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Tout baigne...

10 Janvier 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

Les plus riches ne veulent jamais voir qu'ils ne sont souvent pour rien dans leur réussite. Leur lieu de naissance, et leur caste est souvent déterminante, avec quelques rares exceptions.

Car, il est très difficile d'échapper au contexte ambiant. Warren Buffet s'est félicité du sien, mais combien seraient morts sans l'état providence qui les sauva à un moment, et qu'ils se sont empressés d'oublier juste après. M. Thatcher pestait contre les taxes qui avaient empêché son père de devenir riche, malgré son travail, tout en oubliant que s'il avait pu travailler, c'est parce que les gueux, grâce à l'argent gouvernemental, faisait vivre son commerce, et que sans ceux-ci, son commerce n'aurait rien valu, ei aurait fermé...

 

Mais les bonnes nouvelles s'accumulent, avec les déconfitures en cascade. On peut incriminer avec raison internet, mais ce n'est pas le seul problème.
La progression sur internet s'accompagne aussi d'une poussée forte de l'occase, et d'une réduction générale des marchés, et le succès des soldes prouvent paradoxalement, l'atonie le reste du temps...

 

Quand le sacro-saint marché s'effondre, c'est la panique. Panasonic vire 40 000 personnes, puis 8 000 de plus.

On espère, bien sûr que la non moins sacro-sainte innovation sauvera tout. Vous savez, c'est ce truc qui vous fait croire que vous avez des besoins, dont vous ne pouvez vous passer.

Mais, là aussi, si l'on passe par des périodes de forts changements, il y a toujours des périodes de "stagnation", qui leur succédent, et finalement, prouve l'inanité des nouveaux besoins, et les capitalistes sont enfermés dans une logique non seulement de baisse des coûts, mais aussi -horreur- de baisse des prix de vente, comme le prouve, logiquement, le succès de free.

Après l'amortissement des structures, la rente qui en résulte finit par disparaitre. le capitalisme, et sa soi-disante "offre de la loi et de la demande", n'existe que rarement. La loi, c'est "entente, jusqu'au prochain conflit", car toujours un partenaire met le cartel en péril, jusqu'à la prochaine entente...

 

Toutes les théories, c'est bien, mais c'est mieux de ne pas se les appliquer...

 

L'économie classique, c'est à dire l'automobile, les taxis, souffrent. PSA souffre tout autant de sa bêtise, que du contexte. Rien ne l'obligeait à faire une impasse sur le marché iranien.

Là aussi, on cherche le salut dans le mythique "marché extérieur", qui consiste à vouloir rattraper ce qu'on perd sur l'interne.

 

Les taxis sont en grève, preuve aussi de l'épuisement d'un système. La licence est hors de prix, mais hors grandes villes, il n'y a pas d'autre client pour eux, que la sécurité sociale, et le voiturage des malades.
On voit mal, aussi, des taxis poireautant devant des gares où n'arrivent jamais ou rarement des trains. 

 

Le pont d'arrivée, c'est celui-ci :


"Ici en Espagne 2013 va être l'année de tous les dangers, les allocs chômage de beaucoup vont se terminer, la famille, le seul et ultime rempart (moi même je vis de nouveau chez mes parents, j'ai du abandonner Madrid) est attaqué de partout, hausse de la TVA, privatisations partielles de beaucoups de services de l'état ou des gouvernements régionaux (des experts dans l'art de foutre en l'air l'argent public) avec en prime taxes spéciales sur des trucs que affectent déjà non pas le luxe (cinoche, boisons alcooliques) mais la survie (1'euro par ordonnance médicale, payer les ambulances), car maintenant ont ne vit plus ont survit.
Dans quelques mois une bonne partie des 1/4 de la population active au chômage vont se retrouver sans rien, des familles entières ont déjà les deux conjoints au chômage + les grands parents ou morts ou trop jeunes pour la retraite et au chômage aussi et le reste de la famille avec ses propres problèmes, donc pratiquement 0 entrées d'argents.
En 2012 c'était des manifs près du parlement avec charges ultraviolentes de la police en 2013 ça risque d'être des lynchages de parlementaires..."

 

Parce que, ce qui échappe aux gouvernants, c'est que quand on n'a plus rien à bouffer, on se paie pas un i-phone, on devient méchant, et effectivement, comme constaté dans les années 1930, il existe un point de basculement de la société.

