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Une question très Bête (avec grand B)

3 Décembre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

"Que se passe-t-il quand un pays insolvable s'endette encore ? "

Sous un couvert très sérieux, la question posé par Natixis est en réalité, très bête.

 

Il faut simplement trouver un bon psychiatre au prêteur.

 

Tous ces pays, ne peuvent rembourser, et leur prêteurs, Allemagne et France, sont aussi dans la merde qu'eux.

C'est pas plus compliqué.

"Encore un instant, monsieur le bourreau ". Le monde est bâti sur une fiction, la dette, et ne pas reconnaitre cela, est faire perdurer, un peu plus, le monde d'avant.
Pour combien de temps ? Pas longtemps. Les 12 coups de minuits vont finir par sonner, et comme il est dit sur l'article :
  La vérité est que l’argent ne vaut rien.

 

L'argent est une convention. Et pour qu'une convention tienne, il faut qu'il y ait simplement, une envie de la respecter, mais aussi, la possibilité de le faire.

Sinon ? On ne la respecte pas. C'est tout.

 

Après l'invasion napoléonienne de l'Espagne, le pays qui regorgeait de liquidités fut à sec, et comme il perdit aussi ses colonies minières, le resta.

Le XIX° siècle espagnole fut une période agitée, très agitée, qui culmina pendant la guerre civile espagnole des années 1930...

Mais sous toute l'agitation politique, il ne faut jamais oublier le soubassement économique et social, qui servit de trame. Les étiquettes politiques représentaient peu, mais les dispositions économiques, sociales, fiscales étaient pour beaucoup dans les soutiens des uns et des autres, dans un jeu qui se recréait sans cesse...

