USA : la chute finale aussi...
9 Novembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Il existe un secrétaire général du PCUS qui a droit à des "standings ovations" spontanées et sincères, qui auraient fait pâlir d'envie Iossif Vissarianovitch.
Ce secrétaire général, ou plutôt, cet ex-secrétaire général du PCUS, s'il est honni chez lui, est follement acclamé aux USA, pour ce qu'il dit, le besoin de perestroïka et de glasnost, mais aussi, pour ce qu'on croit lui entendre dire.
Et pour cause. Les USaméricains sont dans la misère, dans un pays déglingué.
Même avec le double du seuil de pauvreté, les ménages n'arrivent pas à s'en sortir.
Il faut bien reconnaître ici comme là-bas, la dramatique sous estimation de la pauvreté.
Si l'on met comme seuil, le fait que les revenus sont entièrement consommées par des dépenses contraintes, sans laisser la
possibilité de créer des réserves, on peut dire que la pauvreté atteint, ici comme là-bas, 60 % de la population.
Mais, comme je l'ai dit, les gens se pensent toujours plus riches qu'ils ne sont. Mais il existe une chose sur laquelle on ne peut tricher. Ce sont les infrastructures.
Quelques vitrines sont encore alléchantes, mais chemins de fer, routes, canaux, sont dans un état de délabrement, digne d'un état failli.
Les jeunes restent dans leur famille, contribuant à la renaissance de la famille complexe, faute de moyens, quand ce ne sont pas trois générations qui cohabitent.
Dans ces conditions, on voit mal, comment 1 % de la population pourrait continuer tranquillement à jouir de la vie, dans leur palais tape à l'oeil, leur montre bling bling, et leur chambre d'hôtel à 37 000 euros la nuit.
D'autant, que le niveau technique américain reste très bas. En la matière, on est clairement pas sorti de la présidence Eisenhower, qui ne se retrouverait pas dépaysé s'il revenait.
Le contexte est clairement révolutionnaire, dans les deux têtes de l'économie mondiale, que ce soit l'Europe, comme less USA.
On a sorti Bruning et Laval de leur cercueil, pour recommencer les mêmes erreurs des années 1930, avec, soyons en sûr, les mêmes résultats.
Bien entendu, sur le pékin moyen, "faire des économies", est toujours porteur politiquement, quelques jours, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive qu'on est concerné aussi, alors qu'on pensait que seul
serait touché le voisin, qui lui, ne mérite pas ce qu'il a.
Aujourd'hui, on détruit les deux attaches de stabilité sociale des années 1970, à savoir les retraités et les fonctionnaires.
Autant dire, qu'on va clairement vers le coup de tabac. Droopy face de carême annonce que l'indexation des prestations se fera sur la croissance, et non sur les prix.
Autant dire qu'il annonce un forte baisse. On peut imaginer 10 % sur trois ans.
Inutile de dire, que la croissance dans ce contexte sera égale à zéro (meilleur des cas). Pendant ce temps là, l'ISF baisse.
La révolution et le massacre de la classe dirigeante serait une solution civilisée. Dans les endroits où on arrive à enrayer le mouvement, c'est l'état qui se
disloque, comme en Grèce.
Visiblement, plus aucun levier étatique ne répond. Quand un état se disloque, il reste le peuple, qui reconstruit des
autorités locales, qui émane de lui.
Ces autorités locales prennent en charges les fonctions défuntes, à commencer par la sécurité, et par remettre l'électricité là où elle aura été coupée.
Quand aux forces de l'ordre, elles ne sont vues dans le meilleur des cas, que comme des gens navrés de ce qui se passe et elles sont passés à la contestation, et dans le pire, comme des bandes un peu plus puissantes que d'autres, mais peu motivées. Et de moins en moins zélées.
Bien entendu, la sortie des monnaies pourries et des dettes immondes se fait comme ailleurs elle s'est faite.
On passe par la phase instabilité et remplacement des politiques.
2012 verra bien des élections. Le système, s'il peut s'imposer encore dans beaucoup d'endroits, sera incapable de tout gagner.
On peut penser que le pourrissement politique US est le plus avancé, parce que la classe politique y était la plus corrompue, et la plus avancée dans sa pourriture.
Dans le désordre ambiant, le système en cacophonie n'arrivera plus à "guider", comme depuis 1960 il le fait, le choix du peuple.
Le système agira, mais en négatif. Il créera le candidat dont il ne veut pas.
Sinon, s'il n'y a pas de révolution, il y aura dislocation. ça, le système ne pourra pas l'empêcher...
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