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Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà

3 Septembre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Et débandade de la filière nucléaire française totalement assuré dans quelques années. Un grand classique.
En 2011, premier semestre, le renouvelable fournissait 21 % de l'électricité allemande, et en 2012, 25 %.
Les objectifs de 2020, 50 %, seront atteints bien avant, au grand désespoir des producteurs de charbon.

 

La moitié de ce renouvelable, en 2030, proviendra de l'éolien, raison pour laquelle il est si attaqué par les nucléocrates et consorts (béééhh, c'est pas beau), dont on admirera l'argumentaire, qui s'effondre d'ailleurs totalement, quand ce sont des coopératives de voisinages qui prennent en charge la construction et la gestion des dites éoliennes (j'ai toujours dit que le cri du billet de 100 euros, le soir, au fond des bois, était un puissant argument).

 

En 2010, la France, nucléaire, importait du courant allemand,

en 2011, un petit excédent se fit jour, mais qui restait un déficit financier (le courant, acheté était cher, et celui vendu, bradé),

en 2012, le tableau redevient bénéficiaire, et de plus en plus, pour l'Allemagne.

La filière nucléaire est donc aussi en échec économique, après avoir puissamment contribué à la désindustrialisation.

 

Une fois que l'industrie allemande du renouvelable sera à pleine capacité, le voisin ne pourra guère empêcher, un tsunami, un déversement des technologies.

Car, ce qui arrive, c'est aussi une baisse phénoménale des coûts de production de l'électricité éolienne, qui baissera encore plus.
Une fois la capacité crée, et mature, elle n'aura aucune mal à s'attaquer à la nucléocratie française. 

 

Il est clair que le gain, la part du renouvelable passant de 21 à 25 % en une seule année, est explosif économiquement.

Les patrons allemands, si prompts à demander de l'austérité à leurs salariés, la vivent très mal quand il s'agit de leur chiffre d'affaire et bien sûr, leurs rémunérations, et vivent très mal, de plus, la marginalisation, comme pour le charbon, qui précéde de peu, l'extinction.