Sans doute est il plus élevé que l'on croit, autour de 30 % de chômeurs, et des classes moyennes qui se prolétarisent, mais il existe. En cela, je rejoins M. Drac.

Mais le décalage entre la montée du chômage, et l'explosion, fait penser à l'élite que "cette fois, il ne se passera rien".

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S
@ Roland.<br /> D'accord sur les estimations. Le capitalisme n'est qu'une gigantesque bulle de pétrole.... Sorti de la machine à vapeur et de l'électricité (à usage marginale car sans pétrole, pas de centrale<br /> nucléaire, eh oui), aucune croissance n'est réellement possible.
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R
@christophe: Tu vois, quand tu veux, tu ne raconte pas que des conneries. Cela dit personne n'a dit ici que l'effondrement était pour demain matin. Je suis assez d'accord avec ton calendrier.<br /> Applique toi, tourne 7 fois ta langue dans ta bouche quand tu sens que tu va dire une connerie et on pourra peut être s'entendre. Sclavus a raison, il ne faut jamais désespérer.<br /> <br /> @Patrick: Nos commentaires se suivent à la trace. Drac mentionnait ce seuil des 30% en se basant sur divers exemples historiques. Néanmoins, la plupart de ces exemples concernaient des situations<br /> ou il n'y avait pas d'"amortisseurs sociaux". Chez nous, je pense qu'on pourra parier sur une aggravation subite de la situation sociale quand le welfare state ne pourra plus raquer, c'est à dire<br /> quand le gouvernement ne pourra plus emprunter pour faire ses fins de mois. Ce type d'évènement, lié à la spéculation et à des opérations pilotées outre atlantique, est imprévisible, ça peut<br /> arriver demain comme jamais.<br /> <br /> Donc, sans attaques spéculatives, christophe a raison, ça prendra quelques années. Si par contre les anglo saxons nous soignent (avant d'aller eux mêmes mordre la poussière), ça peut arriver très<br /> vite. Je crois en effet que le taux réel de chômage se situe entre 20 et 25%. Si on défalque des actifs tous ceux qui ont la garantie de l'emploi, c'est à dire pratiquement un actif sur 2, on<br /> arrive à des taux de chômage réels de pas loin de 50% (à moduler selon les régions). Pour finir le tableau, les 50% qui bossent occupent en énorme majorité des emplois non productifs. Ce qui fait<br /> qu'il y a 2 ou 3 salariés sur 20 qui produisent réellement quelque chose.<br /> <br /> C'est un super ponzi.
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B
http://www.boursorama.com/monbourso/redaction-participative/article.phtml?id=951<br /> <br /> L'union monétaire européenne est un modèle non viable<br /> Thème de cet article : Faut-il sauver l'Euro à tout prix ?<br /> <br /> Quatre ans après la cruciale décision de ne pas sauver les banques, criblées de dettes, la croissance de l'Islande dépasse désormais celle de la zone euro. "Accepter de laisser les banques tomber<br /> en faillite fut l'acte le plus difficile qu'il m'ait été donné de prendre. Mais sans doute le meilleur. Il est l'une des raisons fondamentales de la forte reprise économique de notre pays au regard<br /> des autres pays européens. Il valait mieux laisser l'Islande s'autogérer que de laisser l'Union Européenne parler en son nom. Le pays en recueille les fruits aujourd'hui". Olafur Ragnar Grimsson,<br /> le président Islandais, s'est permis de narguer l'Union Européenne en se félicitant d'avoir laissé tomber les banques. Une décision "difficile mais décisive" pour la relance économique de son pays.<br /> Et contraire à la démarche européenne. (1)<br /> <br /> <br /> Nous avons tous compris que les élites des partis d'alternance au pouvoir, s'accrocheraient, quoi qu'il en coûte, à la monnaie unique. Pourtant la construction européenne ne s'est pas faite dans<br /> l'intérêt des peuples européens. Déjà en 2005, le Nobel français d'économie Maurice Allais évaluait les effets de l’abandon de la préférence communautaire, décidé en 1974 par Bruxelles sur les<br /> économies nationales. Il établissait la baisse du taux de croissance du PIB réel par habitant de l’ordre de 30 à 50% pour les pays signataires du traité de Rome.