Toujours trop peu, toujours trop tard...

On (re)parle de décote pour la dette grecque. Cette fois, comme d'habitude, les banques font des leurs. 30 à 50 %. Voilà la perte envisagée.

Alors que 60 % ne serait pas viable et qu'à l'heure actuelle, on en est à 85-90 % sur le "marché".

En fin de compte, la consolidation atteindra sans doute 95 %.

Donc, on est encore dans le stade et du déni, et de la fiction. Rappelons nous Dexia qui réussissait des bidons-tests, haut la main, avec une décote grecque à 21 %.

En réalité, là aussi, c'est que les banques sont malades de leurs emprunteurs. Elles n'arrivent plus à prêter, notamment pour un immobilier non purgé de ses frasques, quand il n'a pas rebondi comme en France (bénéfique à court terme pour leurs bilans, explosif à terme).

L'avenir est simple. Il est à la soviétisation, via une renationalisation globale des banques et de l'économie. "renationalisation intégrale et gratuite  " selon Frédéric Lordon (c'est la même chose).

Car il n'y a pas d'alternative. Les banques ne sont que de couteuses coquilles vides, des fictions, qui sont un boulet pour le reste de l'économie...

Comme en 1917, tôt ou tard, le gouvernement devra se comporter en syndic de faillite.

Pour les banques, c'est simple. Leur capital est devenu une fiction, car il ne repose que sur des pertes sous-évaluées.

Il faudrait donc augmenter le capital, mais les actionnaires ne veulent pas diluer leurs positions. Là, c'est ridicule, car, en même temps, personne ne veut investir dans ces trous, et surtout pas les actionnaires actuels.

On appelera donc maman, l'état, quand le problème ne sera plus cachable. En même temps, les multiples rebondissements écartent une situation de dégradation lente à la japonaise. Le Japon s'appuyait sur ses excédents extérieurs et la purge fut cahcée et progressive.

Aujourd'hui, elle est rapide. De plus en plus. Elle s'accélère...

Comments

[Alcide]

Un devoir :

Dénoncer le prurit du système rotschildien .
Quelle est la raison d'être du MES ?

In fine , c'est de fournir une garantie d'État aux fonds débloqués par les banques privées nécessaires à financer les emprunts publics des différents états.
Pour que le système de Ponzi continue.

Les banques privées ne disposent pas, bien évidemment, de ces milliers de milliards.
Eh bien, ils sont créés, sortis du néant , fournis par le guichet de la banque centrale, la corne d'abondance de la création monétaire infinie, sans aucun contrôle.

Car il ne faut pas oublier que statutairement la BCE est indépendante des pouvoirs politiques bien qu'étant un organisme a statut public ....

Ce statut public est dévoyé, la BCE n'est pas au service des intérêts des citoyens mais uniquement au service des intérêts des banques privées qui se fournissent ainsi en argent., comme d'une
marchandise gratuite.

C'est une totale prévarication.

Fournir cet argent qui est ensuite prêté contre intérêts aux différents états.

C'est une arnaque.

Nous devons montrer que nous ne sommes pas dupes de cette arnaque de minable, bien que soigneusement enveloppé dans un langage abscons et présenté par des gens bien sous tout rapport.
Un bel exemple en est l'individu DSK ,sodomite de femme de ménage et ex-patron du FMI , un dieu du système .

....Comme toutes les escroqueries....

[BA]

Vendredi 14 octobre 2011 :

Banques européennes : recapitalisation à 298 milliards d'euros, selon une étude de Goldman Sachs.

Les nouveaux tests de résistance menés par l'autorité bancaire européenne (EBA) pourraient révéler des besoins de recapitalisation de 298 milliards d'euros, selon une simulation réalisée par les
analystes de la banque américaine Goldman Sachs publiée vendredi.

Pour obtenir ce résultat, les analystes ont repris les hypothèses macroéconomiques dégradées retenues lors de la précédente vague de tests, dont les résultats ont été publiés mi-juillet.

