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Vend 777 neuf, pas servi, cause décès, urgent, prix à discuter...

29 Janvier 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Envoyez vos propositions à AIR FRANCE, qui vient de rentrer 2 Boeing 777 cargos, preuve indubitable du rebond du trafic aérien, et preuve que les carnets de commandes des constructeurs sont bidons.
La cause "décès", c'est le décès probable à court terme de la totalité des compagnies aériennes.
D'une manière beaucoup plus générale, P. Jorion annonce une catastrophe qui se pointe, doublée d'une dernière tentative de réformes libérales.
Lui même n'est pas loin d'utiliser la phrase "les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît".
On peut citer, en France, le report de l'âge de la retraite à 62 ans.
Comme dans le même temps, en Espagne, ça passe à 67 (le patronat demande 70, mais ça sera pour la prochaine fois), on peut se dire aussi qu'en France, ce n'est qu'une étape.

Comme en France et partout, travailler après 50 ans relève de la gageure et qu'en même temps quelques millions de chômeurs jeunes attendent, il va falloir se faire une raison.

Pour conserver son emploi, il faudra :
- choisir un surnom évocateur (Raoul le dégueulasse, par exemple),
- avoir une réputation de psychopathe fini,
- tirer comme buffalo bill,
- posséder
(et le faire savoir) un stock conséquent de AK 47 (ou de AK 74, pour les perfectionnistes) + munitions, acheté à votre pote, Ivan Ivanovitch Ianov, d'Irkoutsk .
- insinuer un rapport de cause à effet très profond à votre patron : le jour où vous recevrez votre lettre de licenciement, qu'il risque de recevoir son avis de décès par retour du courrier.

Sérieux se veut Zapatero, en prônant une cure d'austérité.
Visiblement, il ne s'aperçoit pas de l'état de son pays. Il a 20 % de chômeurs, il en veut 40 % ?
Il évoque plus Bozo le clown, que le sérieux...
Ce que Platon et Confucius ont dit il y a 2500 ans, se pointe à l'horizon.

Je traduis en langage peu châtié d'aujourd'hui : il y a de la fricassée de connard dans l'air. Une énième et de trop, cure d'austérité, à la demande de l'inénarrable président du mes deux, pardon, MEDEF, risque d'être l'ultime.

Cette fois, à la cure d'austérité dans l'OCDE, il n'y aura pas d'échappatoire. Elles ont pû perdurer longtemps en Argentine et en Afrique, parce que c'était des économies peu importantes et périphériques, mais là, c'est le coeur de système qui est touché.

