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Tempête en vue...

5 Août 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

cac40.pngLa tempête, qui était déjà levée depuis le début de l'année, apparaît donc sur les radars des officiels.

Bien entendu, on n'oubliera pas la Lagarderie de Mai, pour rire un peu, là, tous les clignotants étaient au vert

Il faut donc se rendre à l'évidence : ladite Lagarde souffre de daltonisme, ce qui lui fait confondre vert et rouge.

 

L'économie réelle est en forte crise, et on peut citer deux faits :

- la forte chute du prix du pétrole, le "stop and go", dans le cours du yoyo, que j'avais signalé pour le PO, là, visiblement, on est dans le "stop", et qu'on ne parle pas de "craintes", si le prix baisse, c'est que le produit ne trouve pas preneur. Le brut saoudien en début d'année, trop lourd, ne trouvait pas preneur aussi. C'était pour cause de qualité ? ou pour cause de débouchés... Bouchés ???

- l'effondrement de la mortalité sur route en France, qui indique une seule chose : on roule beaucoup moins... Quand on ne roulera plus du tout, la mortalité tombera à zéro...

 

Là, même le Figaro vient de s'apercevoir que les signaux économiques n'étaient pas bons depuis six mois.

Voilà l'explication, on a pris pour une reprise (enfin, les économistes-courtisans, dit "experts"), ce qui n'était qu'une phase très  classique de restockage.

Une fois celui-ci terminé, on retombe dans l'état antérieur. Bien entendu, on est dans une phase reine de "zéro stock", si on avait stocké "à la soviétique", cela aura effectivement pu :

- enrichir, à terme, les stockeurs (mais ils n'aiment visiblement pas la richesse, la vraie),

- faire repartir réellement la machinerie économique, en donnant du souffle à la reprise technique qui existait.

 

Certains nous disent que la BCE veut être le pompier du système, pour reprendre les mots de Reagan, la BCE n'est pas partie de la solution, c'est le problème, en partie, avec les banques.

Cette crise des dettes est la crise de l'abdication des états, du droit de frapper monnaie, au profit des banques. Elles se retrouveraient dans leur néant, comme avant 1973 en France. Comme je l'ai dit, elles n'ont aucune utilité économique réelle, elles peuvent être remplacée dans leur fonction de frapper monnaie, par l'état, en direct, et de façon absolue (cas de l'URSS, et de bien des pays en crise...).

 

le signe de crise est dans l'attitude des politiques, que ce soit dans leurs hésitations à "surtaxer" les super-riches, à... 1 ou 2 %... On se croirait en 1914, quand le parlement français bloquait devant un impôt sur le revenu à 2 %. Dix ans plus tard, la chambre "bleue horizon" (donc très à droite), votait l'imposition à 90 % (sur les revenus des obligations).

Les indemnités, dont l'indécence côtoie le caractère scandaleux qui entourent certaines affaires, donnent le "là".

C'est une vie de travail, d'un bon salaire en France...

 

"TINA" Il n'y a pas d'alternative à l'explosion du système. Les riches ont profité du système, par l'empilement des obligations, et la flambée du CAC. Aujourd'hui, la rentabilité des entreprises est dégradé par la paupérisation de leurs clients, et les obligations ne sont plus payables qu'en monnaie de singe.

La seule question est de savoir comment on sort de l'endettement, de manière sauvage ou ordonnée ? On monétise d'un coup, ou progressivement le déficit ?

 

L'évolution du CAC 40 était celle :

- des inégalités,

- des attentions des banques centrales à ce que les cours ne chutent pas... Pas la moindre "création de valeur", seulement un parasitage de plus en plus important. Non monsieur D... la France ne manque pas de milliardaires, il n'y en a que trop, et ça ne sert à rien. Enfin, du moins, c'est ce qu'on se dit quand on les voit...