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V
This is the age of the nuclear revolution guys. i am sure that every single country is going to make a very big change with the production of energy within the next ten years. i am looking forward to that change.
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Z
Il semble que pour une fois vos sources soient fausses : L'Allemagne développe à tout crin les centrales à charbon.<br /> <br /> http://www.presseurop.eu/fr/content/article/2635911-l-adieu-au-nucleaire-ressuscite-le-charbon<br /> <br /> http://fortune.fdesouche.com/283711-ladieu-au-nucleaire-ressuscite-le-charbon#more-283711
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J
Quelqu'un pourrai rappeler la part du renouvelable dans la production française actuelle ?
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G
Et Shtokman ne vaut plus rien !<br /> <br /> http://larussiedaujourdhui.fr/articles/2012/08/30/shtokman_le_grand_renoncement_15567.html<br /> <br /> Gazprom gèle le développement du gisement gazier géant pour au moins deux ans. Le géant d’Etat, qui détient la licence et 51% de la société de développement, pourrait entre temps changer de<br /> partenaires, qui étaient jusqu’ici le français Total (25%) et le norvégien Statoil (24%).<br /> Shtokman : le grand renoncement<br /> Jamais un gazoduc sous-marin d’une telle longueur n’a été construit en milieu polaire. Source : Service de presse<br /> <br /> « Toutes les parties ont conclu que le coût de développement est trop élevé à l’heure actuelle », a indiqué Vsevolod Tcherepanov, directeur du département production de Gazprom. Gazprom a décidé<br /> d’attendre 2014 pour réfléchir de nouveau à une décision d’investissement. Le projet a connu de nombreux retards dans le passé, mais la décision du 29 août scelle le sort du projet tel qu’il a été<br /> monté en 2007 par les trois groupes. Au début du mois d’août, Statoil avait déjà rendu à Gazprom sa part de 24% et passé les 336 millions de dollars déjà dépensés dans le projet par « pertes et<br /> profits ». Gazprom n’est pas tenu de rembourser cette somme au groupe norvégien. Quant à Total, une réunion le 4 septembre entre coactionnaires devrait clarifier sa position.<br /> <br /> <br /> <br /> Shtokman a été découvert en 1988. Il contient pas loin de 4000 milliards de m3 de gaz naturel, soit 2% des réserves mondiales et de quoi satisfaire la production globale pendant toute une année. Le<br /> problème, c’est qu’il est situé à plus de 550km des côtes, en zone Arctique. Jamais un gazoduc sous-marin d’une telle longueur n’a été construit en milieu polaire. La distance par rapport aux côtes<br /> interdit aussi la rotation du personnel par hélicoptère, ce qui pose des problèmes organisationnels supplémentaires.<br /> <br /> <br /> <br /> Ces différents facteurs portent à priori le coût de développement au-delà des 30 milliards de dollars. « Le gaz qui aurait pu être extrait à Shtokman n’est pas concurrentiel dans les conditions<br /> actuelles », explique Mikhaïl Kroutikhine, un expert du secteur qui avait déjà prédit l’échec de Shtokman il y a plusieurs années.<br /> <br /> <br /> Les conséquences de la décision se feront sentir non seulement sur le marché européen, mais aussi sur le marché américain. Moscou pourrait décider de corriger sa politique énergétique, et en<br /> corollaire, ses orientations de politique étrangère. Le projet de développement de Shtokman avait démarré sous les auspices d’une explosion de la demande américaine pour le gaz naturel liquéfié<br /> (GNL) au cours des années 2000. Le gaz de Shtokman était au départ prévu pour être livré sur le continent américain et Gazprom cherchait alors en priorité des partenaires transatlantiques pour<br /> l’aider à monter ce projet complexe et coûteux.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais la donne a radicalement changé sur le marché américain avec l’apparition d’une abondante offre de gaz de schiste, qui provoqué un effondrement des prix jusqu’à 90 dollars les mille m3<br /> aujourd’hui. Or, en parallèle, le coût de Shtokman ne cessait d’augmenter, portant le seuil de rentabilité du projet au dessus des 300 dollars les mille m3. D’où l’invitation lancée par Gazprom à<br /> plusieurs compagnies européennes, et saisie par Total, puis par Statoil, qui possèdent tous deux une large expérience dans le développement de gisements en haute mer.<br /> <br /> <br /> <br /> Malheureusement, le projet est allé de désillusions en désillusions après l’entrée des deux groupes dans le projet en 2007. A l’époque, l’invitation de groupes étrangers dans ce gigantesque projet<br /> avait été interprétée comme le signe que la Russie cessait sa politique de « nationalisme pétrolier » consistant à mettre des bâtons dans les roues à tous les investisseurs étrangers dans<br /> l’énergie. Le bouleversement de la donne sur le marché mondial du gaz a forcé Gazprom à changer ses priorités. « Les sommes destinée à Shtokman seront réinvesties dans d’autres projets plus urgents<br /> comme le gazoduc South Stream [vers l’Europe du Sud] », confie une source dans l’industrie énergétique.
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D
Patrick<br /> Le deversement que vous annoncez d'Allemagne vers la France est contradictoire avec votre théorie du précurseur dépassé (l'angleterre dépassé par l'allemagne et la france)<br /> De plus il manque à ce beau tableau le pb de l'intermittence et du stockage (step me direz vous mais vous n'en faites mention aucunement).<br /> Enfin, je me fait la remarque que l'electricité pas cher est et a été une anerie qui a permis aux Allemands de se poser les bonnes questions et donc de trouver qq réponses. C'est la même histoire<br /> que les normes antipollution drastiques imposées aux constructeurs qui ont fait que les japs sont devenus les meilleurs motoristes du monde)
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P
<br /> <br /> Il me semble qu'en ce qui concerne la STEP, j'avais très lourdement insisté, à tel point que je n'y revenais plus.<br /> <br /> <br /> On est d'accord sur le fait que l'énergie chère, fait se poser les bonnes questions, et que l'ensemble de la société en profite...<br /> <br /> <br /> <br />