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L
diminution de la consommation et augmentation du chomage c'est un coktail parfait pour l'endettement et le controle des états. Qu'elle états aurait le courage de reconnaitre qu'il n'est plus en<br /> mesure de controler quoi que se soi a part les médias institutionnel.
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G
Meme un c... s'en rend compte :<br /> <br /> L'économie Française au bord du gouffre<br /> Edito 03/12/2012 à 07h22<br /> <br /> Il règne une ambiance étrange. Tous les indicateurs de terrain, venant des chefs de petites entreprises entre autres, indiquent que l'économie Française est dans une situation extrêmement<br /> inquiétante. Consommation en baisse et chômage en hausse. Mais il n'y a pas de sentiment d'urgence, on est une fois de plus dans le déni. Je pense qu'il est temps de lancer un cri d'alarme.<br /> Hausse du chômage, prévision de récession : la situation de l’économie Française m'inquiète<br /> Au-delà des chiffres officiels qui sont publiés, la réalité sur le terrain est assez effrayante. Le principal moteur de la croissance Française, la consommation, est à l’arrêt. Le non alimentaire,<br /> et notamment l’habillement, le textile est en baisse de 15% à 30% et même les dépenses alimentaires sont en baisse de 5%. Et je suis frappé par l’absence totale de sentiment d’urgence. Le<br /> gouvernement, et même les médias, continuent à fonctionner comme si nous traversions juste une période difficile alors que nous sommes au bord du précipice.<br /> <br /> Ce qui me faire dire cela c'est que notre commerce extérieur est en lambeaux avec un déficit record, la consommation est à l’arrêt et les investissements sont en chute libre. Les entreprises, et<br /> surtout les TPE, les PME et même les entreprises intermédiaires dont le marché est franco français sont dans la situation la plus difficile que j’ai pu observer en 30 ans de carrière. Plus de<br /> financement bancaire, plus d’investisseurs en capitaux ni en bourse compte tenu de la fiscalité, et des chiffres d’affaires en baisse. Le nombre des procédures de sauvegarde, redressements<br /> judiciaires et faillites explosent.<br /> <br /> Et j'ai le sentiment qu’on n’en parle pas assez. J’ai l’impression qu’on ait une fois de plus dans le déni. On vient de passer un mois dans un psychodrame sur les 600 emplois de Florange, alors<br /> qu’on perd 60,000 emplois par mois. Je me demande quel niveau le chômage et la décroissance doivent attendre pour qu’on réagisse. Il faut lancer un cri d’alarme : le secteur privé Français est au<br /> bord du gouffre et nous n’avons plus les moyens de financer le secteur public.<br /> <br /> <br /> http://www.monfinancier.com/finances/journal-de-monfinancier-c1/edito-r2/l-economie-francaise-au-bord-du-gouffre-12127.html
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B
Lundi 3 décembre 2012 :<br /> <br /> Le FMI écorne son dogme sur la libre circulation des capitaux.<br /> <br /> Après en avoir été l'ardent promoteur, le FMI a admis lundi que la libre circulation des capitaux présentait des "risques" pour les pays émergents et jugé que des mesures de contrôle pouvaient<br /> s'avérer "utiles" pour enrayer une surchauffe de leur économie et de leur monnaie.<br /> <br /> "Il n'est pas acquis qu'une libéralisation totale (des flux de capitaux, ndlr) soit un objectif approprié pour tous les pays et à toutes les périodes", écrit le FMI dans un rapport, fruit de deux<br /> années de concertation sur un sujet de discorde récurrent entre ses 188 Etats-membres.<br /> <br /> Dans son rapport, le FMI souligne ainsi que la libre circulation des capitaux "a souvent" été suivie de tempêtes financières (Mexique en 1994-95, Turquie en 1994...) et note que les économies<br /> "moins ouvertes" ont mieux résisté aux crises récentes.<br /> <br /> Dans ce contexte, l'institution ne voit désormais plus d'un si mauvais oeil les mesures que certains pays (Brésil, Corée du Sud...) ont prises pour restreindre les mouvements de capitaux et<br /> atténuer leurs effets néfastes.<br /> <br /> "Quand un pays fait face un brusque afflux ou une fuite de capitaux, l'introduction de mesures de contrôle peut être appropriée en fonction des circonstances", indique le FMI.<br /> <br /> Cette question ravive des souvenirs douloureux au Fonds. Pendant la crise asiatique (1997-1998), l'institution avait déconseillé tout contrôle de capitaux à des pays (Thaïlande, Indonésie...) qui<br /> s'étaient enfoncés dans la récession alors que la Malaisie, qui avait délibérément pris le parti inverse, s'était rétablie plus vite.<br /> <br /> Plus récemment, l'Islande s'est relevée de la violente crise de 2008 en restreignant arbitrairement la fuite de capitaux hors de son économie.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/le-fmi-ecorne-son-dogme-sur-la-libre-circulation-des-capitaux-00d3f90cf21922e8b210058c50bbdf99<br /> <br /> Le consensus de Washington est un corpus de mesures standard appliquées aux économies en difficulté face à leur dette (notamment en Amérique latine) par les institutions financières internationales<br /> siégeant à Washington (Banque mondiale et Fonds monétaire international) et soutenues par le département du Trésor américain. Il reprend les idées présentées en 1989, sous la forme d'un article par<br /> l’économiste John Williamson soutenant dix propositions fortement inspirées de l’idéologie de l’école de Chicago. (Source : article "Consensus de Washington" sur Wikipedia)<br /> <br /> Depuis 1989, depuis 23 ans, le FMI a dit, a répété, a répété encore, a répété toujours qu'il fallait instaurer la libre-circulation des capitaux.<br /> <br /> Et aujourd'hui, 23 ans plus tard, le FMI vient nous expliquer que non, en fait, non, la libre-circulation des capitaux n'est pas un objectif approprié pour tous les pays et à toutes les<br /> périodes.<br /> <br /> Des neuneus.<br /> <br /> Les dirigeants du FMI sont des neuneus.