Ils y ont ajouté une décote de 60% sur la valeur des titres grecs, de 40% sur les titres irlandais et portugais, et enfin de 20% sur les titres italiens et espagnols. Ils ont également relevé
l'exigence minimale de ratio de fonds propres "durs" (capital et bénéfices mis en réserve rapportés aux crédits accordés).

Le ratio a été fixé à 9%, niveau qui devrait être imposé comme référence par le régulateur européen dans un délai de trois à six mois, selon une source européenne.

Des 91 banques passées au crible, 68 échoueraient à ces nouveaux tests, faisant apparaître un besoin de fonds propres supplémentaires de 298 milliards d'euros.

Les besoins les plus importants proviendraient des établissements grecs et chypriotes (65 milliards pour les deux pays), d'Espagne (58), d'Allemagne (43) et de France (40).

Dans le détail, les établissements hellènes EFG Eurobank et National Bank of Greece (NBG) accuseraient des insuffisances respectives de 12,1 et 14,8 milliards ce qui, dans ce scénario, induirait
une aide d'urgence pour les recapitaliser.

Seraient aussi durement sanctionnées les françaises BNP Paribas (13,0 milliards de besoins de fonds propres), Société Générale (11,6) et BPCE (10,5), ainsi que les allemandes Deutsche Bank (12,2)
et Commerzbank (10,7).

Jeudi, les analystes de la banque helvétique Credit Suisse avaient évalué les besoins de fonds propres au terme de tests de même nature à 221 milliards d'euros.

http://www.boursorama.com/actualites/banques-recapitalisation-a-298-mds-d-euros-selon-etude-de-goldman-sachs-3048b13de67d602ad2a15bc3431158c8

[Romano]

Qui dirige ??

http://france.eternelle.over-blog.com/article-le-parlement-europeen-en-synagogue-pour-le-nouvel-an-juif-86314285.html

[laurent b]

Après l'Allemagne, l'Espagne,la France et l'Angleterre

Autriche: l'inflation en légère hausse en septembre (+3,6%)

L'inflation en Autriche est légèrement repartie à la hausse en septembre, à 3,6%, son plus haut niveau depuis septembre 2008 (3,8%), contre 3,5% en août et en juillet, selon les chiffres publiés
vendredi par l'institut Statistik Austria.
L'augmentation des prix des carburants (+18% sur un an) explique cette hausse. Sans ces produits, l'inflation aurait atteint 2,8%

http://www.romandie.com/news/n/Autriche_l_inflation_en_legere_hausse_en_septembre_36141020111210.asp

Italie: inflation révisée en baisse en septembre à 3% contre 3,1%

Le taux d'inflation enregistré en septembre en Italie a été révisé en baisse à 3% sur un an contre une première estimation de 3,1%, ce qui reste une nette accélération par rapport au niveau de 2,8%
du mois d'août, a annoncé vendredi l'institut des statistiques Istat.
Malgré cette révision en baisse, l'inflation est toujours par ailleurs à son plus haut niveau depuis octobre 2008. L'inflation, qui s'élevait à 2,1% en janvier, a accéléré progressivement depuis le
début de l'anné
L'accélération de la hausse des prix en septembre est due principalement à la progression des prix des carburants et des produits alimentaires.

http://www.romandie.com/news/n/Italie_inflation_revisee_en_baisse_en_septembre_a_3_contre_31141020111210.asp

GB: le régulateur de l'énergie dénonce l'explosion des marges des groupes

Le régulateur britannique du marché de l'énergie, l'Ofgem, a annoncé vendredi vouloir rendre les prix plus simples et transparents pour les consommateurs afin de favoriser la concurrence,
soulignant que les marges des entreprises ont explosé en quelques mois.
Les groupes du secteur encaissent désormais 125 livres (142 euros) de bénéfices par client et par an, contre seulement 15 livres (17 euros) au mois de juin, selon l'Ofgem.
Parallèlement à cette explosion des marges, les prix ont fortement augmenté et la facture moyenne de gaz et d'électricité atteint désormais 1.345 livres (1.537 euros) par an.

