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Té, peuchère, la rascasse nucléaire bouche encore le vieux port...

9 Novembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Moi, je savais pas que Proglio était de Marseille, avec son sens bien connu, non pas du mensonge, mais comme aurait dit Raimu, de "l'ézagération".

Surtout après la vingtaineuh de le passeutis du soir, con.

 

La rascasse qui bloque le vieux port vient d'être remplacé avantageusement, par la sortie du nucléaire qui coûterait un million d'emplois.

 

Tartarin Proglio dit que ça coûterait 400 000 emplois directs, comme il n'y a que 158 000 employés EDF, RTE et ERDF, on se demande d'où viendraient les suppressions d'emplois, car au moins cela, il faudrait les garder, pour produire le jus autrement.
C'est un premier point.

 

Ensuite, la sous traitance nucléaire. Si on bascule la main d'oeuvre sur le démantèlement, il est certain que les derniers seront morts où à la retraite quand celui-ci sera fini. Il y a même des chances que leurs arrières petits enfants y soient encore occupés...

Donc, dans les deux cas, on est loin des effectifs annoncés, et des suppressions annoncées aussi.

 

En ce qui concerne Areva, et ses 47 000 salariés, seuls 56 % sont en France (les autres, on s'en tape), et là aussi, ils auront de longues années de travail pour gérer les merdes que nous aurons laissé les centrales.

 

Quand aux 500 000 emplois industriels perdus, c'est quand même bizarre de remarquer que l'emploi industriel se porte très bien en Allemagne, qui ne jouit que de très peu de nucléaire et très mal en France, malgré cet avantage.

D'autant que passer au renouvelable et aux coupes énergétiques créera beaucoup d'emplois.

 

L'apparatchik Proglio jette donc le masque, en faisant l'impasse sur la création, et en majorant les destructions.
A court terme, les destructions seraient égales à zéro, et les industries fortement consommatrices, vont voir leurs tarifs augmenter tout aussi fortement, sortie ou maintien du nucléaire.

