TINA...
Comment reconnait on un "caractériel obtus et nuisible" ? Ce que j'appelerais "C.O.N" par souci de simplification.
C'est simple, le "C.O.N" est très amateur du "T.I.N.A" (There is no alternative) néo-libéral, bien sûr. C'est même à ça qu'on les reconnait (ça c'est bon, faudra que je le ressorte).
Dans la crise en phase terminale du monde occidentale, des deux côtés de l'Atlantique, les caractériels obtus et nuisibles s'en donnent à coeur joie.
Ils ont enfourchés un dada, qui s'appelle le retour à l'équilibre des comptes publics.
C'est simple, ces caractériels obtus et nuisibles se sont mis en tête de rééquilibrer les finances publiques, à tous prix.
Bien entendu, quand on propose une constitutionnalisation, 80 % des sondés applaudissent, et des deux mains en plus.
Ce qui confirme que 80 % des gens préférent être caractériels obtus et nuisibles en groupe, plutôt que d'avoir raison, seul.
En fait, on se demande si ce n'est pas une affection psychiatrique. Car, il y a un secret pour personne, c'est que sur les 1000 dernières années de l'histoire de France, celles où les finances publiques ont été équilibrées, sont rares, celles où elles ont été positives sont plus rares encore, et celles où elles ont été déficitaires, par contre, sont légions.
Car à toutes les époques, on s'est acharnés à faire payer les impôts à ceux qui ne le pouvaient pas, et on s'est acharné à en exonérer ceux qui pouvaient le faire.
Bien entendu aussi, les 80 % de partisans de l'équilibre des finances publiques pensent que la réduction des déficits, passe par la réduction pour ceux qui ne méritent pas ces sous, c'est à dire les autres.
Comme ces réductions, dans l'optique des dirigeants actuels, excluent toute augmentation de fiscalité sur les plus riches, ce sont donc les autres, tous les autres, qui devront se serrer la ceinture.
On voit, donc, le suicide politique qui est en cours. Que ce soit les partisans de la régle d'or, les républicains aux USA, tous s'assoient sur chaise, se ligotent et se fourrent de la dynamite allumée dans les poches.
On comprend donc, dans ce contexte là, que l'attentat d'Oslo par un illuminé est pour moi, complétement surréaliste. (Enfin, si la version officielle est la bonne
). En effet, il suffit d'attendre le suicide en cours.(Pour savoir la vérité, il faut poser la bonne question : à qui
profite -très provisoirement- le crime ?).
On dit que le capitalisme a eu la peau du communisme, et qu'il veut celle de la social-démocratie. En réalité, il veut la peau du capitalisme.
"la notion de droite ultra sera très très large ...d'ailleurs ce blog pourrait y être intégré..."
Effectivement, on peut. Je revendique d'être donc, le seul blog "droite extrême", prévoyant le retour planétaire de l'URSS d'ici 2020.
En effet, le capitalisme pouvait paraître une solution, quand il apportait quelque chose, mais ce quelque chose n'était pas du à lui. Il était du à une énergie abondante et bon marché dont il bénéficiait amplement.
Bien entendu aussi, on va bien rire quand l'économie de marché devra gérer la pénurie, le rationnement, le manque et toutes ses broutilles.
On va bien rire aussi, quand les USA vont perdre leur position impériale. ça va être très instructif de voir comment se démerde le capitalisme, lorsque les 2/3 de la masse monétaire mondiale vont s'évaporer (le dollar), suivi quasi immédiatement par la déconfiture de l'euro.
La société sans argent. les soviets l'avaient essayé.
C'est pour ça, que dans le cas de l'URSS, il faut y aller avec des pincettes. Administrer une société toujours en manque ou au bord de la rupture de stock, c'est extraordinairement compliqué.
Comme je l'ai dit, l'URSS est née de l'effondrement du capitalisme en Russie, qui a eu lieu en 1916. Ce système, soit disant parfait, s'était cassé les dents sur la guerre, qui avait entraîné le collapsus des transports déjà insuffisants, dans un état très vaste, et même perdu dans son immensité.
Le monde anglo saxon est très largement archaïque. Il ne s'est jamais remis de la guerre de 100 ans, et de ses succès paradoxaux. En effet, dans l'optique médiéval,
les succès et le butin, dispensent de l'impôt. Mais, si grand soit le butin, il ne remplace jamais les rentrées régulières d'argent. Et surtout, rien ne garantit son existence
éternelle.
Deux et mêmes trois forces s'affrontent à Washington aujourd'hui. Ceux qui veulent garder l'état fédéral, se coupent en deux camps inconciliables, les capitalistes qui veulent liquider ce qui reste d'état providence, les démocrates, qui veulent l'état fédéral pour le conserver.
A quoi s'ajoutent les forces centrifuges locales, très puissantes. En réalité, c'est une logique d'effondrement très rapide. Pas ou peu de stocks, y compris alimentaires, et des approvisionnements dépendants de l'étranger, notamment dans le domaine du pétrole. Quelle serait la réaction du citoyen de base, qui se verrait projeter du stade du centre du monde, envie de tous, à celui d'individu dans la queue, d'un système très soviétique de rationnement de l'essence, de la nourriture, dans un monde où se seraient effondrés les loyers, les prix immobiliers, les salaires et pensions ???
"Les conflits vont éclater partout entre les dirigeants de toutes nationalités. L’ampleur des
pertes à compenser va mener des charrettes de dirigeants politiques et financiers devant les tribunaux. " (La terreur, donc, il était inutile de prendre un fusil à Oslo, ce geste
s'apparente à l'attentat de Damien).
Not'bon président, lui, a enfourché le dada de la règle d'or. On ne saurait mieux se suicider, et cette règle d'or, il pourra toujours se la fourrer dans le C... quand commencera la crise italienne et Espagnole de la dette...
En effet, même pour l'Allemagne et la France réunie, ça dépasse leur capacité. Leur pantomime devant la crise grecque, beaucoup plus petite, annonce qu'elles seront ingérables, trop gros pour ne pas faillir.
Toute solution de crise ne passe pas par la mise au pas des banquiers, leur relégation à leur rôle premier des trentes glorieuses, celle d'un métier ennuyeux et pas très gratifiant...
Pour la dette, pas d'autre solution que la banqueroute.
C'est donc bien, 1788.
L'attentat de Damien, en 1757, fut aussi un coup de folie. Si très provisoirement, le roi en tira profit au niveau sympathie, le traitement qui lui fut administré retourna la situation.
Pour Oslo, c'est en train de prendre le même chemin. Toutes les incohérences, toutes les insuffisances ressortent, pour montrer une machine d'état qui ne fonctionne plus, et qui n'est plus capable que de propagande.
A la fin, la propagande a l'effet de l'eau sur le feu grégeois, il étend l'incendie.