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Toujours les mêmes barbes...

10 Septembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

On nous ressort encore et toujours les mêmes poncifs, les allemands ont été "traumatisés" par l'hyperinflation de 1923, qui a amené à la catastrophe (Hitler).

Faut il le rappeler, encore et encore, l'empire allemand a mené une politique impériale, à crédit, parce qu'à la suite de la guerre de 1870-1871 :

- les indemnités de guerre, colossales, ont dissuadé de créer une fiscalité efficace,

- les riches, comme d'hab, considéraient qu'ils ne devaient pas payer d'impôt, dont l'essentiel de l'assiette reposait sur les 80 % de la population les plus désargentés,

- la situation du Reich en 1910 était déjà préoccupante, elle devint dramatique pendant et après la guerre.

 

Un certain nombre d'agents économiques dans les années 1920 militaient pour l'abolition des dettes par l'inflation :

- les junkers (propriétaires terriens), très endettés,

- les industriels,

- le reich, les états, les collectivités locales,

 

les sacrifiés sont :

- les détenteurs d'immeubles, d'abord écornés par le blocage des loyers, puis par une hyperinflation qui réduit les loyers à rien,

- les rentiers, dont les revenus tombent à zéro,

- les salariés, au premier rang desquels les fonctionnaires payés au mois,

- les ouvriers souffrent moins, payés à la journée, ils dépensent aussitôt leur salaire bien qu'il dévalue immédiatement après le paiement, ils sont aussi les plus revendicatifs et de manière générale, les patrons cèdent.

Les ouvriers perdront 30 % de leur niveau de vie, les fonctionnaires 75 %.

 

Jurgen Starck, à la BCE a démissionné. C'est que le rapport de force pour la politique à suivre est changé.

La vision monétaire des allemands est déplorable et archaïque. Il est issu de la mosaïque d'état qu'était l'Allemagne jusqu'au XIX°siècle. Les princes avaient la déplorable habitude de vendre leurs culs aux plus offrants, et le pays disposaient de nombreuses mines d'argent (dont la production ne cessera qu'au siècle dernier), à la production importante (qui ne sera dépassé par la production américaine qu'au XVIII°siècle).

 

Les néo-libéraux agressifs aussi poussent aussi aux endroits les mieux burnés au niveau géologique. ça met beaucoup de beurre dans les épinards, et masquent les foirages économiques.

 

Sitôt la situation consolidée, le parti national socialiste s'effondre. Il n'aura sa chance que dans les années 1930, avec la politique déflationniste, marquée par des baisses d'impôts pour les riches et les industriels, et des baisses de prestations et de salaires pour les salariés.

 

COMME ON NE CHANGE PAS UNE POLITIQUE QUI A FOIRE, LA BUNDESBANK EST RESTE SUR LA MEME LIGNE DEPUIS.

 

Mais, souvent un pays qui a atteint une certaine taille, ne peut être géré comme un micro-état qui bénéficie d'avantages spécifiques.

Il faudrait que les très limités intellectuellement parlant de la Buba le comprenne, ce qui n'est pas évident.

Il faut aussi qu'ils comprennent que quand on crée une structure impériale, comme l'UE, l'écart avec le micro-état, grandit encore.

 

La fin de l'euro était contenu dans l'accord de Nice, qui "plafonnait" (mot poli, pour dire que le budget reléve plutôt du sous-sol, voir des égouts), le budget fédéral à 1 %.

Les impériaux auraient du être logique. S'ils voulaient créer un empire européen, il fallait s'en donner les moyens. Ils ne l'ont pas fait, et comme l'empire allemand en 1911, l'empire européen de 2011 est malade de son budget.

L'absence de budget et de transferts a poussé à l'endettement des membres. La même politique a été suivie que pendant la période 1880-1910 : impôts sur 80 % de la population et 20 %, les plus riches, les plus épargnés.