<br /> <br /> Déterminé à faire bouger les lignes, en juin 2010 Maurice Allais s'était indigné de la destruction programmée de notre industrie et de notre grenier agricole dans la publication économique interne<br /> de la prestigieuse école des Mines : « L’enjeu capital actuel est le risque d’une destruction de l’agriculture et de l’industrie françaises. Ce danger est réel et j’emploie le mot destruction car<br /> il est représentatif de la réalité. Un tel risque provient du mouvement incessant des délocalisations, elles-même dues aux différences de salaires entre, d’une part, des pays développés tels que<br /> ceux de l’Amérique du Nord ou d’Europe de l’Ouest, et, d’autre part, ceux d’Asie ou d’Europe orientale, par exemple la Roumanie ou la Pologne »<br /> <br /> Maurice Allais suggérait le rétablissement des préférences régionales. Il revendiquait un protectionnisme raisonné et pragmatique en marge de la rigidité de l'idéologie néolibérale. « Un point<br /> essentiel tient à la définition de ces espaces régionaux, qui ne devront pas être trop vastes et devront rechercher une homogénéité interne, ce que je définis comme « des ensembles régionaux<br /> groupant des pays de développement économique comparable, chaque association régionale se protégeant raisonnablement vis à vis des autres. » » (2)<br /> <br /> Le diplomate Stéphane Hessel, auteur du best-seller « Indignez-vous ! »ne serait pas loin de partager le point de vue de Maurice Allais quand il affirme : « Ce n'est pas en se donnant à une<br /> idéologie qu'on fera progresser la société : on le fera par une réforme équilibrée et démocratique. Les idéologies ont fait beaucoup de mal, l'idéologie communiste comme l'idéologie néolibérale. Il<br /> faut écouter les gens, savoir ce qui les indigne, comprendre sur quoi on peut travailler avec eux, et non pas leur dire, comme le font les idéologues : voilà ce que tu dois faire. » (3)<br /> <br /> S'agissant du rôle protecteur de l'euro pour les pays membres, le prix Nobel américain d'économie Paul Krugman, lui non plus, ne s'y est pas trompé. Voilà un expert indépendant des luttes<br /> intestines européennes, qu'on ne peut accuser d'être à la foi juge et parti et qui nous fait un décryptage sans état d'âme.<br /> <br /> L'expérience résultant de l' analyse comparée entre d'une part l'Irlande, pays européen de la zone euro et d'autre part l'Islande, pays européen extérieur à la zone euro, s'avère très instructif.<br /> On a affaire à deux pays de taille modeste, voisins et au niveau de vie assez semblable.<br /> <br /> Paul Krugman constate qu' « avant l'éclatement bancaire, la dette publique irlandaise était faible. Or, les contribuables devenant soudain redevables pour d'énormes pertes bancaires, alors même que<br /> les recettes plongeaient, la solvabilité du pays fut mise en doute. L'Irlande tenta alors de rassurer les marchés avec un sévère programme de réduction des coûts.<br /> Prenez une minute pour réfléchir à cela. Ces dettes furent contractées, non par des programmes publics, mais par des magouilleurs privés qui ne cherchaient rien d'autre que leur propre profit.<br /> C'est maintenant aux citoyens irlandais lambda de porter le poids de ces dettes. Enfin, pour être plus précis, ils portent un poids bien plus lourd que la dette - parce que ces réductions de coûts<br /> ont causé une grave récession, ce qui fait qu'en plus de supporter les dettes bancaires, les Irlandais souffrent aujourd'hui d'une baisse de leurs revenus et d'une hausse du chômage. »<br /> <br /> En revanche, « à ce stade, l'Islande semble faire mieux, pour le moins, que son quasi-homonyme. Sa crise économique ne fut pas pire que celle de l'Irlande, ses pertes d'emplois moins sévères, et<br /> elle semble en meilleure posture pour une reprise. En fait, les investisseurs semblent considérer aujourd'hui que la dette islandaise est plus sûre que la dette irlandaise. Comment une telle chose<br /> est-elle possible ? …… l'Islande a laissé les créanciers étrangers des banques qui s'étaient emballées payer le prix de leur propre manque de jugeote plutôt que d'obliger ses propres contribuables<br /> à garantir de mauvaises dettes privées. Comme le note le Fonds monétaire international - d'un ton approbateur ….