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B
<br /> Dimanche 7 août 2011 :<br /> <br /> Effondrement de la Bourse d'Israël :<br /> <br /> TASE-25 : chute de - 5,76 %.<br /> <br /> http://www.tase.co.il/TASEEng/MarketData/Indices/MarketCap/IndexMainDataMarket.htm?IndexId=142&Action=1<br /> <br /> TASE-100 : chute de - 6,03 %.<br /> <br /> http://www.tase.co.il/TASEEng/MarketData/Indices/MarketCap/IndexMainDataMarket.htm?IndexId=137&Action=2<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Israël : échanges suspendus à la Bourse de Tel-Aviv après chute de 6 %.<br /> <br /> <br /> JERUSALEM - Les échanges de la Bourse de Tel-Aviv ont été suspendus dimanche après une importante baisse enregistrée dans le sillage de la dégradation de la qualité du crédit des Etats-Unis.<br /> <br /> Selon la radio publique israélienne, l'indice TA-100 des cent premières valeurs de la Bourse de Tel-Aviv a plongé de 6% avant la suspension des échanges, au début de la semaine boursière.<br /> <br /> De même source, le TA-25, l'indice qui regroupe les 25 plus importantes capitalisations du marché, a de son côté baissé de 5,2%.<br /> <br /> Vendredi, l'agence Standard and Poor's a abaissé d'un cran la note attribuée à la dette publique des Etats-Unis, pour la première fois dans l'histoire de ce pays.<br /> <br /> La Bourse de Tel-Aviv est l'une des rares Bourses au monde à être ouverte dimanche.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> La Bourse de Tel-Aviv (TASE : Tel Aviv Stock Exchange) est la Bourse d'Israël.<br /> <br /> http://www.tase.co.il/TASEEng/Homepage.htm<br /> <br /> Dimanche 7 août 2011 :<br /> <br /> Le TA-25 s'effondre de 5,24 %.<br /> <br /> http://www.tase.co.il/TASEEng/MarketData/Indices/MarketCap/IndexMainDataMarket.htm?IndexId=142&Action=1<br /> <br /> Le TA-100 s'effondre de 5,69 %.<br /> <br /> http://www.tase.co.il/TASEEng/MarketData/Indices/MarketCap/IndexMainDataMarket.htm?IndexId=137&Action=2<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Samedi 6 août 2011 :<br /> <br /> La Bourse saoudienne, la première place boursière mondiale à réagir à la dégradation de la note souveraine américaine, a perdu 5,46 % samedi en clôture, dans un marché inquiet de cette décision sur<br /> les Etats-Unis et aussi affecté par la situation dans la zone euro.<br /> <br /> Ouverte le samedi alors que les autres places financières sont fermées, la Bourse de Ryad, la plus importante du monde arabe, est la première à réagir à la décision historique, prise vendredi par<br /> l'agence de notation financière Standard et Poor's, d'abaisser la note souveraine des Etats-Unis.<br /> <br /> A la clôture samedi, l'indice vedette Tadawul All-shares (TASI) a terminé à 6.073,44 points et la baisse a concerné toutes les valeurs de l'indice.<br /> <br /> Le marché saoudien a réagi au coup de tonnerre créé par la décision de l'agence de notation financière Standard and Poor's (S&P) de priver les Etats-Unis de sa notation AAA attribuée à sa dette<br /> publique, pour la première fois de leur histoire.<br /> <br /> "La décision de S&P et les problèmes de dette en Europe effrayent les investisseurs", a déclaré un analyste financier Abdulwahab Abou Dahesh.<br /> <br /> Les actions des grandes banques saoudiennes ont perdu 4,7 % (Al-Rajhi a cédé 5,2% et Samba Bank -6,98%).<br /> <br /> Celles des compagnies pétrochimiques ont reculé de 6,7% comme les actions du groupe Sabic (-5,54%). Les valeurs liées aux groupes de construction ont également abandonné 6,4%, tout comme celles du<br /> secteur des télécommunications avec les actions de STC, qui ont lâché 2,56% et celles de Zain KSA (-6,15%). Etihad Etisalat a aussi perdu 5,9%.<br /> <br /> "Les actions saoudiennes ont réagi à deux facteurs : les fortes pertes enregistrées sur les marchés financiers ces derniers jours, la baisse des cours pétroliers, et la décision de S&P sur la<br /> dette américaine", a indiqué l'économiste Mohammed al-Omran dans un entretien à la chaîne de télévision Al-Arabiya.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_La_Bourse_saoudienne_1ere_a_reagir_apres_la_degradation_des_USA_perd_546060820111608.asp<br /> <br /> <br />
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B
