Toutes les crises en même temps...
Toutes les crises dégueulent en même temps.
Goldman Sachs, véritable gouvernement américain et
mondial, malgré son influence sur les décisions, sa comptabilité farfelue, le cours des actions "montés au cric", n'arrive même plus à maintenir ses bénéfices.
Preuve que la crise devient "hors de contrôle".
(Note perso : quand on va aux chiottes, il faut éviter de sauter en pissant, on n'arrive que difficilement à atteindre le but).
JCT Lui, jette le masque, il se révèle dans sa dimension hideuse de nouveau gauleiter de l'Europe, sinon pire. Là aussi, incompétence totale, et idiotie
congénitale.
Il déblaie la voie devant la dépression, et plus loin, devant la révolution.
Au niveau économique, ce sont les "vainqueurs" de la mondialisation qui se sentent mal : Allemagne et Chine.
Grands amateurs de PQ et de 00000, ils les ont accumulés, ne comprenant pas qu'ils se contentaient d'accumuler des 00000, c'est à dire, avec une valeur 00000.
Pour la Chine, la croissance devrait baisser à 7 puis 5 %. Il faut reconnaître la réalité : même les statisticiens du PCC n'arrive plus à truquer la réalité. En
outre, à ce niveau là, il faut lire la réalité : 5 %, c'est en vérité - 5 %.
Mais, contents d'eux mêmes, ils prêchent les efforts et le sacrifice aux dépensiers, qui n'ont que le tort profond, d'être leurs clients...
Or, s'il y a un paramètre important dans les affaires, au niveau individuel et global, c'est de veiller à la solvabilité du client.
Comme le dit Natixis, quand la dette devient trop importante, il n'y a que la forme de
la faillite qui varie.
Les USA ont fait faillite il y a 40 ans, en dé-corrélant le dollar de l'or, et en imprimant massivement celui-ci.
Depuis, ils promettent une image verte appelée dollar, sans aucune valeur.
En 1971, on proposait "un papier hygiénique pour capitaliste", ressemblant vaguement au dollar.
Mais ceux qui, humouristiquement, avaient proposé ça, avaient touché un point sensible et véridique. Pendant plus d'une dizaine d'années, ça n'avait pas
d'importance, les USA avaient une situation nette positive sur l'extérieur, jusqu'à la révolution Volckérienne et Reaganienne. Mieux, les périphéries bourgeoises et dominées avaient une telle
peur des soviets qu'ils firent semblant de croire que les USA existaient encore.
Pour le Japon, c'est encore mieux, c'est BOJ qui détient une majorité écrasante de la dette, soi-disant démesurée, ce qui fait que main gauche du gouvernement (le trésor), la doit à main droite (la BOJ).
En réalité, avec l'intervention de Trichet et consorts, la crise s'aggrave. En effet, auparavant, avec des budgets en excédent primaire (hors service de la dette,
le budget était en excédent), une banqueroute partielle et lénifiante aurait pu suffire, avec 50 % de perte.
Mais grâce à leur intervention ravageuse, même ce 50 % devient farfelu. En effet, en détruisant la demande, en passant en déficit primaire, même une décote pareille devient inutile : le mécanisme
de dérive de la dette reste inchangé, et appel à un "revenez-y".
Même les privatisations prévues sont désormais infaisables. Qui les financeraient ? Dans un ponzi de dettes, au bout d'un certain temps, tous sont en faillites, et
pour les cas les plus explicites, comme la Grèce, il faut revenir au simple bon sens du chauffeur de taxi.
En effet, les chauffeurs de Taxis salariés peuvent devenir indépendant facilement désormais, mais sans clients, désolvabilisés, ça n'a aucun sens.
Comme les aéroports et les infrastructures bradées. S'ils n'y a personne de solvable pour les utiliser, ça devient un gouffre.
Les naïfs investisseurs d'EDF en Amérique du sud l'ont compris douloureusement à nos dépens.
Nous allons vivre des temps intéressants...