Tic Tac
24 Février 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
"Jusqu’à aujourd’hui, le système était toléré par la grande masse qui, sans en profiter directement, bénéficiait de ses avantages sociaux. Or, on nous dit aujourd’hui que l’Etat providence était un luxe. Mais ce n’était pas un luxe ! C’était justement sa présence qui faisait que les gens ne se révoltaient pas. Sans l’Etat providence, le système n’aurait jamais été accepté par la majorité de la population qui ne bénéficie pas directement de la manière dont le système fonctionne. L’erreur des dirigeants, c’est de croire que tout le monde profitait du système et l’aimait, et qu’en retirant ici et là des subsides qui ne bénéficiaient en réalité qu’à des losers, ça marchera encore. Erreur totale d’interprétation. Cela dit, les élites ont une excuse : elles n’ont pas la maîtrise de la dynamique qui est à l’œuvre, elles n’ont donc pas beaucoup le choix. "
Je ne suis pas d'accord en ce qui concerne la dynamique, on peut très bien y échapper (si l'on veut).
Je pense aussi, que l'épicentre de la crise, depuis 20 ans, est l'Algérie, car l'Algérie a tout essayé.
Elle a fait la guerre, remplacé le calife par un autre guignol, et que les algériens exigent désormais, c'est la fin du système,
et non un énième clown, revendication qui serait acceptable par l'oligarchie, mais la fin du système est par contre, inacceptable.
"L’objectif assigné de faire payer la facture aux Etats et aux contribuables n’est pas réaliste. La tentative en cours de rééquilibrer l’édifice de la dette publique et privée – étroitement dépendantes l’une de l’autre – est vouée à l’échec. Ne serait-ce qu’en raison de ce qu’elle suppose de faire endurer. Ce serait folie de les laisser poursuivre sur cette pente ! "
Même les USA commencent à flamber, la crise du Wisconsin commence à métastaser (Montana et Ohio), mais le Wisconsin était caricaturale ; ses finances étaient quasi équilibrés dans des USA où plus de 40 états sont au bord de la faillite, jusqu'à ce qu'on y décide de réduire à quasi zéro l'impôt sur les sociétés et qu'en conséquence, on veuille écraser les fonctionnaires et leurs syndicats.
Les dits syndicats, ont "retrouvé la foi". Eux même bureaucratie, ils étaient très compréhensifs vis-à-vis des politiques menées, mais là, c'est leur existence qu'on menace.
A cela, on peut ajouter certaines provocations. Koch a suggéré d'infiltrer des provocateurs parmi les protestataires de Madison au gouverneur Walker "qui y avait songé".
Ce genre de provocations, ça peut finir avec une révolte des canuts. Ou en révolution.
Dans la gamme du n'importe quoi, un mariage princier avec 1900 invités, dans un Royaume Uni, où les pauvres sont invités à se serrer la ceinture, via un plan d'austérité maousse.
Le FMI appelle désormais à la dévaluation du dollar, tout en sachant que la politique menée de libéralisation des flux de capitaux ne le permet pas. C'est la situation du type qui a supprimé le frein de l'automobile, et qui désormais le pied au plancher, se demande comment s'arrêter...
Irresponsabilité des dirigeants européens, qui veulent pousser peuples, gouvernements, partis, au pied du mur.
Les révolutions exigent frustrations, mais aussi décomposition du régime. Là aussi, on y est.
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