Petit Nicolas veut faire des économies, c'est bien, mais toute mesure d'économie sera immédiatement répercutée et conduira à une baisse de PIB encore plus importante...
C'est le syndrome Juppé de 1995-1997. Et là aussi, la France pouvait s'appuyer sur le commerce extérieur pour ne pas s'effondrer.
Là, pour tous les pays du monde, l'extérieur n'est plus un recours, mais un poids.
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B
<br /> Les chantiers navals au bord du gouffre à Saint-Nazaire.<br /> <br /> Les commandes ne viennent pas. La ville risque de perdre une filière de 6 000 emplois. Un appel est lancé à l'État, actionnaire du chantier, repris par le Coréen STX, en 2007.<br /> Repères<br /> <br /> Combien reste-t-il de paquebots à fabriquer à Saint-Nazaire ?<br /> <br /> Dans un mois, le Magnifica, peinture à peine sèche, s'éloignera des quais de Penhoët pour aller promener les clients de la compagnie italo-suisse MSC. Début juin, ce sera au tour d'un autre géant,<br /> le Norwegian Epic, de NCL, de découvrir l'océan. Après, c'est fini. Les deux navires sont en finition. Depuis vendredi soir, les ateliers d'usinage et de formage ferment les uns après les<br /> autres.<br /> <br /> Que pèse l'activité militaire ?<br /> <br /> La commande par l'État du Dixmude, un porte-hélicoptères, ne pèse que 20 % de la capacité de production des chantiers.<br /> <br /> Y a-t-il des commandes en attente ?<br /> <br /> La compagnie MSC a deux paquebots dans sa manche, depuis des mois. Le contexte de crise dans le marché du conteneur, son activité principale, nuit à la capacité du client à s'engager pour des<br /> bateaux à plus de 500 millions d'euros l'unité.<br /> <br /> Quelle est la situation des salariés ?<br /> <br /> Depuis un an, les chantiers ont repris des tâches habituellement confiées aux sous-traitants. Ils ont apuré les congés et les comptes épargne temps et lancé des plans de formation. Les intérimaires<br /> ont été renvoyés. Jeudi dernier, le premier gros couperet est tombé : 472 000 heures de chômage partiel en mars, avril et mai. Un tiers de l'effectif inoccupé à la mi-mars. Près de la moitié en<br /> mai.<br /> <br /> Y aura-t-il des effets collatéraux ?<br /> <br /> Pour 2 500 salariés directs de la société STX, le repreneur coréen des Chantiers en 2007, on en compte près de 3 000 chez les sous-traitants. Dans ces entreprises, c'est la panique. Certaines<br /> travaillent pour d'autres secteurs, comme l'aéronautique, mais pas toutes.<br /> <br /> Quel impact pour le bassin d'emploi ?<br /> <br /> Depuis plusieurs années, Saint-Nazaire travaille à diversifier ses activités. Mais la navale pèse encore 6 000 emplois dans une ville industrialo-portuaire qui compte déjà près de 7 000 chômeurs,<br /> dont un quart ont moins de 25 ans.<br /> <br /> Y a-t-il encore un espoir de sauver la navale ?<br /> <br /> Le contexte mondial a explosé. Les Coréens, comme Daewoo, répondent désormais à des commandes de paquebots. Pour sauver Saint-Nazaire, dans l'immédiat, il faut arracher une commande voire deux à<br /> MSC.<br /> <br /> L'État, actionnaire à 30 % des chantiers français, pourrait aider l'armateur italien à mobiliser des banques. « Si Nicolas Sarkozy n'intervient pas d'urgence, il sera trop tard », a déclaré<br /> solennellement le maire, Joël Batteux, en conseil municipal, vendredi soir. Beaucoup veulent croire que la campagne électorale des régionales va inciter le gouvernement à réaliser un miracle.<br /> <br /> <br /> http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Les-chantiers-au-bord-du-gouffre-a-Saint-Nazaire-_39382-1247473_actu.Htm<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Minuscule Nicolas ne veut pas faire des économies. Il dit simplement qu'il... faudrait en faire.<br /> ;-)<br /> Nuance...<br /> La problématique (française) du moins est simple : 2012 (fin du monde dit-on) et accessoirement élections présidentielles.<br /> <br /> Si Microscopique Nicolas coupe, alors il coupe du même coup ses chances d'être réelu. Même face à la Folle Du Poitou. CQFD.<br /> <br /> infinitisimale Nicolas n'a qu'un seul talent : politique.<br /> <br /> Dès lors, il sait, vous savez, nous savons que rien ne changera d'ici 2012. Rien ne doit changer pour le faire réelire. A part le verbe. Mais le verbe ne "coûte" rien.<br /> <br /> La preuve : vous avez lu l'interview de Fillon où soit disant il révèle le "plan anti déficit"... (Le Figaro) ?<br /> http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/01/29/04016-20100129ARTFIG00721-francois-fillon-devoile-le-plan-antideficits-.php<br /> <br /> "François Fillon s'engage à faire progresser la dépense publique à un rythme inférieur à 1% par an. Un effort jamais réalisé qui nécessite «une mobilisation nationale»."<br /> <br /> !!!!!<br /> <br /> 1%. Pourquoi pas 0,2 % ?<br /> ;-)<br /> <br /> Soyons donc sérieux...<br /> <br /> Tout le cirque ambiant, qui a commencé en 2001, n'a qu'une seule finalité : arracher un peu de temps supplémentaire au destin.<br /> Repousser l'échéance.<br /> <br /> Nicolas est la parfaite illustration de cette obsession si moderne et si mortifère. Il excelle.<br /> <br /> Bref, tuyaux de poil et brosse moi le dos : 2010, 2011 on restera dans l'incantation, dans l'édification télévisuelle à destination des veaux (Haiti ! Renault ! Sécu ! Retraite ! Déficit !)...<br /> <br /> Seul joker possible, seule diagonale du fou possible qui viendrait bouleverser ce schéma pépère : l'"impensable", la "faute à pas de chance"...<br /> <br /> Cataclysme naturel. Ou guerre.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> La BCE souhaite le secret pour certains sauvetages de banques.<br /> <br /> La Banque centrale européenne (BCE) a plaidé pour que la future directive européenne sur la transparence financière autorise les banques centrales à garder le secret sur des plans de sauvetage<br /> bancaire lancés en urgence.<br /> <br /> Dans un avis juridique publié sur son site internet vendredi 29 janvier, la BCE estime qu'"il y a lieu de maintenir la confidentialité des informations portant sur les prêts ou les autres facilités<br /> de liquidité accordés par une banque centrale, y compris l'aide d'urgence en cas de crise de liquidité, afin de contribuer à la stabilité du système financier dans son ensemble et de préserver la<br /> confiance du public en période de crise".<br /> <br /> Elle ajoute "qu'une évaluation de la nécessité de divulguer l'information au cas par cas est susceptible de mener à une impasse lorsqu'une réaction rapide s'impose".<br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE60S20A20100129<br /> <br /> En clair :<br /> <br /> - La BCE souhaite le secret pour certains sauvetages de banques.<br /> <br /> - La BCE souhaite le secret pour certains sauvetages de pays de la zone euro. Exemple : la BCE a violé tous les traités européens pour sauver la Grèce de la faillite. La BCE a elle-même acheté les<br /> obligations émises par la Grèce.<br /> <br /> - La question est la suivante : la BCE a-t-elle acheté directement les obligations émises par la Grèce ? Ou alors la BCE a-t-elle acheté en sous-main les obligations émises par la Grèce ?<br /> <br /> - Pour répondre à cette question, le Parlement Européen doit maintenant procéder à un audit de la BCE.<br /> <br /> - Comme aux Etats-Unis avec la Fed, seul un audit de la BCE pourra révéler les mensonges et les manipulations du bilan de la BCE.<br /> <br /> - La balle est dans le camp des parlementaires européens : quels euro-députés oseront réclamer un audit de la BCE ?<br /> <br /> Un article à lire absolument :<br /> <br /> http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100129-2461.html<br /> <br /> <br />
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