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Tartufferies...

27 Mai 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

C'est promis, juré, la pré-retraite n'existe plus. C'était pas assez moderne, pour not'ex bon président, Nicolas Sarkozy. On a donc crée la rupture conventionnelle.
C'est la même chose. Le salarié est désormais viré à 58 ans et des brouettes, et est indemnisé jusqu'à la liquidation de ses droits.

 

C'est la preuve indubitable que Laurence Parisot, et consorts, sont TRES écoutés par leurs troupes.

C'est aussi un phénomène de siphonnage des indemnités chômages par les mieux payés, pour de plus longues périodes.
Les autres, en dessus de 25 ans, auront le RSA.

 

En réalité, cela prouve, comme d'autres choses,

- qu'on est pas sorti du "culte de la croissance",

- que cette croissance potentielle est de plus en plus faible, et qu'il faut adapter cette société à une "stagnation" -fausse- de longue durée.

On revient simplement sur la base des croissances observées depuis le 16, jusqu'au 19° siècle. En gros, 1/2 % par an, car on arrive toujours à faire de la croissance réelle, si on est pas bridé par une économie monétaire stupide.

Comme à cette époque, et comme le note Braudel, l'argent brûle les mains des riches. Ils ne savent qu'en faire, parce que les possibilités de placement sont inexistantes, ou nulles, à part, celles qu'offrent les aigrefins diverses, appelés "financiers".

Invariablement, les épargnants étaient spoliés, par des pertes multiples, et ce qui faisait le succès du roi, et de ses emprunts-à-lui, c'est que c'était encore là où c'était le plus en sécurité, même s'ils ne dédaignaient, eux aussi, de déclarer aux épargnants qu'ils l'avaient dans le c...

 

Non contents de rompre la banque, ils leur arrivaient, aussi, de rompre les créanciers. Après tout, il n'y a pas de petits plaisirs. Il parait que certains, d'ailleurs, y auraient pris un plaisir sadique avant la lettre...
De plus, il faut poser la question : est ce que Henri IV, Louis XIII, XIV et XV étaient adhérents du PCF ?

Pour Louis XVI, c'est... Tranché, il se comporta en représentant des créanciers...

 

Pour ce qui est du potentiel futur de la France, certains se plaignent qu'on investisse peu en robots, 12 500 , contre 22 000 en Italie, et 73 000 en Allemagne, entre 2008 et 2013.

En réalité, c'est aussi un travers français, observé dans TOUTES les révolutions industrielles. On part avec un certain retard, et on rattrape.

De plus, les investissements allemands, en termes de croissance, n'ont pas crée un trou énorme.

C'est plus un retard à l'allumage, qu'autre chose. Et en ce qui concerne l'Italie, je ne sais pas si des robots servent à grand chose aujourd'hui, à part produire de la ferraille...

