Tour solaire en Arizona...
26 Juillet 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Une tour solaire est en projet en Arizona, c'est la reprise d'un vieux concept (centrale solaire aérothermique), dans un contexte de raréfaction de l'énergie.
Mais elle permet de poser la problématique de l'énergie.
En effet, si le projet fonctionne, produire de l'électricité pour 100 000 à 150 000 foyers (US). La précision est d'importance.
Plus que la manière de produire, c'est la position des états, des lobbys énergétiques, et des consommateurs qui
est importante, ce que j'avais à faire, dans ma réponse à
superno.
En effet, le consommateur est très aisément manipulable par les lobbys. Ceux-ci vont voir leurs copains dans les grandes multinationales et ceux-ci se hâte de faire des produits fortement
consommateurs d'énergies diverses. C'est très facile, ils sont dans les mêmes conseils d'administrations.
Les intérêts des consommateurs, et ceux des lobbys sont antagonistes, ça se voit de plus en plus. L'intérêt du lobby, c'est de vendre de plus en plus, de plus en plus cher, l'intérêt du consommateur, c'est de payer le moins possible. Donc on crée le besoin nouveau, en reportant le plus possible le progrès techniques des vieux produits, que ce soit le réfrigérateur, ou l'ampoule à incandescence.
L'interdiction de la lampe à indécence à, en effet, était un vrai roman, pire qu'un 007.
C'est la forme la plus aboutie d'escroquerie : prendre un peu, à beaucoup de gens.
100 000 à 150 000 foyers, c'est 300 000 personnes, et encore, cela est vrai pour les USA, en Europe, ça serait pour deux fois plus de personnes, soit 600 000.
Si on fait un effort, pas trop violent, on peut encore doubler la mise, soit 1 200 000 personnes. Ce qui, pour la population des USA, représenterait 300 tours solaires, à 750 millions la bête, pour 80 ans.
Soit, 225 milliards. C'est très peu, finalement. Surtout, c'est sans entretien, ou quasiment, et sans combustible. Le pied pour l'utilisateur, le malheur pour le
lobby, et c'est nationalisable, sans problème.
Cela peut être encore moins. En effet, divisons le nombre de ménages par deux, on tombe encore en dessous. Comme le nombre d'habitations aux USA à fortement décru pendant la crise, et ne fait pas mine de remonter, malgré l'augmentation de la population, on peut penser à une stabilisation vraisemblable.
Plus que le mode de production, c'est le mode de consommation qui est important. En effet, le "marché", n'est qu'un piège à con. Il existe une autre manière d'opérer, c'est d'assurer un approvisionnement de base à prix réduit, et au dessus, des tarifs progressifs, ou sauvages. L'envers du monde actuel.
C'est aussi le triomphe de la norme soviétique, où tout était donné jusqu'à la norme, et très cher au dessus.
C'est, la manière d'organiser une société. Et les sociétés hésitent depuis des siècles entre les deux.
Pour le moment, c'était la prime à la consommation. Plus on consommait, moins on payait à l'unité, c'est tout à fait pervers.
La réponse, très partielle à la crise de 1973 a été de réduire, un peu, la consommation de pétrole, de faire un peu d'économies, et beaucoup appel à d'autres formes d'énergies, qui, elles aussi, désormais, arrivent à leur maximum.
Moralité : penser production ET consommation est désormais vital. On ne peut plus parler d'un sans l'autre, en se disant que les deux augmenterons et qu'on trouvera toujours une solution. En étant économe, un pays de 60 millions d'habitants ne nécessiterait qu'une cinquantaine de tours électrique, moins en comptant les autres sources renouvelables.
Si l'on compare au 58 centrales nucléaires, c'est donc le mode de "développement" économique qui est en cause.
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