<br /> L'Islande a également bénéficié du fait que, contrairement à l'Irlande, elle possède encore sa propre monnaie : la dévaluation du krone, qui a rendu les exportations islandaises plus compétitives,<br /> fut un facteur important dans la limitation de la crise islandaise. » (4)<br /> <br /> Il faut tout de même préciser que l'Islande a fait sa révolution en douceur, événement historique aux portes de l'Europe qui n'a pas été relayé par la « grande » presse audiovisuelle.<br /> <br /> En 2008, confronté à la faillite brutale du système bancaire, le pays fait le choix de nationaliser les banques. Très vite le pays doit faire face à la faillite d’Icesave, une banque en ligne dont<br /> les opérations étaient tournées notamment vers le Royaume-Uni. Sous la pression de la commission européenne le gouvernement soumet un projet de loi au parlement prévoyant le règlement de la dette<br /> par l'Etat islandais. Le parlement vote le renflouement des banques. Le texte prévoit le paiement échelonné d'ici à 2024 d'environ 3,8 milliards d'euros, soit l'équivalent de près de 40% du produit<br /> intérieur brut annuel de l'île, ruinée par l'effondrement de ses banques en octobre 2008. Mais les contribuables irlandais ne l'entendent pas de cette oreille. Une pétition citoyenne circule,<br /> ratifiée par près d'un islandais sur quatre (5). Le Président du pays, Olafur Grimsson refuse de promulguer la décision éminemment politique et prend l'initiative de soumettre ce choix de politique<br /> à référendum. Les Islandais rejetteront le texte à la majorité écrasante de 93%.<br /> <br /> Consécration de cette révolution, l’élection d’une Assemblée constituante le 27 novembre 2010. Un appel à candidatures (étaient exclus les élus nationaux. Il fallait avoir dix-huit ans révolus et<br /> être soutenu par au moins trente personnes) a suscité des vocations chez 522 volontaires. C’est parmi eux qu’ont été élus les 25 constituants.<br /> <br /> Les constituants se réuniront à partir de la mi-février 2011 et rendront leur copie avant l’été. (6) Parmi les propositions qui reviennent le plus souvent, on peut noter la réaffirmation de la<br /> séparation de l’Église et de l’État, la nationalisation de l’ensemble des ressources naturelles et une séparation claire des pouvoirs exécutif et législatif. Il s’agit donc de l’élaboration d’un<br /> nouveau contrat social et, pour un tel objectif, il faut, ce que beaucoup ici semblent ignorer, la participation de toute la nation.<br /> <br /> Dans une interview avec l’agence d’information financière Bloomberg, le Président Olafur Grimsson explique :« La différence [avec l’Irlande] c’est qu’en Islande nous avons laissé les banques faire<br /> faillite. C’étaient des banques privées et on n’y a pas injecté d’argent pour les maintenir à flot ; l’Etat n’a pas à assumer cette responsabilité. »<br /> <br /> Il renchérit :« L’Islande se porte bien mieux qu’attendu » et ajoute : « Peut-on demander aux gens ordinaires – les agriculteurs et les pêcheurs, les enseignants, les docteurs et les infirmières –<br /> d’assumer la responsabilité de la faillite des banques privées ? Cette question, qui fut au cœur du débat dans le cas de la banque islandaise Icesave, va être la question brûlante dans de nombreux<br /> pays européens. » (7)<br /> <br /> <br /> [1]http://www.7sur7.be/7s7/fr/1536/Economie/article/detail/1549133/2012/12/14/L-Islande-se-rejouit-d-avoir-abandonne-ses-banques.dhtml<br /> <br /> [2]http://hal-ensmp.archives-ouvertes.fr/<br /> <br /> [3]http://www.rue89.com/entretien/2010...<br /> <br /> [4]New York Times News Service chronique pour la RTBF<br /> <br /> http://www.rtbf.be/info/economie/ch...<br /> <br /> [5]http://www.latribune.fr/actualites/...<br /> <br /> [6]http://www.parisseveille.info/ et http://www.politique-actu.com/debat...<br /> <br /> [7]http://www.bloomberg.com/
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C