http://www.romandie.com/news/n/_GB_le_regulateur_de_l_energie_denonce_l_explosion_des_marges_des_groupes141020111110.asp

[Sclavus]

@TP
Souvent les femmes ; oui ; mais les pires ce sont les hommes-femmes ; les personnes de sexe masculin féminisés par la mode et chloroformés par le tertiaire.
Et les libéraux, bien évidemment des croyants ; avec toute la gamme de doux romantique au moudjahidine de la pensée libérale animé par le désire meurtrier.
Et tout ceci – pour rejoindre la remarque de Roland – se retrouve dans le bordèle actuel : La pensée religieuse Franc-mac mélangée à leur ambition / pensée politique nous a donné un cocktail
comparable au mélange coca/mentos ; ça va pas tarder à exploser.

[icilleurs]

Du systémique. En langue etatusienne:
http://michael-hudson.com/2011/10/occupy-wall-st-systemic-change-please/
Voir aussi ses autres interventions sur le même site. Je découvre le bonhomme, qui a l'air intéressant.

[Roland]

@TP: Tout à fait. Comme les franc-mac d'ailleurs. Ils ont tout: Une théologie, des saints, des prédicateurs, et surtout une idéologie.

Eux aussi, ils veulent un homme nouveau.

[BA]

Jeudi 13 octobre 2011 :

L'agence de notation Standard & Poor's a abaissé jeudi soir la note souveraine de crédit à long terme de l'Espagne d'un cran, de "AA" à "AA-", avec perspective négative.

http://www.boursorama.com/actualites/s-p-abaisse-la-note-de-l-espagne-aa-avec-perspective-n-gative-46d1b2a8f6e18ae5bf6beecfa066d6f0

[Three piglets]

Je finis par penser que les libéraux sont des croyants.
Ni plus ni moins.

[brunos]

Alain Madelin défend la mondialisation

13/10/2011
Les thèses protectionnistes ne se sont jamais aussi bien portées en France. Alain Madelin, ancien président de Démocratie libérale, s’est saisi de l’occasion que lui a fournie la lettre d’Arnaud
Montebourg à François Hollande et à Martine Aubry pour prendre lui aussi la plume et démontrer la dangerosité d’idées aujourd’hui largement répandues.

De l’extrême-gauche à l’extrême-droite du spectre politique, en passant par le PS et l’UMP, la «tentation protectionniste» n’épargne personne ou presque. Exemples concrets à l’appui, l’ex-ministre
de l’Economie explique pourquoi «le libre-échange est toujours globalement gagnant-gagnant», et dénonce «le refus de la mondialisation libérale et la condamnation des excès de la finance
internationale» comme des «figures de discours convenues, à gauche comme à droite».

Figures qu’il récuse les unes après les autres. Non, les délocalisations ne pénalisent pas la croissance ni l’emploi. Opposer le capital et le travail est absurde. Quant au slogan «faire payer les
banques», tellement en vogue, l’appliquer reviendrait à «faire payer les clients des banques». La lettre d’Alain Madelin, que nous publions ci-dessous, dresse un inventaire exhaustif et argumenté
des erreurs de la «démondialisation».
http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/lettre-ouverte-a-arnaud-montebourg.pdf

[Roland]

@Yrreiht: "...des larves télé-guidées."
Ne prends pas ton cas pour une généralité.

Et je ne vois pas bien de quoi je serais cocu, ne possédant rien et n'ayant jamais participé (sauf dans ma lointaine jeunesse par inconscience) de près ou de loin à ce merdier. Exit donc ta sortie
triomphale.

Quant à dire que christophe utilise des arguments, c'est faire bien peu de cas de la rhétorique, qui est un art.

C'est pas pour les poissonniers. (que cette noble corporation m'excuse)

[BA]

Vendredi 23 septembre 2011 :

«Risque de crise systémique», estime Jean-Pierre Jouyet.

