Un irlandais qui se nourrissait de patates...
25 Novembre 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
Il était une fois un irlandais tellement fou qu'il pronostiqua un crach immobilier et vit la folie dans les yeux de ses contemporains.
Egal à lui même, il était fauché et le resta.
Ses compatriotes viennent de le rejoindre. La différence essentielle est que son carrosse ne se changeat pas en citrouille, mais que sa citrouille restat une citrouille.
La défense de ses compatriotes ? Tout le monde le faisait, donc on n'était pas dans une optique "ponzi", mais dans une optique "panurge".
Pour un premier ministre irlandais, tous ceux qui ne suivaient pas devaient se suicider.
En réalité, beaucoup de bêtises courent. Les lucides sont rares. Au niveau internationale, on peut citer Vladimir Poutine. Il suffit, pour lui, de fabriquer un peu d'argent, au profit de l'état, et dans le contexte européen, des états, pour briser cette spirale d'endettement.
Lui même l'a fait avec éclat au début des années 2000.
Mais cela n'était au dire de DSK, pas "moderne".
Autre sujet de rigolade. La France peut difficilement perdre son AAA contrairement à ce que l'on dit, pour une raison géopolitique. Le noyau de l'euro, c'est la France et l'Allemagne. Si un état central dans le système comme USA et France/Allemagne perd son AAA, c'est l'effondrement complet, dans un cas, de l'euro, dans l'autre du $.
La crise irlandaise, portuguaise, mais aussi espagnole et française, va empirer, pour une bonne raison.
Sans le sous, endettées, les citoyens sont aussi désormais étranglés par des états qui veulent, à l'instar de l'inénarrable Fillon, "faire des
économies".
C'est complétement idiot, ça ne va que creuser les pertes des banques. Les efforts irlandais et grecs n'ont pas fait, le moins du monde, baisser les déficits.
Mais, pour le ponpon, on doit bien reconnaitre qu'il revient aux parisiens. Les volumes et prix de vente en immobilier ont encore augmenté.
A l'heure d'internet, la frange la plus éduquée de la population est incapable de voir ce qui se passe dans le monde et d'en tirer des leçons.
Là aussi, l'ultime panurgisme devient criant et écoeurant. En même temps, on comprend mieux finalement l'acharnement tout aussi débile du gouvernement pour la régression des retraites : personne n'imagine dans le centre du système qu'il puisse s'effondrer.
Que veulent les marchés financiers véritablement désormais ? Les aides et l'austérité ne les convainquent pas. Ils demandent à être sauvés, et donc, de voir la planche à billet étatique relancée, les dettes publiques soldées, non pas par une "austérité" qui n'aménera que la révolution, mais par une création monétaire pure d'une monnaie définitive et non plus dette.
Donc, la question reste entière : la faillite, avant ou après la révolution ?
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