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B
<br /> Dimanche 11 septembre 2011 :<br /> <br /> Une mise en faillite bien ordonnée de la Grèce n'est plus un sujet tabou, déclare Philipp Rösler, ministre de l'Economie allemand et chef de file des libéraux du FDP, partenaire de la CDU d'Angela<br /> Merkel au sein de la coalition au pouvoir à Berlin.<br /> <br /> Cette prise de position intervient au lendemain de la publication par le magazine Der Spiegel d'un article disant que le ministre des Finances allemand étudiait l'impact potentiel d'un défaut de la<br /> Grèce, imaginant plusieurs scénarios dont l'abandon de l'euro par Athènes.<br /> <br /> Et, signe que la persistance de la crise de la dette inquiète profondément en Allemagne, l'ancien ministre des Affaires étrangères Joska Fischer a déclaré que l'euro pourrait s'effondrer sous le<br /> poids de la crise.<br /> <br /> Le fait que les ministres des Finances et banquiers centraux du G7 n'aient fait aucune annonce nouvelle vendredi, à part celle disant qu'ils répondaient de façon forte et coordonnée aux défis posés<br /> par le ralentissement de la croissance, par les déficits publics et les dettes souveraines, ne devrait pas dissiper les craintes existant en Allemagne et ailleurs en Europe.<br /> <br /> Le ministre des Finances slovaque Ivan Miklos a déclaré dimanche qu'un défaut d'un des membres de la zone euro comporterait des risques de contagion, tout en ajoutant que le Fonds européen de<br /> stabilité financière (FESF) devrait créer les conditions pour limiter ces risques.<br /> <br /> Le Premier ministre grec George Papandreou a réaffirmé samedi sa détermination à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir un défaut de paiement de la Grèce et assurer son maintien dans<br /> la zone euro.<br /> <br /> Comme pour étayer les propos du George Papandreou, le ministre des Finances grec a annoncé une nouvelle taxe immobilière dont les recettes sont censées combler un trou dans le budget 2011.<br /> <br /> UNE FAILLITE ORDONNEE DE LA GRECE DOIT ETRE POSSIBLE<br /> <br /> "Pour stabiliser l'euro, il ne peut plus y avoir de tabous. Cela doit inclure, si nécessaire, une faillite bien ordonnée de la Grèce si les instruments nécessaires à cette fin sont disponibles",<br /> déclare le ministre de l'Economie Philipp Rösler dans une tribune publiée dimanche par le journal Die Welt.<br /> <br /> Il demande également à ce que des sanctions automatiques soient imposées aux pays endettés n'ayant pas honoré leurs engagements.<br /> <br /> "Si les règles ne sont pas respectées, il faut qu'il y ait des sanctions sévères, et si ces violations se multiplient, une suspension temporaire des droits de vote au sein de Conseil des ministres<br /> de l'Union européenne ne devrait pas être un tabou."<br /> <br /> La CSU, parti frère de la CDU en Bavière, également membre de la coalition au pouvoir à Berlin, veut de son côté menacer les pays trop endettés d'une éjection de la zone euro, selon un document<br /> obtenu samedi par Reuters.<br /> <br /> Aux Pays-Bas, autre pays adepte d'une ligne dure vis-à-vis des membres de la zone euro ayant d'importants déficits, une majorité de la population soutient la proposition du Premier ministre Mark<br /> Rutte de désigner un "monsieur budget" de l'Union européenne, qui aurait le pouvoir de sanctionner les pays qui ne respectent pas les règles.<br /> <br /> Selon le Spiegel, que la Grèce reste ou non dans la zone euro, les responsables allemands sont d'avis que le FESF jouera un rôle clef dans la gestion d'un éventuel défau du pays.<br /> <br /> La magazine ajoute que le FESF devrait être équipé le plus vite possible des nouveaux pouvoirs qui avaient définis par les drigeants européens le 21 juillet dernier.<br /> <br /> Un porte-parole du ministère des Finances a refusé de commenter l'article du Spiegel, tout en disant que Berlin travaillait à la mise en place de l'accord du 21 juillet, facteur de divisions en<br /> Allemagne.<br /> <br /> "La situation en Europe n'a jamais été aussi sérieuse. Jusqu'à présent, je ne pensais pas que l'euro pouvait échouer, mais si les choses continuent comme cela, alors il va s'effondrer", déclare<br /> Joschka Fischer dans le journal Bild am Sonntag.<br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE78A05O20110911<br /> <br /> <br />