Un pays apparaît comme un bon laboratoire : la Grèce.<br /> <br /> Là bas, nous dit on, l'odieuse "austérité" y est encore plus forte.<br /> <br /> Elles sont où les émeutes ? Pourtant on dit le Grec plus farouche encore que l'Ibère...<br /> <br /> Les dernières élections n'ont pas réellement montré une prise de conscience de la populace. Ok, un peu de néo nazis et d'ultra gauchistes, mais la populace a quand revoté pour ses propres<br /> bourreaux, les partis dits "euro compatibles"...<br /> <br /> Voilà pourquoi la situation espagnole est une vaste blague, et qu'il ne se passera strictement rien en 2013.<br /> <br /> Quant à la France, la blague est encore plus énorme.<br /> Saison de ski à noël ? "la saison du siècle" disent les professionnels. Ah quand même...<br /> <br /> La Banque de France confirme une très légère contraction au T4. Très, très légère...<br /> <br /> Bref, il faut arrêter de hurler aux loups. Vous êtes très en avance sur le calendrier.<br /> <br /> C'est un jeu de massacre, certes, mais très, très lent.<br /> <br /> Je vous rappelle quand même que pour :<br /> -retraités<br /> -fonctionnaires<br /> ... et leurs familes... la crise n'existe absolument pas.<br /> <br /> Ca nous fait un paquet de millions de personnes.<br /> <br /> D'accord, pour les 40 000 pauvres hères du privés (pas de bol hein ?) qui perdent leur boulot chaque mois, pour eux la crise commence à prendre corps, à devenir réelle, et à laisser un sale goût<br /> dans la bouche.<br /> <br /> Mais 40 x 12 ça ne fait jamais que 480 000.<br /> <br /> Et ce n'est pas avec un demi million de chômeurs en plus que le système implosera.<br /> <br /> En raison des élections allemandes, l'Europe a été placée sous cloche. Il ne se passera -en apparence du moins- strictement rien en 2013.<br /> <br /> Mais les boîtes continueront de fermer, le nombre de chômeurs augmentera pépère. Le poison lent de la récession.<br /> <br /> En clair : 2013 ça macère. 2014, ca accélère. 2015 ça pète.
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B
Jeudi 10 janvier 2013 :<br /> <br /> Une dépêche de l'AFP fait le point sur la faillite de Chypre : la troïka – Fonds monétaire international, Union européenne et Banque centrale européenne – va devoir prêter 17 milliards d'euros à<br /> Chypre.<br /> <br /> Lisez cette dépêche AFP :<br /> <br /> Le sauvetage de Chypre risque d’occuper la zone euro pendant plusieurs mois.<br /> <br /> La zone euro commence l’année avec le dossier complexe de l’aide à Chypre, mais une décision semble impossible dès la fin janvier, comme prévu, car les besoins du pays sont encore mal connus et le<br /> calendrier politique défavorable, selon plusieurs responsables européens.<br /> <br /> Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, et le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, s’étaient prononcés fin 2012 en faveur d’une décision au cours de la prochaine<br /> réunion des ministres des Finances de la zone euro, le 21 janvier.<br /> <br /> Les autorités chypriotes avaient estimé avoir besoin de 17 milliards d’euros sur quatre ans, dont 10 milliards pour renflouer les banques.<br /> <br /> Une des premières tâches des ministres des Finances de la zone euro va consister à évaluer les besoins financiers réels de l’île. Une aide de 17 milliards d’euros équivaut au PIB du pays. Cela<br /> signifie que la dette risque d’atteindre 200 % du PIB, ce qui « n’est pas soutenable », explique une des sources interrogées. En revanche, « si les besoins sont en fait de 10 milliards d’euros,<br /> cela fait une différence ».<br /> <br /> Le caractère urgent de l’aide est aussi en question, selon la même source, qui rappelle que les autorités chypriotes avaient d’abord dit que le pays ne tiendrait pas financièrement au-delà de 2012,<br /> avant de parler de mars 2013.<br /> <br /> Mais d’autres questions doivent aussi trouver leurs réponses. « Parmi les éléments du dossier chypriote, il y a le fait que le secteur bancaire représente 800 % du PIB. Il y a aussi une dimension<br /> russe et une dimension de blanchiment d’argent », selon un autre diplomate.<br /> <br /> http://www.lorientlejour.com/category/%C3%89conomie/article/795466/Le_sauvetage_de_Chypre_risque_d'occuper_la_zone_euro_pendant_plusieurs_mois.html
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F
ça dépend ! tu serais prêt à faire des rabais de 30% sur tes guillotines?
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S
J'ai une idée d'auto-entrepreneur: menuisier spécialisé dans la guillotine 100% recyclable. Après, je suis ouvert aux performances artistiques, ne soyons pas rétrogrades: guillotine rose fluo façon<br /> Jeff Koones, avec ou sans musique d'ambiance à coup de pompes funèbres dans le c...<br /> Ca donne envie, non?
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P
<br /> <br /> gourmand va.<br /> <br /> <br /> <br />