Taux de chômage...
24 Juillet 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Quelques journalistes font encore semblant de blablater sur le taux de chômage, les Gnagna de X milliers de chômeurs en plus ou en moins chaque mois, alors que tout le monde sait que le taux de chômage officiel est faux, et qu'il l'est de plus en plus.
9.5, 16.5 ou plus réellement 22 ou 28 %, soit le taux de la grande dépression, voilà la réalité. Des gens avec emplois mêmes, se considèrent comme chômeurs. Les mi-temps, les trop déclassés (l'ingénieur-barman), mais le problème reste entier :
"La sous-évaluation du chômage peut devenir un exercice extrêmement dangereux aujourd'hui. Ça peut conduire certains parlementaires à sous-estimer la gravité des problèmes du marché du travail et à élaborer leurs politiques sur un tableau de la réalité bien moins sinistre. "
Ou on peut même lancer une "réforme des retraites" complètement déphasée... Dont le seul résultat sera de gonfler le chômage d'un petit million ou deux...
Il y a quelques années, je m'étais aperçu que les jeunes appréhendaient beaucoup mieux le problème que les adultes, pour une raison simple : en classe, ils s'apercevaient vite de l'importance du phénomène "chômage", tout simplement parce qu'ils voyaient très bien que la règle générale était qu'un seul des parents avait un emploi stable, l'autre étant précaire, et que c'était une moyenne assez bien fondée.
Les exceptions étaient que les deux travaillent d'une manière stable, ou qu'aucun ne travaille.
Bien entendu, nos gouvernants n'en ont croient à leurs propres chiffres bidouillés. C'est là qu'est la menace la plus tangible.
Là, on peut mettre sur les rails plusieurs paramétres.
- Les dépenses contraintes des ménages atteignent 70 % de deux revenus (dont un précaire) contre 50 % d'un seul revenu en 1970, et les gouvernants peuvent se gargariser de la "robustesse de la consommation", alors que ce sont des dépenses obligatoires, dont il est difficile de se passer, et que ces dépenses obligatoires sont beaucoup plus importantes dans les pays anglos...
- Un recours sauvage à une immigration totalement inutile économiquement, mais qui sert à faire baisser les salaires.
- La situation qui se délite. On voit quelques émeutes en France, mais surtout des troubles frontaliers qui ne cessent de s'aggraver sur la frontière des Zétazunis et du Mexique.
Complètement destructuré par le libéralisme économique et la déplétion de son pétrole, le Mexique s'enfonce dans la guerre.
On ne peut d'ailleurs que douter de l'état mental de certains dirigeants d'entreprises, pressés de délocaliser au Mexique, comme Maréchal Motors.
Comme on peut douter d'ailleurs, de l'état mental des délocalisateurs, qui, loin d'être des êtres éclairés et rationnels sont des analphabètes (ils ne savent pas compter) et des moutons de panurge.
Dans la crise, les Zétazunis sont les plus avancés. Si certaines métropoles peuvent paraître, la majorité du pays est en crise profonde. Les infrastructures se délabrent rapidement, les activités régaliennes, comme la police et la justice se réduisent, dans certains endroits le courrier n'est délivré qu'une fois la semaine.
On est donc bien dans la situation russe de 1916. Il ne reste plus rien. A l'image du Nguéma de 1979, quand l'argent est concentré dans une seule main, il n'a plus aucune valeur.
8.5 millions d'emplois ont été perdus dans la récession aux USA, une reprise classique comme on en a vu depuis l'après guerre sera incapable de remonter une telle pente.
Il faut désormais, clairement, changer de politique économique, monétaire et revenir à l'horreur économique pour les possédants : la réduction des inégalités...
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