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D
<br /> http://www.rmc.fr/editorial/178511/une-centaine-de-villes-au-bord-de-la-faillite/<br /> <br /> ces merdeux veulent jouer aux financiers de haut vol et n'y connaissent rien ...<br /> <br /> <br /> les prochains mois seront intéressants...et saignants...<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Yoananda a bien sûr raison.<br /> Les modes d'enrichissements ont été depuis trente/quarante ans que de la très grande malhonnêteté à un niveau rarement atteint dans l'histoire.<br /> - la prévarication d'une caste, s'auto allouant subsides, contrats et autorisation de non paiements d'impôts.<br /> - la prévarication d'une autre caste, très confessionnelle, détournant tous les moyens financiers destinés à l'économie<br /> et les utilisant pour de la spéculation.<br /> Tous ceux-là créant la sociale démocratie, alliée de l'ultralibéralisme engendrant des courants prétendus humanistes qui, pendant qu'ils s"excusaient" en notre nom, en profitaient pour détourner<br /> encore un peu plus.<br /> Cette propagande est la même que celle d'avant guerre et aura les mêmes effets.<br /> Il est très intéressant d'identifier ceux qui ont profité de l'inflation des années 30 et on remarquera qu'ils sont identiques aux responsables de la situation actuelle.<br /> Nous payerons le vide laissé par la création d'une richesse virtuelle, donc n'existant pas, au détriment d'une économie réelle totalement anéantie. Les dettes souveraines ne sont rien d'autre que<br /> cette arnaque.<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> "- les riches, comme d'hab, considéraient qu'ils ne devaient pas payer d'impôt, dont l'essentiel de l'assiette reposait sur les 80 % de la population les plus désargentés,"<br /> <br /> petit apparté :<br /> en fait, les riches le sont parce qu'ils payent moins d'impôts ! C'est, grosso modo, le moyen séculaire de s'enrichir légalement. C'est, grosso modo, le seul. A quelques très rares exceptions<br /> près.<br /> <br /> Donc, c'est normal qu'ils se battent jusqu'au bout pour cela, puisque c'est par ce moyen qu'ils sont riche. Sinon ils ne le seront plus.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> En tous cas, certains rats ont bien compris, qui quittent le navire :<br /> http://www.valeursactuelles.com/parlons-vrai/parlons-vrai/affreux-%C3%A0-dire20110908.html<br /> <br /> Affreux, affreux, affreux !!<br /> <br /> <br />
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L
<br /> @BA,<br /> <br /> Cela a l'avantage de limiter la spéculation sur les CDS et de rendre se marché un peut plus transparant, façon de parler. L'effet inverse et que plus personne ne veux pretter sans pouvoir se<br /> garantir. M'enfin une assurance a 30% l'an c'est du délire. Et cela n'as pas d'autre objectif que de pousser la grece au default et l'europe avec nous dedans.<br /> <br /> La guerre est deja bien entamé, mais il nous manque un napoléon de la finance en europe pour contrer les attaques de l'empire.<br /> <br /> la guere se joue sur les places financiére et non dans les salons de discission. Le probléme est que nous avons deja perdu le controle de nos plate forme boursiére. Hors dans une guerre financiére<br /> se sont ces plate formes qui étaient utile. Il nous reste les chambres de compensation internationnales pour suivre les maneouvres mais pour combien de temps ?<br /> <br /> Même les allemands sont en train de fusionner Deutch bourse, donc il ne reste plus aucune entité boursiére son le controle européen, se sont les anglo saxon qui ont gagner la prémieré manche. Nous<br /> somme donc deja sous occupation. Mais comment envisager une résistance financiére, c'est ca la bonne question et c'est se genre de personne dont nous avons besoin en europe, pas des juristes qui ne<br /> comprennent rien a la guerre qui se joue.<br /> <br /> Il ne faut jamais s'associé au plus fort pour combattre les plus faibles. Un fois les faibles vaincu se sera votre tour, car le pouvoir ne se partage pas.