Toujours le sage, le doigt, l'imbécile, et la lune...

ça continue dans le même genre.
Dégraissage de fonctionnaires, sensé faire redémarrer la "croissance", bien sûr, sans qu'on nous dise le comment et le pourquoi du mécanisme.

En quoi le non remplacement se traduirait par une compétitivité plus élevée ? Avant d'arriver à cette compétitivité, il faudrait lourder des dizaines de milliers de fonctionnaires, et comme on dit à l'UMP, tailler dans les prestations sociales.

Et là, on peut voir les effets "in-vivo", en Grèce : pas la moindre amélioration de compétitivité, et détérioration totale de la situation politique, économique et sociale...

Ils ont oublié la sagesse pompidolienne et giscardienne de 1970 : pour que le système tienne, il faut des cosaques sociologiques en nombre important, sinon, ce sera des vrais cosaques qu'il faudra.

Parce que dans cette situation là, l'envoi de cosaques allume l'incendie, tout autant qu'il l'éteint. En vrai, ils éteignent là où ils sont, il se rallume derrière, devant et sur les côtés, application parfaite de la doctrine maoïste en matière de combat inégal.

La vraie solution, pour un tas de pays, c'est la banqueroute, et la dévaluation. La dévaluation étant une forme "moderne" de protectionnisme.

L'industrie chinoise d'exportation patine. Une fois détruite la demande de ses clients européens et américains, c'est normal, mais là, ça se double d'une bulle intérieure de tout, que ce soit d'investissements, immobilière, inudstrielle, du crédit et de l'épargne...

Quand aux signes de reprise, qu'on cherche desespéremment dans l'immobilier, il est comme soeur Anne, en réalité, on ne la voit guère.

Ce n'est qu'un élément de propagande, quand les "3 % de gains", portent sur un montant complétement effondré, de 300 000 ou 400 000 logements neufs (USA), alors qu'il y a peu, la construction portait sur 1 200 000 logements annuels, et qu'on nous sortait les mêmes sauces en 2007, pour parler du redémarrage du marché, à 1000 000, non 900 000, non 800 000, enfin, 600 000 unités, cette fois, alors que la tendance était clairement à l"effondrement, et qu'après 16 millions de logements détruits, il faudrait clairement avoué qu'on est tout à fait passé à "autre chose".

Quand à la politique d'économie appliquée aux chômeurs, on voit ce que cela donne notamment aux USA, 200 000 personnes perdent leurs droits par semaine, sans amélioration, comme promis par les libéraux, ni du chômage, ni de la compétitivité, ni de la croissance.

Car tout ceux qui sont "économisés", vont se venger impitoyablement : ils ne vont plus dépenser l'argent qu'ils n'ont plus...

Comments

[simplet]

Le remboursement des charges financières et de la dette sont les postes majeurs du budget 2012.
Ils le seront encore plus dans les prochains budgets.
On emprunte donc bien pour rembourser les intérêts, donc la rente.
Tous les discours relatifs au financement des autres postes sont d'une fumisterie la plus exécrable.
Mathématiquement, effet boule de neige, ils ne feront qu'augmenter et seront dans un délai plus ou moins court dans l'impossibilité d'être remboursés.
De plus ces intérêts n'ont d'autre raison d'être que de créer une rente.
C'est le système mis en place qui veut cela.
Le nouvel accord sur la mutualisation des pertes bancaires accélèrent ce mouvement.
On privilégie donc bien la rente.
Nos chers dirigeants de gauche couleur Grand O. ou de droite appliquent une politique défavorable à la France, au profit d'une caste qui récupère ainsi les actifs fantômes gagnés depuis trente ans
sur rien et perdus en 2008.
Cette méthode est généralisée en Europe.
Comment voulez-vous combattre ce système qui détient en plus tous les pouvoirs d'informations, de rétorsions et crée les lois liberticide. Gageons que celles-ci seront encore plus nombreuses comme
à chaque passage de la gauche au pouvoir.
Le seul remède existant est l'utilisation de leur cupidité.
Nous n'avons d'autre choix que de laisser pourrir la situation.
Cela nous mènera devant l'impossibilité pour l'Etat de respecter les engagements pris en faveur d'une majorité de citoyens: soins, éducation, défense, retraite.
Cela passera obligatoirement ensuite par une série d'évènements graves.
Rien d'autre à faire que d'espérer une accélération des évènements.

[BA]

Lundi 2 juillet 2012 :

La Cour des comptes lance une alerte : la dette publique devrait dépasser 90 % du PIB fin 2012 (pour mémoire, elle était de 64 % fin 2007). La dette publique imputable aux programmes d'aide aux
pays en difficulté (prêts bilatéraux ou par l'intermédiaire du FESF) devrait s'élever à 50,2 milliards fin 2012, contre 14,5 milliards fin 2011 - soit une hausse de 1,8 point de PIB.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/02/20002-20120702ARTFIG00615-la-dette-depassera-90-du-pib-fin-2012.php

Cette dernière phrase est très importante : l'aide de la France aux pays de la zone euro en difficulté a coûté 14,5 milliards d'euros fin 2011. L'aide de la France aux pays de la zone euro en
difficulté coûtera 50,2 milliards d'euros fin 2012.

Et encore, il ne s'agissait que d'aider la Grèce, l'Irlande et le Portugal.

Quand la France va devoir aider l'Espagne et l'Italie, combien de centaines de milliards d'euros cela nous coûtera-t-il ?

C'est ça qui est génial avec la zone euro : les dominos tombent les uns après les autres.

Les trois premiers dominos qui sont tombés vont faire tomber tous les autres.

[logique]

Si j'ais bien suivi, le degraissage de fonctionnaires c'est pour étunué le poid de la dette salaire et retraite.
C'est vrai qu'il devrait plutot leur suprimer les niches fiscales que leur supprimer les emploies. Mais comme ont a affaire a des débiles mentaux, ils font le contraire des choses censées.
C'est un peut le même chose avec les nouveau accord de recapitalisation des banques, la premiére chose qu'elle fond avec le pognon, c'est d'aller le jouer en bourse pour faire monter le prix des
matiéres premiéres qui ont le sait vont mettre encore plus de petite PME dans ma merde.
En fait les choses sont simple, l'économie façon new world order c'est : la destruction rapide des biens impose une augmntation de la production de bien encore plus merdique a des prix encore plus
haut mais avec des salaire toujours en baisse et des emploies toujours a la baisse.
J'appel cela le productivisme nihiliste ou productivisme de destruction massive.
M'enfin ça va plier doucement, jusqu'a la rupture final.
Une fois qu'il auront tout détruit il pourront reconstruire, m'enfin est qu'il restera quelque chose avec et sur quoi reconstruire.

[simplet]

A quoi bon s'énerver?
C'est un scénario écrit depuis la vaporisation des bénéfices de trente ans d'économie virtuelle.
Le seul souci est de récupérer le plus possible, le plus vite possible selon le bon pragmatisme capitaliste et/ou anglo-saxon.
Comme d'autres et vous-même l'ont déjà dit et écrit: les mêmes pragmatiques n'ont qu'un souci et il est majeur.
Ils sont aveugles.
En effet à quoi bon récupérer des trucs dont la valeur est nulle?
A quoi bon de sacrifier des consommateurs potentiels pour rien, alors qu'il serait plus utile de reconstruire une économie saine?
Bref nous passerons par des moments terribles, des troubles, des violences, pire peut-être encore pour en revenir à une société économique de base: produire, cultiver vendre ou troquer.
Quant à la Chine, cher ami, nous sommes d'accord, sauf que là-bas ils ne le savent pas encore.