USA : les maisons sont de plus en plus grandes...
22 Octobre 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
Au moins les neuves, réservées aux riches, les autres réinventent la cabane et les encore plus pauvres découvrent les joies du mobile-home, à l'année.
90 M2 en 1945,
150 M 2 en 1970,
233 M2 dans les années 2000, pour des familles dont les effectifs étaient en chute libre, et qui dans la plupart des cas se rapprochaient des standards européens, c'est à dire papa, maman et les deux gosses, ça faisait quand même beaucoup, et une surface importante, nécessitant, de plus la bonne mexicaine pour nettoyer le tout, et accessoirement servir de sex toy, à papa, maman, et les deux gosses.
Plusieurs générations, vivent donc sous le même toit, désormais, papy y mamy, qui ont des retraites désormais trop petites, des fonds de pensions défaillants et se sont donc fait virer manu militari comme de simples grecs de la maison de retraite, et les jeunes qui n'arrivent plus à trouver de travail au Mac Do du coin.
Le sex toy a été remisée dans son ghetto, et de plus, elle est trop vieille désormais. Si la situation économique s'arrangeait, on en prendrait une plus jeune.
« On a perdu tous les clients du bas de l’échelle. Aujourd’hui, seuls ceux du haut de l’échelle, ceux qui en ont vraiment les moyens, fréquentent le marché de l’immobilier. Ce sont eux qui poussent à la roue pour des maisons plus grandes. »
Donc, même chez les plus riches, ça cohabite dur ? Evidémment, si on passe à 500 M2, il faudra reprendre la bonne mexicaine pour nettoyer, et servir de sex toy à papy y mamy, papa y maman, et les enfants (voir petits enfants). ça doit être épuisant d'être bonne (vous avez vu ce jeu de mot, même pas volontaire !) là-bas.
Bon, les autres devront vivre en enfer, c'est à dire dans leur 233 M2 à 3 générations, et sans bonne.
Pour ceux qui seront encore pire qu'en enfer, c'est le mobile home, à 4000 dollars (vous savez, ce produit pour lesquels étaient conçus les subprimes à l'origine), où dans des cabanes améliorées où il ne faut pas une bicyclette pour aller d'un bout à l'autre.
Signe supplémentaire de crise, le garage double peut se transformer, pour parti, en studettes. Là, c'est un signe de crise du marché automobile, et le constructeur anticipe la chute du nombre de véhicule.
Cela permettra de caser encore plus de monde, y compris la bonne mexicaine de 40 ans, et sa(ses) fille(s) de 18, qui pourront servir de sex toys, à papy y mamy, papa y maman, et les enfants.
Dans un certain monde, c'est ça l'enrichissement par la diversité. DSK peut confirmer.
Dans un certain monde, on peut dire que la lutte contre le chômage, par l'embauche de personnel de maison leur tient réellement à cul coeur.
Il faut se rendre à une certaine évidence. La maison, contrairement à ce que beaucoup ont pu braire dans les années de bulles, ce n'est pas un placement. C'est l'autorisation et l'obligation de dépenser beaucoup d'argent, et quand on n'en a plus, ou qu'on ne peut plus en emprunter, et bien on se rédime.
La friperie devient tendance, et mode. Là, c'est le retour à l'avant prêt à porter, et il faut bien signaler une activité économique en plein essor, comme les vides greniers, qui battent leur plein, désormais d'un bout à l'autre de l'année.
C'es pauvres, en plus, on dirait qu'ils y prennent goût !
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