Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un morceau d'anthologie...

24 Juin 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Avec des vrais morceaux de Braudel dedans.

Fernand Braudel disait que le financier du XVII° siècle, c'était le type qui avait une réputation, que les bons bourgeois et les riches qui ne savaient que faire de leur argent -parce que l'état ne les imposaient pas ou peu-, allaient voir, pour avoir des conseils.

Ensuite, eux "plaçaient" et lui plaçait surtout sa commission sur la transaction, et finalement, ils perdaient tout. 

 

Variante moderne, la financiarisation de la société :

" L’investisseur met 100% du capital et assume 100% des risques, la banque 0% du capital et 0% des risques. Mais l’investisseur ne reçoit que 21% du rendement de l’indice, selon une estimation sur 45 ans, explique John Bogle.

Par contre, l’intermédiaire financier n’apporte pas de fonds, ne supporte pas de risque, mais reçoit 79% du rendement."

 

Comme il faut rappeler la loi de paretto : 80 % de l'argent est détenu par 20 % de la population (et les 20 % restant, par les 20 % suivants), il faut en retenir que les riches, soi-disant les plus éclairés et instruits de la population sont les plus parfaits couillons.

 

Ils ne veulent pas payer d'impôts et dépenser à leur guise, ils préférent "économiser" et se faire plumer.

Voilà aussi la raison d'être des fonds de pension. Raser à ras les couillons. Si vous voulez faire des économies, soyez gitans : achetez des métaux...

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
<br /> Dimanche 26 juin 2011 :<br /> <br /> Grèce : pas de participation des banques britanniques.<br /> <br /> Il n'y a pas de projet spécifique sur la table prévoyant la participation des banques britanniques à tout plan pour la Grèce impliquant la participation du secteur privé, a déclaré dimanche le<br /> Trésor.<br /> <br /> Selon le journal The Observer, le gouvernement britannique a appelé les banques du pays à prendre leurs pertes sur les titres de dette souveraine grecs inscrits dans leur portefeuille, dans le<br /> cadre d'un plan européen visant à empêcher que les problèmes grecs ne se transforment en nouvelle crise financière.<br /> <br /> "Le Trésor suit la situation de près, mais aucun projet spécifique pour une implication du secteur privé n'est au programme", a dit une porte-parole du Trésor.<br /> <br /> Les "Big Four" ou quatre grandes banques britanniques - Lloyds, Barclays, Royal Bank of Scotland et HSBC - ont une exposition relativement limitée à la Grèce.<br /> <br /> Elles sont plus exposées à d'autres pays de la zone euro traversant une zone de turbulences, comme l'Espagne et l'Irlande.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/26/97002-20110626FILWWW00143-grecegbpas-participation-des-banques.php<br /> <br /> <br />
Répondre
B
<br /> Samedi 25 juin 2011 :<br /> <br /> Une majorité d'Allemands n'a plus confiance en l'euro en raison de la crise que traverse la monnaie unique liée à la quasi-asphyxie de l'économie grecque, selon une étude du prestigieux institut<br /> Allensbach à paraître demain.<br /> <br /> Au total, 71 % des personnes interrogées affirment avoir "moins", "à peine" ou "pas du tout confiance" en l'euro, selon ce sondage publié par le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.<br /> <br /> Seuls 19 % déclarent à l'inverse avoir "une grande" ou "une très grande" confiance en la monnaie unique, selon la même source.<br /> <br /> La défiance à l'égard de l'euro ne cesse de grimper chez les Allemands : en avril 2011, ils n'étaient encore que 66 % à affirmer ne pas avoir confiance en la monnaie européenne.<br /> <br /> En 2008, moins de la moitié des personnes interrogées partageaient cette opinion.<br /> <br /> "Les citoyens allemands sont plus sceptiques qu'il y a un an face à la monnaie unique. La crise grecque est passée par là", constatait récemment Peter Matuschek, analyste de l'Institut allemand de<br /> sondage Forsa.<br /> <br /> "Certains estiment s'être suffisamment serrés la ceinture ces dernières années pour que l'Allemagne soit performante. Ils ne comprennent pas pourquoi ils doivent maintenant aider d'autres pays qui<br /> n'ont pas fait les mêmes efforts", assurait également Dominik Hierlemann, politologue de la fondation Bertelsmann.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/25/97002-20110625FILWWW00489-les-allemands-moins-confiants-dans-l-euro.php<br /> <br /> <br />
Répondre
B
<br /> Ah, vous me rassurez.<br /> <br /> <br />
Répondre
B
<br /> Juste un détail, Patrick.<br /> <br /> L'article vers lequel vous renvoyez est du Temps, assez bon journal suisse.<br /> <br /> Pourquoi en créditer, par votre lien, un blog libéral friedmanien ?<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> <br /> C'est parce que, même eux, disent UNE chose juste...<br /> <br /> <br /> <br />