Le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) Jean-Pierre Jouyet a parlé vendredi de «situation, très très préoccupante» sur les marchés et s'est inquiété d'un «risque de crise
systémique» capable de faire plonger toute la planète dans la récession.

http://www.20minutes.fr/ledirect/793030/risque-crise-systemique-estime-jean-pierre-jouyet

Lundi 10 octobre 2011 :

Le Premier ministre français François Fillon a estimé lundi que l'Europe se trouvait "sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent", affirmant que la crise actuelle pouvait "mettre
en péril 60 années de construction européenne".
"Personne ne doit s'y tromper : nous sommes sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent européen, sa prospérité, son contrat démocratique, son unité monétaire, son unité politique",
a déclaré M. Fillon dans un discours de clôture de la journée parlementaire du parti du Nouveau centre (NC).
"Ne croyez pas que j'exagère. Si la faillite d'une banque d'affaires aux Etats-Unis en 2008 a frappé de plein fouet le système financier et a provoqué une récession dans le monde entier, je veux
dire que la crise actuelle peut mettre en péril 60 années de construction européenne", a-t-il mis en garde.

http://www.boursorama.com/actualites/crise-l-europe-est-sur-un-volcan-qui-peut-dynamiter-le-continent-fillon-9f80f84ca7b50e5d1ad1ed0cec3f9420

Mardi 11 octobre 2011 :

La crise a atteint une "dimension systémique" en zone euro selon Jean-Claude Trichet.

http://www.boursier.com/actualites/economie/la-crise-a-atteint-une-dimension-systemique-en-zone-euro-selon-jean-claude-trichet-11118.html?sitemap

Mercredi 12 octobre 2011 :

Jose Manuel Barroso craint une "crise systémique".

Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne, est intervenu à la tribune du parlement européen, à Strasbourg, pour exhorter les pays membres à agir prestement avant que la situation
ne tourne au dramatique pour l'économie mondiale. En effet, comme Jean-Claude Trichet, Bruxelles craint une « crise systémique » et une récession mondiale.

http://www.francesoir.fr/actualite/economie/jose-manuel-barroso-craint-une-crise-systemique-146615.html

[Yrreiht]

C'est toi le cocu, Roland.
Les arguments de christophe sont bons, et les révolutions c'est la classe moyenne supérieure qui utilise le peuple d'en bas et le pousse et le guide dans la révolte. Cette fois il n'y a plus de
peuple, rien que des larves télé-guidées.

[Three piglets]

Et encore, je trouve Christophe posséde une certaine lucidité.
J'ai croisé, ces temps ci, des gens totalement déconnectés de la réalité.
Du genre à croire que le principal danger est le Fn par exemple...
Ce sont souvent les femmes, d'ailleurs, les principales gogos dans l'histoire.

[Pangloss]

Tout à fait d'accord!

[Feelgood]

Christophe, pas la peine de répondre.Merci !

[Feelgood]

Demande de conseil à Patrick Reymond :

Je suis le vainqueur du loto avec 162 millions d'euros reçu ce jour:

- que me conseillez-vous comme investissement ?
- Dans quelle banque dois-je déposer mon argent par les temps qui court?
- dois je investir dans l'économie française ? (comme je l'ai entendu)

Bref vous l'avez bien compris, je ne suis pas le détenteur de ce chèque... et je crois ne pas être jalous !
;-)

[Roland]

PS: Après relecture, je crois que c'est parce que tous les christophe sont cocus qu'ils sont aussi haineux. Ils y ont cru au gogoteries qu'on leur a raconté. Ils ont cru que, en tant que classe
moyenne (très moyenne) ils portaient l'économie sur leurs frèles épaules.

Pas du tout, ils portaient un système qui autrefolis leur faisait bonne figure, tant que c'était son intérêt de s'appuyer sur ces crétins.

On dit souvent qu'il n'y a pas plus nationaliste qu'un émigrant de 2ème génération, de même, il n'y a pas plus âpre au gain qu'un nouveau riche.