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V
<br /> Le nombre d'emploi en sous-traitance, même s'il eut paraitre exagéré , n'est pas loin de la vérité, amha.<br /> <br /> J'ai travaillé pour une société assurant la sous-traitance en pétrochimie et dans l’industrie nucléaire.<br /> <br /> Pour des raisons de sécurité liées à l'exposition aux radiations, exposition constamment mesurée à l'aide de dosimètres, le nombre d'employés est nécessairement plus élevé dans le nucléaire que<br /> dans une industrie "classique " . En effet, passé un certaine dose, l'employé est interdit de pénétrer dans la centrale pendant X temps. dans ce cas, soit on le transfère sur un autre chantier<br /> quand c'est possible, soit il rentre chez lui ...<br /> <br /> Des société se maintiennent grâce à un gros contrat de sous-traitance auprès d'une centrale, et "vivotent" à coté en faisant quelques chantiers d'arrêts ou des commandes ponctuelles.<br /> <br /> Si un contrat est perdu, la société ne peut plus assurer sa survie.<br /> <br /> Donc, oui, le nucléaire emploie bcp de monde et non, nous ne sommes pas certains de retrouver ces emplois si l’énergie provient d'autres pays. Et les moulins à vents, c'est pas le pied.<br /> .<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Dans les 40000 emplois, je suggérerais:<br /> -les médecins, infirmières, chercheurs et psychologues de crise sanitaire majeure (Ce Proglio il a tellement d'humour...)<br /> -les élus et employés locaux (car on biberonne aussi à tout âge le nucléaire!)<br /> -les élus écolos (là cest moi qui suis trop lucide...)<br /> <br /> <br />
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C
<br /> que penser de cet article :<br /> http://www.solidariteetprogres.org/Pour-Science-Vie-un-autre-nucleaire-est-possible_08251<br /> <br /> Pour Science & Vie, « un autre nucléaire est possible » !<br /> 9 novembre 2011 - 09:17<br /> Outils :<br /> Envoyer à un ami Version Imprimable Liste de Diffusion RSS<br /> <br /> 9 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) — Véritable pavé dans la mare, et radicalement à l’opposé de l’air (pollué) du temps, la livraison de novembre 2011 de Science & Vie prend courageusement<br /> et d’une façon très originale la défense de l’énergie nucléaire.<br /> <br /> Si le mensuel scientifique nous avait déjà surpris récemment avec un reportage décapant sur Tchernobyl, le dossier du mois « Le nucléaire sans uranium » taille complètement en pièces aussi bien les<br /> préjugés de nos amis les écologistes que les certitudes d’un quarteron de nucléocrates et de financiers qui se sont assis sur le dossier.<br /> <br /> Première vérité souvent occultée : il existe toute une palette d’autres procédés pour produire de l’électricité nucléaire que celui mis en place depuis 50 ans. Depuis l’accident grave de Fukushima,<br /> lassés de porter le chapeau, les scientifiques soulignent qu’au lieu d’additionner sans fin des systèmes de sécurité pour sécuriser les modèles existants, il faudrait enfin écouter ce que la<br /> science nous indique depuis le début, et attaquer « les caractéristiques fondamentales des réacteurs ».<br /> <br /> Alors que l’immense majorité des réacteurs en service dans le monde sont des réacteurs utilisant un combustible solide (de l’uranium) refroidi à l’eau pressurisée (Pressured Water Reactor ou PWR),<br /> les pères du nucléaire civil s’étaient enthousiasmés dès 1944 pour un réacteur qui fait appel à un combustible liquide, le réacteur au thorium (un minerai très abondant dans la nature) à sels<br /> fondus (Thorium Molten Salt Reactor ou TMSR).<br /> <br /> Science & Vie donne la liste des innombrables avantages qu’offrent ces machines : le rendement énergétique est plus élevé, les ressources de thorium sont immenses, les menaces de prolifération<br /> sont réduites, le cœur ne pourrait plus s’emballer, les risques d’explosion sont écartés, les problèmes de pression sont évacués, la question du refroidissement en cas de panne est résolue et la<br /> quantité de déchets à vie longue est 10 000 fois moindre. Ce concept, estime Victor Ignatief, physicien à l’Institut Kurchatov (Moscou), « coche toutes les cases de garanties de sécurité ».<br /> <br /> Historiquement, le dessin compact du PWR (utilisé pour les 58 réacteurs en France) a été mis au point à Oak Ridge au Tennessee et développé ensuite par Westinghouse. En pleine guerre froide, le PWR<br /> fut imposé en 1949, essentiellement pour des raisons militaires, par l’amiral Hyman Rickover. Pourtant, son inventeur, le physicien Alvin Weinberg, continuera à défendre tout le reste de sa vie ce<br /> qu’il considérait comme le concept idéal, c’est-à-dire les réacteurs à sels fondus.<br /> <br /> « A l’heure où les grands industriels commençaient à vendre les premiers exemplaires de nos réacteurs très imparfaits, les plus brillants cerveaux de la fission militaient, eux, pour ces machines à<br /> sels fondus et au thorium. » poursuit Science & Vie .<br /> <br /> Les chercheurs d’Oak Ridge ont même réussi à mettre au point deux petits prototypes et un rapport fut remis en 1962 au président Kennedy pour présenter le TMSR comme la solution d’avenir par<br /> excellence. Mais en 1973 (époque du fameux Club de Rome), l’Atomic Energy Commission coupe soudain tout financement. Cependant, la bataille continue car la même année, c’est une équipe de chimistes<br /> du CEA, auxquels se joignent ensuite des chercheurs d’EDF, qui décide de prolonger les travaux américains. Bien qu’on tente en permanence de mettre l’idée au placard, quelques laboratoires au<br /> Japon, en Russie, aux Etats-Unis, en République tchèque, et surtout en France continuent à se battre ardemment pour faire évoluer le concept. Les physiciens du CNRS de Grenoble viennent d’ailleurs<br /> de tracer le dessin d’un réacteur de ce type, le plus abouti et le plus prometteur. « Le gouvernement chinois ne s’y est pas trompé : le 25 janvier dernier, l’Académie des Sciences de Shanghai a<br /> lancé un vaste programme de 250 millions de dollars sur ce concept ».<br /> <br /> Pas très loin de ce que défend pour sa part le candidat présidentiel Jacques Cheminade, Science & Vie estime qu’ « aussi surprenant que cela puisse sembler [sic], un autre nucléaire est donc<br /> possible. Et cette alternative, en plus d’être possible, apparaît également souhaitable (…) Les bonnes idées ne manquent pas, mais l’effort s’annonce colossal avant de bousculer l’ordre établi il y<br /> a cinquante ans. Or le temps presse pour l’atome, aujourd’hui menacé de toutes parts ».<br /> <br /> <br />
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E
<br /> Désinformation : Henri Proglio est né à ANTIBES. Donc Alpes-Maritimes : Christian Estrosi, Eric Ciotti, Jacques Medecin, Albert Spaggiari....<br /> Les villes du Sud, rien à voir avec Le Puy-en-Velay où on est ultra-sérieux, on n'ezagère pas et on boit pas de passeutis. Exemple : LAURENT WAUQUIEZ, a.k.a. Monsieur le Maire, étendard national de<br /> sa ville, représentant de la stratosphérique intelligence ponote, pourfendeur de l'assistanat cancer de la nation et des chômeurs qu'il faut transformer fissa fissa en SDF.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> C'est vrai qu'ici on ne ment jamais. Il n'y a aucun chasseur, pecheur, tireur et autre menteur patenté.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Proglio serait plutôt de Tel Aviv que de Marseille...<br /> En hébreux, c'est la "houtzpa", le culot, une grande qualité souvent partagée par d'autres représentants typiques de la célèbre communauté humaniste (sarko-celui qui a nommé son copain Proglio-,<br /> dsk, par exemple, et tant d'autres merveilleux personnages qui peuplent notre petit écran).<br /> Désolé pour l'orthographe et/ou la prononciation, n'étant pas linguiste.<br /> <br /> <br />
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