<br /> La Chine fustige la politique économique des États-Unis.<br /> <br /> Après l'abaissement de la note américaine par S&P, la Chine estime être «en droit d'exiger que l'État fédéral s'attaque à son problème structurel de dette».<br /> <br /> La France , elle, redit sa confiance dans la solidité de l'économie américaine.<br /> <br /> L'ère des vaches grasses est finie. La Chine, qui reçoit depuis des années des leçons de politique économique par les États-Unis, principalement en matière de change, se venge.<br /> <br /> Alors que S&P vient de sacrifier le triple A des États-Unis, Pékin, le plus gros détenteur d'obligations américaines dans le monde - et de loin, avec 1.160 milliards de dollars de bons du<br /> Trésor américain dans les tiroirs selon des chiffres de Washington publiés en mai dernier - estime désormais avoir «tous les droits d'exiger des États-Unis qu'ils s'attaquent à leur problème<br /> structurel de dette».<br /> <br /> Le gouvernement chinois estime que S&P n'a fait que confirmer une «horrible vérité». Celle qui a été mise en lumière par l'agence de notation chinoise Dagong, qui a dégradé le triple A<br /> américain dès le lendemain de l'accord conclu pour relever le plafond de la dette.<br /> <br /> Selon elle, «les jours où l'oncle Sam, perclus de dettes, pouvait facilement dilapider des quantités infinies d'emprunts de l'étranger semblent comptés. Afin de soigner sa dépendance aux dettes,<br /> les États-Unis doivent rétablir le principe de bon sens selon lequel il faut vivre selon ses moyens».<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/08/06/04016-20110806ARTFIG00264-la-chine-fustige-haut-et-fort-les-etats-unis.php<br /> <br /> Conclusion :<br /> <br /> Le maître engueule l'élève.<br /> <br /> Le maître donne des leçons à l'élève.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> http://www.lefigaro.fr/societes/2011/08/04/04015-20110804ARTFIG00543-majencia-prefere-depenser-en-salaires-plutot-qu-en-petrole.php<br /> <br /> Pour Majencia, une entreprise française dont les clients sont exclusivement français, produire à 20.000 kilomètres était «d'une logique discutable», selon les mots de son actuel PDG, Vincent Gruau.<br /> Avec avoir tenté l'aventure de la délocalisation en 2004, c'est en 2006, alors que l'entreprise rencontrait de graves difficultés financières, que le PDG fraîchement nommé a pris la décision de<br /> rapatrier la totalité de la production du fabricant de bureaux.<br /> ....<br /> Depuis la relocalisation, 31 postes ont été créés une fois les finances de l'entreprise redressées, à partir de 2009. Alors que la production de 30.000 caissons a été rapatriée en 2006, ce volume<br /> supplémentaire a aujourd'hui plus que doublé. Avec un résultat net en croissance de 174% en 2010, l'entreprise, désormais rentable, envisage de passer à 90.000 dans les prochaines années.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> @Jean-Christophe<br /> Nicktamère Ier, ministre des Finances de l'époque, n'a pu vendre qu'avec l'accord de la plus haute autorité de l'époque. Et sans doute fortement conseillé par nos bonnes banques frrrançaises. Tout<br /> cet or, vendu, serait remplacé une monnaie banquaire et nouveaux leviers pour spenculateurs.<br /> Que du profit pour Trichouillet, Prout-paysbas-a-paris et autres calamités dirigeantes et responsables de nos petites épargnes.<br /> L'opposition toujours flamboyante n'a pas beaucoup protestée, peut-être trop occupée à culbuter des boudins dans les garçonnières.<br /> L'ancien régime avec des nouveaux riches, quel désastre!<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Pour marquer l'histoire ill faut être soi un grand batisseur soi un grand destructeur ou les deux a la fois.<br /> Les problémes interviennent lorsque trop de personne veulent marquer l'histoire. Sachant qu'il est plus facile de détruire que de construire, cela nous donne une bonne idée de notre futur.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Qui a dit cela .....<br /> <br /> «Nous tenons pour nécessaire que les échanges internationaux s’établissent, comme c’était le cas avant les grands malheurs du monde, sur une base monétaire indiscutable et qui ne porte la marque<br /> d’aucun pays en particulier. Quelle base ? En vérité, on ne voit pas qu’à cet égard il puisse y avoir d’autre critère qu’un étalon autre que l’or. Eh ! oui, l’or, qui ne change pas de nature, qui<br /> se met, indifféremment, en barres, en lingots ou en pièces, qui n’a pas de nationalité, qui est tenu, éternellement et universellement, comme la valeur inaltérable et fiduciaire par excellence.<br /> »<br /> <br /> <br /> De Gaulle.<br /> Il savait de quoi était capable la finance, ou plutôt savait qui étaient ceux qui la manipulaient.<br /> Il faut lire ce discours de Gaulle pour comprendre le fond et ses raisons qu'il avait de défendre économiquement sa patrie.