Timeo danaos et dona ferentes...
18 Février 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
En posant une simple question : "La Grèce demande à l'UE d'être plus claire sur son soutien". Le soutien de principe, c'est bien, la modalité du soutien, c'est mieux.
Comme le coutilier du 15° siècle, la Grêce attaque au poignard au défaut de la cuirasse.
L'Union européenne devrait aussi s'interroger sur Goldman Sachs. Si la firme a commis des irrégularités et des escroqueries, elle doit être neutralisée, juridiquement et judiciairement, dissoute et expropriée.
On doit cesser d'accepter leurs agissements, et d'envoyer la note aux innocents.
Une puissance est une puissance, si elle est gênée aux entournures par des manoeuvres, elle peut y remédier, y compris en faisant liquider physiquement les gêneurs.
Il ne peut y avoir deux comportements, un honnête, exigé de la Grêce et des autres pays, et un autre, totalement amoral parce qu'économique, réservé aux banques et agents financiers.
Je ne suis pas très d'accord avec JP Chevallier, mais il pose le problème correctement.
Les banques qui affichent des résulats prodigieux, sont en réalité, des zombies.
Pour la BNP, 5.832 milliards d'euros (arrondissons à 6), pour 1977 milliards de dettes (arrondissons à 2000), comparons donc, 6/2000 = 0.3 %...
C'est à la fois, pathétique et ridicule.
BNP, ça veut dire Bardi N' Peruzzi ?
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