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Tragic Airways...

7 Septembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien

La capitalisation bouboursière d'AIR RANCE pardon, d'AIR FRANCE (erratum), atteignait le montant fabuleux de 1.79 milliards d'euros le 23 août, soit le prix de 7 A 380.

 

LUFTHANSA ne vaut guère mieux, 5 milliards. La "compétition" entre compagnies aériennes dans un cadre de pétrole inabordable, c'est la "Nuit des morts-vivants".
Les compagnies low-costs font illusion, car ils se livrent à une autre activité que le transport aérien, qui s'appelle "pressurer le couillon".
Ledit couillon est un (ir-)responsable politique local, qui a hérité un aéroport d'un mégalo précédent et qui s'acharne à vouloir attirer, à coups de subventions, les dites compagnies low-costs.

 

Pour ces compagnies, c'est le jeu des chaises musicales, mais on n'enlève jamais de chaises, et il y a peu de coureurs, moins que de chaises, en tout cas.

 

Les compagnies classiques sont donc dans un éternel "plan d'économies", toujours insuffisant, et toujours amené à se renforcer.

AIR FRANCE continue à nier le choc pétrolier permanent, et ne parle pas de suppressions de lignes, mais "d'avions plus petits" et "dessertes plus rares".Ce qui revient au même " La dernière source d’économies, en l’occurrence, la suppression de  plusieurs liaisons ".

Les destinations moins rentables sont abandonnées peu à peu, et le trafic concentré sur des hubs où il est plus facile de remplir les avions.

 

C'est la raison pour laquelle le modèle "low-cost" n'est pas adapté aux compagnies classiques, ils partent d'aéroports classiques, aux coûts classiques, toujours plus élevés que des tarmacs perdus en pleine campagne.

Quand à la rentabilité, elle est en chute libre. Le prix global des billets s'effondre, avec la crise des voyages affaires, et les petites astuces comme les surtaxes carburants, qui ne sont qu'une augmentation des prix généraux, ne peuvent le masquer.

 

Oui, le trafic augmente un peu, mais ce sont des gueux qui sont transportés, pour faire durer la compagnie.

Le secteur est donc mûr pour les rapaces d'abord, la nationalisation ensuite, car certains, sont avant tout des hommes de leur époque, la simple idée de choc pétrolier éternel n'est même pas concevable.

Pour eux, pas de problèmes, habitués à appeler maman (l'état), en cas de pépins, ils changeront leur gabegie en or.

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