques nécessairement plus importantes dans ces deux derniers cas. A l'évidence en<br /> contradiction avec leur réputation de parfaite organisation.<br /> Stalingrad en outre, a vu un rapport de force en faveur des soviétiques assez important en artillerie, aviation et blindés.
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J
Le 22 juin 1941, c'est Barbarossa, pas Stalingrad.<br /> <br /> Assurement, aucun Russe personne ne pensait "cette fois, on a les moyens de se battre" - tout l'inverse, et l'armee rouge est pulverisee dans l'un des plus dramatiques desastres militaires<br /> modernes.<br /> <br /> A Stalingrad, effectivement, on manquait de fusils et de vivres. De nombreux cas de cannibalisme ont ete documentes par les historiens, en se basant en partie surdes archives du NKVD qui, dans ces<br /> cas la, fusillait sans menagement.<br /> <br /> Pour ce qui est de 'l'antisovietisme manifeste', j'encourage le lecteur a compter le nombre de fusilles pour 'trahison', e.g refuser de courir sans armes a la mort. Dans les premieres semaines de<br /> Stalingrad, des bataillons entiers se rendaient aux Nazis sans combattre.<br /> <br /> Quant aux fusils de precision, ils ne manquaient pas non. L'essence, les obus de 188, et surtout la chasse manquerent cruellement, eux - il aura fallu quatre mois a Joukov pour reunir le carburant<br /> necessaire a loperation Uranus.<br /> <br /> Quiconque a connu l'URSS de l'epoque ne peut etre qu'antisovietique.<br /> <br /> Je parcours votre blog depuis quelques jours.... C'est confondant de conneries et d'approximations. Ce dernier article acheve de me convaincre.<br /> <br /> ps: un de vos recents articles evoquant l'armee russe "moderne" - quel euphemisme - relevait du meme amateurisme. Cher ami, vous etes un bon sauvage - on vous escroque avec la quincaillerie qui<br /> brille. La verite, c'est que l'armee russe est dans un etat de delabrement epoustouflant - commandement integre, capacites de projection, qualite du renseignement, formation des personnels,<br /> disponibilite des pieces detachees, etc....
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B
Jeudi 7 juin 2012 :<br /> <br /> L’Espagne emprunte 2,074 milliards d’euros, mais à un coût très élevé.<br /> <br /> L’Espagne a levé jeudi 2,074 milliards d’euros en obligations, un peu plus que prévu, grâce à la forte demande des investisseurs, mais a dû concéder des taux d’intérêt en hausse sur<br /> l’échéance-phare à dix ans, au dessus de 6%.<br /> <br /> Le taux à 10 ans a atteint 6,044%, contre 5,743% lors de la dernière émission similaire, le 19 avril 2012, selon un communiqué de la Banque d’Espagne.<br /> <br /> Les taux sont également en forte hausse pour les obligations à plus court terme : pour l’emprunt à quatre ans, le taux a atteint 5,353%, contre 4,319% lors la précédente émission comparable.<br /> <br /> Enfin, pour l’emprunt à deux ans, le taux a atteint 4,335%, contre 3,463% lors de la précédente émission.<br /> <br /> L’Espagne est au coeur des inquiétudes des marchés, depuis la demande d’aide publique historique de plus de 23 milliards d’euros formulée en mai par Bankia, troisième banque du pays par actifs, les<br /> investisseurs craignant qu’elle ne puisse assumer seule ses obligations financières et doive demander une aide extérieure.<br /> <br /> Les analystes chiffrent la facture entre 60 et 200 milliards d’euros, mais le ministre espagnol du Budget a assuré mardi que le chiffre ne serait pas très élevé.<br /> <br /> (©AFP / 07 juin 2012 11h32)<br /> <br /> En clair :<br /> <br /> L’Espagne est foutue.
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