Je comprend bien qu'être cocu et que tout le monde le sache, cela n'a rien d'agréable. Mais c'est peut être aussi une occasion de revenir chez les humains, christophe.

[Roland]

Comme d'habitude, christophe nous parle de la frange de population dont il fait probablement partie: les prébendiers, ceux qui ont des intérêts dans le système.

D'après mes évaluations, en Europe, c'est entre 10 et 20% des populations qu'on désigne sous les termes génériques de "les français" ou "les grecs".

Dans le vrai monde, dans la vraie Europe, 60 à 80% des populations n'ont rien à voir avec les système de magouilles crapuleuses qui nous régit.

"Les grecs sont des feignants, ils usent et abusent des facilités qu'on leur a faites".

Lesquels? Mais les grecs qui ont de l'argent, bien sur. Les autres (je passe sur le mariole qui explique ici régulièrement que les employés de la SNCG touchent 5000 euros par mois, pourquoi pas
10000 ou 15000 tant qu'on y est, la stupidité n'a pas de limites) tentent de survivre en bricolant et en attendant que tout cela se pète la gueule sous le poids des contradictions (tout baser sur
la consommation et restreindre les revenus).

Donc comme d'habitude nous avons ce discours démagogique qui confond les populations et les élites (qui sont en fait apatrides, ça ne les dérange pas de jouer contre leur pays du moment qu'elles y
gagnent).

Dernier point, qui va payer: Lapalissade de base, ceux qui ont de l'argent soit sous forme d'épargne, soit sous forme de biens.

Prenons le cas français, on peut d'entrée de jeu retirer 60% de la population qui n'a ni biens ni épargne. Bien sur on pourra monter la TVA ou faire de l'inflation (merde, c'est déjà fait...) mais
une vache sans lait, on a beau traire...
C'est donc les 40% restants dont notre ami christophe fait partie. Se situe t-il en bas des 40% et pleure t-il pour son petit PEA avec 5000 euros dessus ou est il dans le premier décile, celui des
1% les plus riches?

Parce que c'est là que se situe la différence. La dernière catégorie citée (qui à mis et met encore l'économie grecque dans l'état qu'on sait) est à l'abri. Son capital est facilement
dé-localisable en cas de coup dur et des cieux plus cléments les attendent quand la déliquescence atteindra son apogée.

Le reste sera tondu de frais et ce n'est que justice, la quasi totalité de leurs biens ayant été acquise par le vol et la spoliation.

Pour finir, christophe nous parle à sa manière si imagée de l'apathie populaire. Mais christophe est un inculte. Il croit que les révolutions, c'est le peuple (la multitude, le plus grand nombre)
qui les fait.
Que nenni, les changements de paradigme sont TOUJOURS impulsés par une élite consciente qui y a intérêt.

Or l'intérêt actuel des élites est de laisser pourrir la situation, tout simplement parce qu'elle n'est plus sauvable avec les moyens conventionnels. Ce faisant, ils prennent un pari risqué mais
obligatoire. Comme christophe (la voix du système), ils guettent dans cette déliquescence les opportunités de faire avancer LEURS idées et de faire reculer toutes celles qui les entravent.

Ils en profitent aussi pour récupérer "à prix d'ami" tout ce que leurs adversaires de classe sont obligés d'abandonner.

Le Système est indestructible de l'extérieur, il recycle tout ce qu'on lui oppose, le détourne et soit le ridiculise, soit le tue. Mais le Système aux multiples têtes et à la religion forcenée de
l'individualisme est son propre bourreau. Ce à quoi nous assistons passivement est son auto destruction.

Penser qu'il suffit d'aller brailler ça ou là pour changer les choses relève de la puérilité infantile. D'ailleurs brailler contre qui précisément? Contre quel clown interchangeable?

Seul le Système peut s'auto-détruire. Aucune revendication réformiste ne peut lui être opposée et la grande masse des gens ne s'y trompe pas. Dans ce pays, contrairement à ce qu'affirme christophe,
qui va encore voter, c'est à dire cautionner? Réponse: une minorité qui s'amenuise de jours en jours.