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 9 septembre 2011 :<br /> <br /> Grèce : CDS à 5 ans : 3 399 634 dollars pour un prêt de 10 millions de dollars. Record historique battu.<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=CGGB1U5:IND<br /> <br /> En clair :<br /> <br /> Untel veut s’assurer contre un défaut de paiement de la Grèce, qui a emprunté 10 millions de dollars sur 5 ans. Untel va donc acheter une assurance contre un défaut de paiement de la Grèce, et<br /> cette assurance s’appelle CDS.<br /> <br /> Combien cette assurance va-t-elle coûter à Untel ?<br /> <br /> Chaque année, pendant 5 ans, Untel va payer 3 399 634 dollars. (Par comparaison, pour s’assurer contre un défaut de paiement de l’Allemagne, Untel ne devrait payer que 84 240 dollars par an.)<br /> <br /> Conclusion : quand la Grèce lance un emprunt de 10 millions de dollars sur 5 ans, l’assurance contre un défaut de paiement de la Grèce coûte 16 998 170 dollars !<br /> <br /> <br />
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C
<br /> La dernière perle du copain Papandréou, crapule souriante qui a, apparemment, pas mal de fans (version "école des") sur ce site.<br /> <br /> je vous laisse savourer...<br /> <br /> "Nous démentirons tous ceux qui parient sur l'échec du pays (...) sur une Grèce loin de l'Euro", a-t-il lancé.<br /> <br /> Au chapitre de la relance, il a annoncé "le lancement immédiat des recherches de pétrole et gaz" en mer Ionienne, à l'ouest du pays, et au sud de l'île de Crète (sud).<br /> <br /> http://tinyurl.com/3zxw877<br /> <br /> Bientôt ils embaucheront des ouvriers pour voir s'il y a du pétrole sous le Parthénon. Sait-on jamais ? A 56564546 km de profondeur ?<br /> ;-)<br /> <br /> En attendant, vive la Grèce. Et les grecs bien sûr.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Cher ami,<br /> <br /> Que le probleme de la dette privee et public se resolve par depression ou inflation importe peu.<br /> <br /> Je lis souvent vos articles qui mettent bien en evidence l'importance de la matiere premiere, dont le petrole... Depression ou inflation, dans les deux cas, c'est notre position en tant<br /> qu'occidental, de premier consommateur au monde de ces matieres premieres que nous allons perdre.<br /> <br /> Et par consequent, on ne peut s'attendre qu'a une baisse tres substantielle de notre niveau de vie, excepte les queques riches qui survivront au massacre en ayant mieux place leur fortune que les<br /> autres ...<br /> <br /> N'oublions aussi pas que la fortune de certains n'est en fait que le surendettement des autres. Et donc qu'a faire disparaitre les dettes, nous ferons aussi disparaitre la richesse cree par ces<br /> dettes. En d'autres termes, depuis les annees 80, pour compenser la tres mauvaise redistribution des richesses au profit des plus riches, on a laisse aux banques le soin de fabriquer de la monnaie<br /> credit, qui n'a pu naitre que par les deficits des etats. Faites disparaitre l'un et l'autre disparaitra, mais dans tous les cas, nous repartirons de Zero.<br /> <br /> Bone nuit<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Bonjour,<br /> il est souvent dit que la crise de 23 (hyperinflation de Weimar) a provoqué la montée du nazisme.<br /> <br /> c'est à mon avis totalement faux.<br /> <br /> en 1923 le putsch bavarois d'adolf a completement foiré et il finit en taule avec interdiction de prendre la parole en public jusqu'en 1928<br /> <br /> l'evenement determinant c'est l'impact de la crise de 1929 venue de Wallstreet USA (et oui encore eux)<br /> <br /> Hitler a bien accompagné la sortie de la depression et redonné espoir à la population allemande dans les années 30<br /> <br /> La depression qui s'en suivra an Allemagne à cause du rapatriement des capitaux americains aura nettement plus d'impact que l'hyperinflation de Weimar.<br /> <br /> Peut etre auront nous cette fois ci encore le meme effet si les tazunis vendent en masse leurs participations sur les marchés europeens,afin de renflouer leur propre systeme.<br /> <br /> on constate en ce moment que les bourses enropeennes ont nettement baissé par rapport à WStreet<br /> <br /> <br />
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