Trop court...
9 Mai 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
110 milliards à la Grèce, c'était trop court et inutile.
La Grèce va... faire maigre (je l'avais déjà sortie celle-là) et surtout faire faire maigre à ses créanciers.
Bien entendu, comme on ne va pas aller au fond des choses tout de suite, on va épuiser toutes les mauvaises solutions avant de passer à la bonne : la banqueroute.
Messieurs les créanciers, vous l'aurez dans le ... (censuré). Bon, une minorité trouvera ça agréable, mais pas majorité de la population.
Bien entendu, si le barrage tient encore, ou qu'on tente de le faire tenir, c'est pour la simple raison que la banqueroute grecque va tout emporter, veaux, vaches, cochonzet couvées, union européenne, BCE, dollar US, euro, bref, patatra en long, large et travers.
Faut il le rappeler, en droit privé, une entreprise est obligée de déposer le bilan, si elle est en situation de le faire, faute de quoi la banqueroute est qualifiée de frauduleuse.
Relions la crise financière à la crise énergétique : les disponibilités se réduisent, les besoins et liquidités augmentent.
Le clash est inévitable.
Quelqu'un m'a qualifié de Malthusien. Faux raisonnement.
Les sociétés humaines connaissent des effondrements démographiques à intervalles réguliers. Ils ont été d'ampleurs inégales, allant de 10-15 % à 99 %.
En France, le dernier (hiver 1709) a été de faible ampleur, seulement 3 millions d'habitants perdus sur 20 millions.
La Chine perdait couramment la moitié de sa population. La conquête mongole fut une de ces occasions.
La dernière catastrophe démographique est le massacre de 50 millions d'habitants pendant la révolte Taï-Ping. Les
massacres "localisés", de dizaines de millions de personnes font de l'holocauste une chose bien petite.
C'est d'ailleurs, souvent une politique voulue de faire baisser la pression, en faisant baisser le nombre de la population.
La déplétion pétrolière, puis gazière et charbonnière, sans oublier celle de l'uranium, est gérable. Mais elle suppose des gouvernants à la hauteur de la transition, et non pas la bande de charlots occidentaux, attachés aux dogmes d'une société qui finit, et non à la réalité.
Comme je l'ai déjà dit souvent, nous disposons de tous les éléments pour gérer une transition. Mais sans l'économie de marché actuelle.
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