USA, entre séquestration, perte d'influence et impuissance...
1 Mars 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Kerry rencontre lavrov, Hollande Poutine, et si l'un s'est glissé dans les automatismes de système, l'autre, s'il veut y échapper, ne le peut pas.
Mais Kerry a acté le déclin US, et veut remplacer la force pure, par la diplomatie, (connue sous le nom
de révolutions vertes à pois rouges).
On fait avec ce que l'on a et la séquestration est un acte stupide, parce qu'il porte uniformément sur le taux de 9 %, sans possibilité de choix.
On peut tailler, mais pas annuler... Total, les incidents pour défaut d'entretien devraient monter en flêche.
Mais, tout devient indéchiffrable, à tel point que même Al Manar, pas tellement connue pour être pro-occidental, se demande si "l'aide" apportée par ceux-ci aux islamistes opérant en Syrie et aux rebelles n'est pas la corde qui soutient le pendu... Et est destinée à les perdre...
" l'Occident veut que nous nous détruisons. L’envoi d'une quantité minime d'armes ne fera que çà. Nous allons nous
entredéchirer".
Les USA se retirent aussi sur la pointe des pieds d'un moyen orient qui leur échappe. L'économie egyptienne expire, et les réserves de changes fondent. La politique nasseriste des années 1960
permettait au moins de faire vivre les égyptiens, appuyé sur l'agriculture, l'industrie, et un certain expansionnisme au Soudan.
Aujourd'hui, plus rien de tout ça et le tourisme est en voie de disparition. L'Egypte actuel est une partie seulement de L'Egypte historique, allant beaucoup plus loin dans le sud, et les
événements du 19° siécle, et le mouvement mahadiste (insurrection anti-egyptienne) prouve que l'occupation était ancienne.
L'Egypte antique s'étendait jusqu'à la 5° cataracte, le pays utile était plus grand de 50 %.
Avec sa population trop à l'étroit dans le contexte actuel, le Soudan est une solution auquel, sans doute, certains pensent.
De plus, le Soudan est une création très artificielle, en guerre (1955) AVANT l'indépendance (1956), avec des territoires rattachés, aujourd'hui indépendants (le sud soudan), fruit de l'affrontement de Fachoda, et un nord très égyptianisé au cours des siècles, l'ancienne Nubie. Souvent conquise, souvent perdue par l'Egypte, mais cela fait apparaitre le caractère totalement artificiel du pays, issu de la décolonisation et de l'indépendance.
Il n'y a pas un soudan, mais trois. Et sans doute un qui intéresserait fortement l'Egypte et sa trop nombreuse population.
Tout ça est très déstabilisant pour le poids lourd egyptien du monde arabe, maintenant qu'il a perdu son gagne-pain : les touristes.
Là aussi, on retourne aux fondamentaux. Et vu les données du problèmes, les froncements de sourcils de Washington, il y a de belles chances, qu'on s'en tape complétement, désormais...
"ça a eût payé, mais ça paye plus..." Merci Fernand.
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