Trop petit, trop court...
19 Juillet 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Même ceux qu'on appelle les mastodontes sont trop courts. On nous dit que la crise du golfe du Mexique est réglée. Peut être.
Mais cela fait tellement longtemps qu'on nous dit que le problème Deepwater horizon va être réglé.
En réalité, on peut être sceptique. A des profondeurs pareilles, on a bien vu qu'on ne contrôlait rien du tout, et même que les lois et contraintes de la physique y étaient différentes.
Ce genre de problème s'est passé 5 fois en URSS, et 5 fois, on utilisa la bombe pour cautériser des éruptions qu'on ne pouvait maîtriser.
Cette fois, c'est une compagnie pétrolière qui a du faire face. C'était la plus grosse et la plus belle, BP est quasiment mort aujourd'hui.
De machine à cash, dont étaient férus les défunts fonds de pensions, elle devient la marquise flambeuse, obligée de vendre ses bois et ses fermes, pour "tenir son rang".
En réalité, malgré toute sa masse, elle était incapable de faire face à un coup du sort, elle n'avait pas de marge de manoeuvre, ses "bons résultats" étant considérés comme normaux et éternels. En même temps, le plafonnement de la garantie à un niveau ridicule a sauté. C'était politiquement intenable.
La suite ? Comme l'a prouvé les événements précédents et URSS et les risques encourus, il n'y a véritablement qu'une entité pouvant couvrir certains risques, ce sont les états. Imagine t'on une entreprise d'électricité assumant un Tchernobyl ? Non.
Les grandes entreprises vivent dans l'instant, elles n'ont pas de vision à long terme. Là aussi, on peut opposer est et ouest. Certaines choses demandent du temps et du souffle, et pas de donner 17 milliards de USD chaque année aux actionnaires.
La politique actuelle le montre. A Moscou, on joue aux échecs, avec 50 coups d'avance sur l'adversaire, ailleurs, on joue au poker et à l'intimidation. Sur les frégates et les missiles S300, Moscou souffle le chaud et le froid, mais Moscou n'en a cure.
C'est un leg de l'histoire. Moscou a mis 300 ans à se débarrasser des tatars, et une autre centaine d'année à prendre Kazan. Face à des USaméricains agités, agressifs et qui avec certains de leurs hurluberlus n'ont pas besoins d'ennemi.
Perdurer dans la puissance, comme dans le temps exige une vision d'avenir que n'ont ni les grandes firmes, ni les puissances occidentales alignées sur le modèle américain.
L'empire russe [1/3]
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