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G
Bonjour à tous,<br /> Ca réfléchi dur chez Natixis:<br /> Quand les pays atteignent un excédent budgétaire primaire, ils peuvent penser à faire défaut sur leur dette<br /> http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=67273<br /> On dirait qu'ils deviennent lucide maintenant<br /> Bonne journée
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M
La dette permet le contrôle de l'endetté par le prêteur. Elle ressemble beaucoup à un instrument de pouvoir...<br /> <br /> Ce qui est encore plus jouissif, c'est que le Système s'arrange pour rendre l'endetté (Etat ou individu) responsable de sa situation, omettant les énormes pressions psycho-sociales qui assaillent<br /> le clampin qui, tiens, c'est vrai, si j'achetais cette maison (propriétaire à la montagne!...), et ben j'avancerai question statut social...<br /> <br /> Le système est bouclé. Personne n'est responsable... sauf le coupable/victime, ce qui rend le piège très difficile à détruire sans un choc brutal...?
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K
"Que se passe-t-il quand un pays insolvable s'endette encore ? "<br /> <br /> Excellent exemple d'une question biaisée et, de fait, absurde (illogique) et partisane car formulée sous la forme active : c'est se pays, sujet du verbe sous forme réfléchie, qui s'endette et qui<br /> donc sera responsable de son acte.<br /> <br /> Pourquoi ne pas avoir choisi "Que se passe-t-il quand un pays insolvable est encore endetté (par son prêteur) ? ". Dans cette formulation ce pays apparait comme objet du verbe et donc victime de<br /> son créancier, qui lui sera responsable de son acte, de sa prise de risque.<br /> <br /> Pour s'endetter il faut être deux, emprunteur et prêteur, et d'accord donc co-responsable, sauf à ce que l'un n'ait pas, ou plus, vraiment le choix et en général il s'agit plutôt de l'emprunteur<br /> ... jusqu'au moment où le montant en jeu et le risque de défaillance inverse les rôles.
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S
Ce n’est pas un problème psychiatrique Patrick, mais un simple problème de prédation ; enfin problème… un phénomène da prédation.<br /> On les endette pour les foutre un peu plus dans la merde tous les jours ; avec la Grèce ça crève les yeux si on observe le phénomène d’un point de vue énergétique et à la lumière des gisements<br /> découvert dans la mère d’Egée (Ionienne aussi) ; les pantins de la classe politique grecque (tous de l’officine Goldman Shark – un hasard sans doute) ne servent qu’à privatiser le pays : Vaux,<br /> vaches, couvées, pâturages… et l’énergie.<br /> Je ne rêve que d’une chose : Que la vierge de Babylone Etatsunienne crève ; qu’elle s’écroule ; qu’il lui arrive un grand malheur – à elle et à ses deux excroissance : l’Israël et la perfide Albion<br /> ; ce n’est que comme ça que l’humanité – et plus spécialement l’Europe retrouvera un semblant du calme ; une espèce d’harmonie ; ou du moins sera débarrassé des 9/10 des maux.<br /> Mais bon ce n’est qu’un rêve.
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B
Dette publique de la Grèce :<br /> <br /> 2005 : dette publique de 195,421 milliards d'euros.<br /> 2006 : dette publique de 224,204 milliards d'euros.<br /> 2007 : dette publique de 239,3 milliards d'euros.<br /> 2008 : dette publique de 263,284 milliards d'euros.<br /> 2009 : dette publique de 299,682 milliards d'euros.<br /> 2010 : dette publique de 329,513 milliards d'euros.<br /> 2011 : dette publique de 355,658 milliards d'euros.<br /> <br /> 2012 : dette publique de 300,807 milliards d'euros au 30 juin 2012. En début d'année 2012, la Grèce a fait défaut : 107 milliards d'euros de dettes ont été effacés.<br /> <br /> Et en 2013 ?<br /> <br /> Mercredi 31 octobre 2012 :<br /> La Grèce enregistrera en 2013 un déficit budgétaire, une récession et une dette plus lourds que ce qui était prévu il y a seulement un mois, illustrant les difficultés de redémarrage du pays<br /> contraint à de lourdes économies, selon le projet de budget présenté mercredi au parlement.<br /> <br /> En 2013, la dette du pays devrait exploser, selon le texte, à 189,1% du PIB, soit 346,2 milliards d'euros, contre 175,6% attendu en 2012.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/n/_Budget_2013_la_Grece_prevoit_une_reprise_plus_lente_que_prevu88311020121230.asp
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