Tous les autres ont compris (certains depuis bien longtemps) que la lutte frontale était stérile, que toute opposition était récupérée et détournée. Donc, ils ne votent plus. Je suis certain que la
plupart cesseraient de consommer (du moins de la façon dont on nous l'impose) s'ils en avaient la possibilité.

La majorité de gens à qui on ne demande pas leur avis n'ont qu'une chose en tête: fuck the system.

Ce qui peut venir après n'a aucune importance pour le moment.

[christophe]

Bien sûr que "personne" ne serait assez demeuré pour "investir" dans toutes ces bouses.

Mais... vous n'avez toujours pas compris... "On" ne demandera à "personne" son avis...

Exemple brûlant : Dexia.

Le truc est plié. C'est Crédit Lyonnais à la mode Trichet puissance 2.

C'est arrivé la semaine dernière.

Et ?

Et ?

Rien.

Je répète : rien.

Tonton et tontine continuent de branler leurs neurones : "ce week end chéri, on fait Hollande ou Aubry" ? Il faudra aussi se mettre d'accord sur le resto : tapas ou indien ?

Mamy et papy, eux, continuent de mettre au point avec un soucis méticuleux du détail, leur prochain voyage à Bali. Après tout, 65 ans ça se fête. Et en plus ils sont bourrés de blé.

Mouloud et Rachid ont en rien à battre. Kevin et Cyndie sont au chômedu, ils ont d'autres soucis.

Voilà.

Je carricature, mais à peine.

Les Français devraient foutre le feu, et pendre leurs dirigeants corrompus après l'annonce que Dexia -> bad bank = le con-contribuable paiera.

Rien de tout cela. Business as usual.

Ils votent avec le sourire pour Sarko, Hollande, Aubry. Et quand ils sont vraiment très énervés, ils votent pour... Montebourg. ;-)

C'est à hurler de rire.

Ajoutons pour la bonne bouche :
-les guignolos de Slovaquie ont enfin reçu leur virement sur leur compte en suisse. Donc ils ont voté le bordel de Merckozy.

Là aussi, les gens devraient devenir fou furieux, et rejeter cette Europe pourrie, aux ordres d'une mafia privée qui se déguise derrière les oripeaux du "public".

Ben non. On mange quoi ce soir ? Y'a quoi à la télé ? On se fait un DVD ? Ou on se pécho un film en VOD ?

Voilà la réalité.

Mon cher Patrick, vous n'avez toujours pas compris la dimension tragique de la situation : il n'y a personne pour faire la révolution.

Personne.

Sauf vous, les lecteurs de votre blog, nous, et quelques autres peignes culs et/ou illuminés.
Ca va pas loin.

Bref, on s'en tape des débats sans fin, tous plus surréalistes les uns que les autres, au sujet du "pourcentage de haircut" sur la dette grecque...

VOUS PAIEREZ. NOUS PAIERONS.

Et si vous n'avez pas les moyens de payer, vous paierez en nature, en étant un bon esclave du système, une bonne vache laitière.

Ou vous paierez passivement (inflation, etc).

Alors on me dit sans cesse : "oui mais la tolérance des gens a une limite".

Ah bon ?

C'est marrant, Giscard aussi disait cela il y a 30 ans au sujet du % de prélèvements obligatoires... Les politiciens corrompus ont su aller bien au-delà... et la révolution n'a toujours pas eu
lieu.

On me dit enfin : l'histoire.

L'histoire est jonchée de révolutions, de soulèvements plus ou moins populaires.

Dangereux d'en tirer des enseignements.

Le système est infiniment plus fort, plus malin qu'avant.

Le contrôle social a atteint une quasi perfection.

En clair : là où vous voyez un système qui est en train d'imploser, je vois plutôt un système qui mue, qui transforme toutes les "crises" en opportunités pour son propre compte, mais qui
fondamentalement conserve la haute main sur le populo.

En tout cas, en Occident.