<br /> <br /> http://www.instantcube.com/discernement/degaulle-or.html<br /> <br /> Lors d’une conférence de presse, le Général De Gaulle attaque ouvertement le système monétaire mondial, remettant en cause le « Gold Exchange Standard » qui impose le Dollar comme LA devise<br /> d’échange et de reserve internationale.<br /> <br /> http://infoguerilla.fr/?p=328<br /> <br /> Sur la recommandation de l'économiste de l'époque, Jacques Rueff, qui voyait la conquête de l'espace et le conflit vietnamien déséquilibrer la balance des paiements des États<br /> Unis,de Gaulle réclama à ces derniers la contrepartie en or d'une forte proportiondes dollars détenus par la France.<br /> <br /> Cette opération était légale, car le dollar était défini officiellement en valeur comme correspondant à 1/35 d'once d'or.<br /> <br /> Règlements internationaux obligent, les États-Unis durent obtempérer et l'or fut transféréen France.<br /> En 1971, les États-Unis mettront fin à la parité pour faire «flotter » le dollar.<br /> À la suite des chocs pétroliers de 1973 et de 1979, les cours de l'or s’envoleront : l'action de de Gaulle sur les conseils de son économiste aura été judicieux à long
terme.<br /> <br /> Retour sur 2003 lorsqu'un ministre de Bercy, actuel président de notre Nation, vendra à pas cher une partie du stock d'or aux US..... ce collabo à rendu d'une main à des escrocs ce qu'un<br /> authentique Président avait su leur prendre...<br /> Il faut voir finalement le monde tel qu’il est et l'histoire est un puzzle dont chaque action est une pièce qui y trouve sa place, et quand il est assez grand pour esquisser une image, on découvre<br /> avec effroi l'horreur de ceux marquant les livres.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Ils arrivèrent pauvres dans un pays riche et repartirent riches d'un pays pauvre...<br /> <br /> A part ça, vous avez remarqué (pas à la télé "française" bien sûr) ? Il y a un bankrun en Grèce.<br /> Bientôt un corralito et la contagion généralisée ?<br /> <br /> <br />
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H
<br /> licenciements massifs en route :<br /> <br /> http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/<br /> <br /> <br />
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I
<br /> Le parasitisme est une activité délicate, en fait.<br /> <br /> Si vous le pressurez trop, vous tuez votre hôte.<br /> Les optimistes pensent qu'il suffit de changer d'hôte. On est en train de détruire les pays "riches", mais c'est pas grave, il reste à parasiter les pays "en croissance".<br /> <br /> Take the money and run... until there's nowhere to run.<br /> <br /> Prends l'oseille et tire-toi... jusqu'à ce qu'il n'y ait nulle part où se tirer.<br /> <br /> Comment va votre jardin ?<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 5 août 2011 :<br /> <br /> Italie : nouveau repli surprise de la production industrielle en juin.<br /> <br /> La production industrielle a accusé un nouveau repli surprise de 0,6 % en Italie en juin sur un mois, alors que les économistes misaient sur une légère hausse, a annoncé vendredi l'Institut<br /> national des statistiques Istat dans un communiqué.<br /> <br /> Les économistes s'attendaient en effet à une légère progression de 0,1 %, selon un consensus établi par Dow Jones Newswires.<br /> <br /> Sur un an, la production industrielle a augmenté de 0,2 % en juin, un chiffre largement inférieur aux attentes des économistes qui misaient sur une hausse de 1,7 %.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=52108207f961754d216c9e6e9fac95c0<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 5 août 2011 :<br /> <br /> Taux espagnols et italiens au plus haut.<br /> <br /> La prime de risque payée par l'Espagne et l'Italie sur les marchés obligataires a atteint un plus haut historique vendredi matin par rapport à l'Allemagne, pays de référence de la zone euro, sur<br /> des craintes de contagion de la crise de la dette en zone euro.<br /> <br /> A 08H58 (06H58 GMT), le "spread", ou prime de risque, était à 417 points de base pour l'Espagne et 416 pour l'Italie.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/08/05/97002-20110805FILWWW00284-taux-espagnols-et-italiens-au-plus-haut.php<br /> <br /> Italie : la Bourse de Milan ouvre sur une chute de 3,5 %.<br /> <br /> La Bourse de Milan a ouvert vendredi sur une chute de 3,5% à 15.563 points après s'être effondrée de 5,16 % jeudi, le marché étant pris de panique en raison des perspectives inquiétantes de<br /> l'économie mondiale et des craintes de contagion de la crise de la dette.<br /> <br /> Toutes les valeurs étaient dans le rouge. Parmi les plus fortes baisses, la banque Intesa Sanpaolo lâchait 7,72 %.<br /> <br /> <br />
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