USA : Où est la production ???
24 Janvier 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Il faut noter, encore et encore, le mensonge EIA dans les statistiques.
Elle est finalement assez facile à voir, et cousue de fil blanc.
5.5 millions de barils d'importations nettes et 7.7 millions de barils produits par jours, ça donne simplement 13.2 millions de barils, et pas 18.
Alors, qu'en 2006, tout était cohérent. 15 millions d'imports et 5 millions de production, cela donne bien 20 millions de barils consommés. Mais avec une petite
réserve.
Le hic, se situe sur les 2 millions d'importations nettes de produits pétroliers, importés en 2006, et le millions d'exportations nettes de produits pétroliers en 2013, montant qui semble vouloir
doubler la mise en 2014.
Les statisticiens US, donc, ont l'habitude de tricher, c'était déjà vrai dans l'économie virtuelle de Greenspan et Bernanke, cela touche aussi l'économie réelle.
Il suffit, pour montrer une consommation "acceptable", et pas trop alarmante, de ne pas compter les exportations de produits finis.
D'ailleurs, pour mieux comprendre, on peut voir le schéma suivant :
Sur ce schéma, on apprend notamment, qu'en 2005, la production domestique s'établissait à presque 8 millions, ce qui n'est pas démontré par les chiffres, plus près de 5.
Je veux bien qu'on produise quelques petites choses en plus, biofioul, CTL, mais c'est du pipi de chat.
En outre, il y a incohérence avec les données de l'EIA de l'époque 5 + 15, ça donne bien 20 en 2006, avec les broutilles, mais aujourd'hui, 7.7 + 5,5, il y a une grosse marge d'incohérence.
Marge d'incohérence, avouée, d'ailleurs sur cette statistique : 15 millions de barils à disposition, entre production et importations, en octobre 2013.
Sans doute, à l'image de Snowden, quelqu'un fait le travail en dégueulasse, histoire de dire que si on cherche bien, on trouve la vérité. Mais il faut simplement creuser un peu...
la seule manière de retomber sur ses pieds, c'est de prendre la production nationale de pétrole brute, d'y ajouter les importations, et de malencontreusement oublier de déduire les exportations. En les reclassant, bien sûr, en production "nationale".
Là, on retombe finalement sur la statistique officielle :
7.7 produits + 9.7 importés pour la disponibilité totale.
7.7 + 3.4 pour la production "nationale".
Tous les régimes à bout de souffle biseautent, et de plus en plus, comme ces "offensives victorieuses", qui ne recule presque pas, ou ces "replis élastiques", ou le mot repli l'emporte systématiquement sur le mot élastique.
Mais, il existe une mesure encore plus simple. La capacité de raffinage US. Elle s'établit à
17.818 millions de barils jours. On ne peut pas raffiner plus que la capacité. Ni utiliser 100 %.
Avec le dernier taux connu, d'utilisation de 86.5 %, cela donne 15, 400 desquels il faut défalquer les exportations nettes. Soit 15.4 - 1.9, on retombe bien sur 13.5 Millions de barils utilisés.
Pour le reste, les productions marginales ne changent guère la donne. Elles m'atténue simplement.
la consommation reste en chute libre.
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