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A
"Car l’Italie a un savoir faire redoutable dans la production de machines outils"==> c'est vrai. Surtout dans les machines à bois.<br /> Un petit historique de la machine outil en france:<br /> http://www.huron.fr/upload/823146394Machines%20production%20f%C3%A9vrier%202012.pdf<br /> <br /> En voici un plus important en bas de page vous pouvez continuer l'histoire:<br /> http://www.ifrap.org/L-industrie-de-la-machine-outil-dans-les-annees-70,1314.html<br /> <br /> J'ai bien aimé la concurence libre et non faussée des américains:<br /> <br /> [..]le P-DG de HES déclare au patron de cette entreprise - qu’il connaissait bien - ne pas comprendre cette attaque parfaitement infondée. Après un grand éclat de rire, la réponse arrive<br /> (pratiquement textuelle) : « Bien sûr, il n’y a pas de contrefaçon ; mais avec mes collègues, nous avons décidé que vous ne dépasseriez pas 10 % de part de marché. Quand vous avez atteint ce<br /> chiffre, nous avons tiré au sort et c’est moi qui ai été désigné pour vous attaquer. Vous allez, bien sûr, gagner ce procès mais, dès le lendemain, un de mes collègues vous attaquera à son tour et<br /> ainsi de suite, jusqu’à ce que vous repassiez en-dessous de la barre… Allez, ajoute-t-il, viens boire un pot »… Le pot fut bu et le patron de HES Machine Tool prié de respecter cette barre.
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G
Voiture electrique : Kaputt !<br /> <br /> Batteries de voitures électriques: Better Place en liquidation<br /> <br /> Par la rédaction | 27 mai 2013 | 0 commentaire<br /> <br /> L’entreprise, qui développait des installations d’échange de batterie de voiture électrique, avait levé plus de 750 millions de dollars de fonds propres depuis 2007.<br /> <br /> Fin de parcours pour l’entreprise israélo-américaine Better Place, spécialisée dans la recharge des véhicules électriques par remplacement des batteries. Elle a annoncé hier demander sa liquidation<br /> à la cour israélienne du district de Lod, en raison de son incapacité à lever des fonds supplémentaires et de son manque de ressources pour poursuivre son activité.<br /> <br /> Créée en 2007, Better Place a levé au total plus de 750 millions de dollars en fonds propres, auprès de plusieurs investisseurs dont le plus important (28,6% du capital) est le holding isréalien<br /> Israel Corp. En août 2012, Better Place annonçait avoir obtenu un prêt de 40 millions d’euros de la Banque européenne d’investissement (BEI).<br /> <br /> Better Place a déployé au Danemark, un réseau de stations d’échange de batteries qui relie Copenhague à Aarhus. Elle participait aussi au projet sur la mobilité durable de la Commission européenne,<br /> Green eMotion.<br /> <br /> Israël est le premier marché de l’entreprise, et Better Place indiquait l’an dernier que dans ce pays et au Danemark elle comptait plus de 500 voitures électriques Renault Fluence ZE avec des<br /> batteries échangeables sur les routes.<br /> <br /> Renault et Better Place tablaient en 2009 sur la commercialisation de 100.000 voitures au moins dans ces deux pays d’ici 2016, mais seulement 900 voitures équipées de telles batteries circulent en<br /> Israël, et bien moins au Danemark, selon la presse israélienne, rapporte l’AFP.<br /> <br /> http://www.smartplanet.fr/smart-business/batteries-de-voitures-electriques-better-place-en-liquidation-25887/
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M
Le retard à l'allumage en matière de robots s'explique : la plupart des trucs qu'on présente dans les médias ne sont que des automates sans grand intérêt. Les labos françaouis cherchent par contre<br /> à créer de réels robots (avec suffisamment d'autonomie pour ne pas avoir à être reprogrammé par 15 ingénieurs tous les quarts d'heure...).
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P
Les francais : endormis / lourdaux au depart puis ils se rattrapent...<br /> <br /> Vrai en tout : industrie, revolution, etc...
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S
Intéressant. Cela dit, l'argent n'a pas toujours "brûlé les mains des riches". Au XIXe notamment (cf. Balzac entre autres) ils plaçaient benoîtement leur sous sur le grand-livre et autre rente à 3%<br /> de la Belle Epoque...c'est bien cette période-là, d'exploitation d'autant plus féroce qu'elle est pépère du côté des dominants, qui se reconstitue sous nos yeux.
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R
« Et en ce qui concerne l'Italie, je ne sais pas si des robots servent à grand chose aujourd'hui, à part produire de la ferraille... »<br /> <br /> N’enterrons pas trop vite l’Italie !<br /> <br /> Car l’Italie a un savoir faire redoutable dans la production de machines outils. La proximité de la Suisse, de l’Autriche aidant, voire de l’Allemagne, une dévaluation de la lire, quand c’était<br /> possible, a toujours fait de ce pays un exportateur de son savoir faire partout en Europe.<br /> <br /> La robustesse du matériel n’est pas aussi bonne que chez les allemands, mais en terme de fonctionnalités, les Italiens n’ont pas de leçons à recevoir. Et puis, à l’heure où l’informatique a envahi<br /> le monde industriel, à quoi bon acheter une machine pour son châssis surdimensionné, capable de survivre 20 ans, quand l’informatique rend obsolète une machine en 5 ans ?<br /> <br /> Malgré tout, « En 2011, l’industrie italienne de la machine-outil, des robots et des systèmes d’automation a été influencé selon l’UCIMU (le syndicat italien de la machine-outil), par le<br /> ralentissement de l’économie mondiale, dont la croissance a été moins forte en 2011 (+3,7%) qu’en 2010 (+5,2%). Néanmoins, l’Italie a gardé la quatrième place dans le classement des pays<br /> producteurs et la troisième place dans le classement des exportateurs. La production italienne de machines-outils, robots et systèmes d’automation a été en 2011 de 4,7 milliards d’euros. Soit une<br /> hausse de 13,5% par rapport à 2010. »<br /> <br /> « Voir le lien « Machine-outil : l’Italie garde sa place dans le peloton mondial »<br /> <br /> http://fabricationmecanique.wordpress.com/2012/07/07/machine-outil-litalie-garde-sa-place-dans-le-peloton-mondial/
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